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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 22.06.15 21:22 | |
| MDRRRR J'ai eu la même réaction, j'sais pas si en un an je regarde autant de films... AHAHAHAH |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 22.06.15 22:03 | |
| Quand même... là y a 3 semaines de visionnages. L'an dernier y en avait autant, voire plus, sur une seule semaine, pendant un moment même. |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 23.06.15 10:13 | |
| T'as des journées de combien d'heures chez toi?! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 23.06.15 10:53 | |
| Ça fait un film par jour, plus ou moins ^^ Si vous voulez vraiment vous ébahir, je vous invite à voir la liste de ce mec sur SensCritique : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (il tourne à 100 films par mois). Sinon, tristesse devant la mort du compositeur James Horner, fidèle collaborateur de James Cameron. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 24.06.15 2:15 | |
| Oui , RIP James Horner ...
Sinon , hier soir : Ed Wood est un bel hommage de Tim Burton au " pire réalisateur de tous les temps ". Difficile de ne pas s'attacher à ce personnage haut en couleur , toujours motivé et souriant malgré son statut ... Cependant , le film se limite à une biographie un peu froide et , à part les moments d'émotion avec Béla Lugosi qui sont pour moi les meilleures scènes , il n'y a rien d'extraordinaire qui s'en dégage. Sympathique donc , mais loin derrière Edward aux mains d'argent et autres Sleepy Hollow ...
Sinon je vais voir Vice Versa ( le nouveau Pixar ) dans la semaine , ce studio ne m'a quasiment jamais déçu et je ne pense pas que ce soit le cas pour celui-ci ! |
| | | simbaud Membre du groupe
Age : 29 Nesquik : 13 Nombre de messages : 1517 Date d'inscription : 23/06/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 24.06.15 11:06 | |
| J'ai eu de bons retours sur Vice Versa, il devrait te plaire |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.06.15 18:20 | |
| Moi aussi j irai le voir, je trouve l idée originale . |
| | | RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.06.15 19:31 | |
| Vu Jurassic World :
- De belles images, de l'action, c'est prenant et on s'ennuie pas... Par contre c'est relativement attendu dans son développement (quelque peu copié / collé du premier film), et les personnages sont bien trop creux et sous-développés, c'est dommage. Du coup c'est un film sympa et plutôt agréable à suivre mais pas fou et trop semblable au Park de Spielberg.
Et Mad Max, Fury Road :
- Alors là j'ai été bluffé. Les images sont belles, les courses-poursuites sont prenantes et rythmées, c'est du haut niveau de bout en bout, un Fast & Furious en 20000 fois mieux. J'avais pas vu les premiers donc ça m'encourage à les regarder. |
| | | Nostromo VIP
Age : 29 Nesquik : 16 Nombre de messages : 1045 Date d'inscription : 15/04/2015
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.06.15 19:32 | |
| Vu récemment Ex Machina, un film de SF qui raconte l'histoire d'un jeune programmeur qui gagne un concours pour tester une intelligence artificielle créée par le boss de sa boite, et ainsi déterminer si elle a une conscience. Ce film est franchement génial! Je savais pas trop a quoi m'attendre et j'ai été captivité jusqu'au bout, une ambiance assez oppressante, des personnages intéressants et des images superbe, je vous le recommande Sinon rien a voire, mais voilà la tête du prochain Spiderman pour un second reboot de la saga [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.06.15 19:44 | |
| Qui c'est qui lui a photoshoppé son énorme grain de beauté sur le menton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | LinkinFan Incollable
Age : 26 Nesquik : 15 Nombre de messages : 664 Date d'inscription : 30/04/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.06.15 19:49 | |
| Spider-Man est mort, vive Spider-Man! :rock2: |
| | | RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.06.15 19:51 | |
| Le respect a disparu |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.06.15 1:37 | |
| Jurassic World :Je ne vois pas ce qui est particulièrement honteux dans ce film ( à part les placements de produits à répétition émoticône grin ). Au contraire , on sent bien le respect que le réal a pour cette franchise et j'le prends plutôt sous l'aspect mélancolique : le parc d'attraction et le business créés autour du Parc reflètent très bien ce qui aurait pu véritablement se passer , l'apparition du T-Rex 2 ( parce que son nom est trop moche ) est plutôt bien maîtrisée et les moments d'angoisse n'ont rien à envier aux premiers. Concernant les personnages , ça n'a jamais été le but des Jurassic Park de trop les développer ... Les thèmes sont toujours les mêmes : " On peut mais est-ce qu'on doit ? " etc ... Donc oui , on peut le voir comme une grosse machine à fric sans âme ( pour moi c'est plus Jurassic Park 3D la vraie arnaque ) mais on peut aussi le voir comme un hommage honnête avec de nouveaux moyens , certes , mais avec un propos qui ne ridiculise pas la franchise pour autant émoticône smile
Unfriended : Un film d'horreur qui se démarque d'emblée de par sa caméra ( entièrement filmé via une page Internet). L'histoire d'une adolescente qui s'est suicidée à cause d'une vidéo compromettante et qui vient hanter ses anciens potes sur les réseaux sociaux ( Skype , Facebook , etc ... ). Le procédé et les sensations font très clairement penser au premier Paranormal Activity : un faible budget , une tension qui monte au fur et à mesure du film et une bonne dose d'adrénaline. Plutôt bonne surprise donc car j'attendais un navet , il est finalement assez sympa ! |
| | | RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.06.15 3:46 | |
| Le problème de Jurassic World c'est que sous couvert d'hommages au premier volet, il tombe parfois dans le repompage pur et simple de scènes entières de ce dernier. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.06.15 6:38 | |
| Le problème est qu'il y a souvent une sorte de dualité dans ce genre de reboots : soit le film est très semblable à la saga et reçoit des critiques pour son manque de recherche , soit il prend trop de liberté et reçoit des critiques car il déjoue le propos de cette dernière. Alors oui , certaines scènes mythiques ont essayé d'être renouvelées dans ce nouveau film mais on n'y voit qu'une copie conforme avec moins de charme , c'est clair , mais il n'empêche que j'ai apprécié les revoir , et que je préfère une copie de quelque chose de beau et efficace qu'une nouveauté moche |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.06.15 8:36 | |
| Non mais la mélancolie est là c'est certains, les (très) nombreux clins d’œil avivent la flamme nostalgique. Perso, j'ai trouvé les dialogues et persos sidérants de nullité. C'est genre tous les clichés du gros film américain des 30 dernières années en un seul film. Toutes les lignes de dialogues sont absolument nulles, et les persos très très débiles ou cheatés. À part ça, c'était plus divertissant et bon enfant que F&F7, et j'ai même trouvé ça plus sympa qu'Avengers 2 |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.06.15 19:37 | |
| En particulier les deux ados qui sont juste insupportables , surtout le plus grand !
Minuit à Paris: C'est avec un de ses derniers films que je découvre Woody Allen (oui j'ai du retard). Une pointe de romance , une once de fantastique et une bonne dose de comédie caractérisent parfaitement l'ambiance de ce dernier. On suit le voyage d'un couple à Paris et voyons l'homme qui est écrivain tomber sous le charme de la ville au point de ne plus vouloir la quitter. S'en suit une série de péripéties dans le monde de la littérature et il en résulte un film léger , doux , presque poétique et qui fait aimer Paris à à peu près tout le monde ( même à un Marseillais ... ). J'aime beaucoup Owen Wilson , c'est dommage de ne pas le voir dans plus de films , il a une tête sympa ! |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.06.15 5:59 | |
| Vice Versa : Haaa seul Pete Docter connaît la formule pour mélanger humour , mélancolie et intelligence dans un film d'animation (avec Miyazaki quand même).Après Là-haut , nous avons droit à une oeuvre qui métaphorise tout notre subconscient , le fonctionnement de notre pensée , de nos humeurs et de nos émotions en personnages et paysages hauts en couleur. C'est marrant parce que j'me suis moi-même introspecté après le film , à m'imaginer ces petits personnages dans ma tête et à essayer de les gérer ! Dans Vice Versa on se retrouve dans le cerveau d'une petite fille , ce qui évidemment prête plus à l'animation , mais l'idée pourrait nous amener dans toutes les directions! Les émotions personnifiées restent très pures et simples ( Joie/tristesse/colère/peur/dégoût) car elles sont dans la tête d'un enfant , mais elles se forgent et se modifient avec le temps ... Bref , Vice Versa est une représentation de l'évolution d'un être humain à un moment donné , et c'est magique.
Ha oui , le film est précédé d'un court métrage Pixar " Lava " d'environ 5 minutes, qui se présente comme une petite chanson mettant en animation l'histoire d'amour entre deux volcans ... Bizarre dit comme ça , mais j'ai trouvé ça très beau ! |
| | | BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 02.07.15 11:09 | |
| Vu Vice Versa également : Pixar, qui s'endormait un peu, revient en force. Quelle claque. C'est nouveau, frais, ingénieux, touchant. Tous les personnages sont attachants. On retrouve ce côté moralisateur mais pas trop, digne des films pour enfants. Et puis merde, ce film parle de la vie quoi ! Personnifier ce genre de choses, c'est franchement une idée de génie. Une narration parfois un peu répétitive mais OSEF. Je recommande vivement !
Et Lava, j'ai juste adoré, alors que le court métrage se fait lyncher par la critique. J'ai trouvé ça très touchant. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 04.07.15 0:02 | |
| Derniers visionnages en date : Journey To The West, Conquering The Demons : Journey To The West aurait pu être un nanar risible, s'il n'avait pas été signé par Stephen Chow. Le cinéma chinois est assez particulier, surtout celui à grand spectacle. Quand ça se prend trop au sérieux, ça donne un The Guillotines bien barbant, et quand ça joue à l'auto-dérision, l'exagération, que ça multiplie les références dans un délire burlesque et grotesque comme Chow sait le faire, on a le droit à cette œuvre bien hallucinée. C'est tout de même bien en dessous du totalement délirant Crazy Kung Fu (auquel il y a de nombreux clins d’œil), ou du cultissime Shaolin Soccer, mais le film possède son lot de scènes insensées, dans le plus pur style Chow-esque. On retrouve d'ailleurs le même genre de héros un peu raté qui va devenir l'être ultime par la force de son cœur pur. C'est plutôt bien rythmé, même si l'épopée promise par le titre est très minime, tout comme les démons. Et c'est bien souvent kitsch, avec des effets de PS2 et des chorés un peu cheap, qui seraient certainement beaucoup mieux passés en manga ou film d'animation.
Le Géant De Fer : Le Géant De Fer donne finalement l'impression d'être juste un long dessin-animé avec un tantinet plus de moyens que d'habitude. Et ce, à cause d'une animation franchement discutable. Autant, ce robot gigantesque et tout son attirail sont réussis, grâce à l'appui du CGI, notamment lors des séquences d'action ébouriffantes et ingénieuses. Autant, le chara-design est très simpliste, sagement copié des persos Disney, voire même bien moche dans les séquences secondaires. Le scénario n'est pas non plus sensationnel ; tout y est expédié à la va-vite et l'intrigue avance beaucoup de promesses traitées de façon superficielle. Le gosse qui sert de héros est insupportable, et le méchant est tout ce qu'il y a de plus unidimensionnel. Du coup, l'histoire est souvent trop prévisible et facile, et prend pas mal de libertés par rapport à ce qui a été montré précédemment. On peut se dire que c'est en grande partie destiné aux enfant (pas de lecture plus mature), et qu'ils devraient passer un excellent moment, parfois même touchant dans cette amitié avec ce robot extraordinaire.
Projet Almanac : Ce premier film de Dean Israelite rappelle énormément Chronicle, pas seulement pour son aspect found footage au lycée, mais surtout car il met en scène un fantasme absolu d'ado. Après les pouvoirs, c'est ici le voyage dans le temps qui permet à ces jeunes de s'amuser, refaire un contrôle, rattraper une bourde,... tous les petits problèmes du quotidien à cet âge-là. Cela, Israelite sait très bien le mettre en scène, mais dès lors qu'on commence à réfléchir aux différentes lignes du scénario, on se rend compte que le film mange un peu à tous les râteliers. On a le droit à un beau mélange des différentes théories et paradoxes du genre, jusqu'à amener des contradictions, et ce malgré certaines explications. Du coup on pense évidemment à des films bien meilleurs dans le genre : Primer, L'Effet Papillon, Looper,... Par ailleurs, le style found footage n'apporte absolument rien, et est même faussé au cours du film (ralentis, musique, prises de vue). Projet Almanac reste un film d'ado cool, et bien rythmé, si on ne creuse pas trop derrière son principe temporel.
Stardust : Deuxième film de Matthew Vaughn qui assume déjà pleinement son style exubérant à l'écran. Un élément indéniable : l'humour dans ce long-métrage est succulent, tant dans les dialogues que dans les actions des protagonistes, que ce soit explicite, sous-entendu ou de toute autre forme. C'est toujours drôle et bien dosé. Les personnages sont également très travaillés et plein de surprises, à l'instar du capitaine (De Niro), de la sorcière (Pfeiffer), ou du reste du casting qui est brillant (Strong, Danes, Cox). Par contre, malgré le dynamisme de Vaughn, sa patte burlesque, et son originalité, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer et rester dans le film, pendant plus d'une heure. Je ne m'attendais simplement pas à prendre part à ce qui est finalement un conte de fée d'envergure épique. Car le réalisateur l'incrémente superbement dans un univers contemporain, si bien que les éléments fantastiques apparaissent d'abord niais, voire kitsch, avec de se révéler vraiment savoureux. Hormis ses quelques maladresses visuelles et scénaristiques, ce Stardust est vraiment atypique en son genre.
On A Failli Être Amies : En dépit de son titre et de son histoire de crise de quarantaine et d'adultère qui flairent bon la comédie franchouillarde mièvre qu'on nous sert par pelletés tous les ans, ce On A Failli Être Amies se révèle franchement rafraîchissant dans son genre. S'il a tout d'un téléfilm, cause à une mise en scène archi-basique et sans audace, voir les rues et paysages d'Orléans (ma ville d'étudiant) défiler devant la caméra est particulièrement chouette. Par ailleurs, Anne Le Ny parvient à rendre son long-métrage léger et amusant, notamment grâce à une distribution d'acteurs très sympathiques. Karin Viard se montre souvent drôle, Roschdy Zem offre la figure bienveillante, et Emmanuelle Devos est toute en frivolité. L'humour n'est pas putassier comme à l'accoutumée, et généralement bien amené, spontanément au détour des répliques, de ce joli trio. On apprécie aussi la simplicité du film, qui n'en fait pas des caisses, et maintient son histoire cadrée. Au final, On A Failli Être Amies est sans prétention ; il se montre même très agréable à suivre, et parfois attachant de par son casting.
Wolfman : Wolfman rappelle les films de monstres des années 30-50, avec les moyens d'aujourd'hui pour les effets spéciaux. En cela, on peut dire qu'il réussit certainement à retrouver cette ambiance d'épouvante d'un autre siècle, surtout qu'il est basé sur le film Le Loup-Garou, sorti en 1941. Mais ça ne suffit pas. Le montage est chaotique, l'histoire peine à captiver, et les tentatives d'étayer les psychologies se soldent par du temps d'écran vain. Malgré son casting de choix pour une production de ce genre (Del Toro, Weaving, Hopkins, Blunt), le long-métrage ne convainc pas et les prestations sont en demi-teinte. Par ailleurs, la musique d'Elfman est fade, se basant trop sur d'anciens travaux. Et la photographie nocturne accumule les filtres cheap, comme tous les films de monstres nouvelle génération d'Universal. Johnston ne lésine pas sur les effusions de sang et chairs mutilées, mais ce sont des plans faciles, tout comme les jumpscares à répétition qui finissent par agacer. En somme, Wolfman tente de récréer un certain romantisme néo-gothique, et sombre malheureusement vers le kitsch.
Joyeux Noël : Il s'agit certainement d'une des plus belles productions françaises des quinze dernières années. Apparemment, le sujet est plus ou moins tabou dans le corps militaire, ou plutôt l'état-major. Il parle, en effet, de cette trêve entre les troupes françaises, britanniques et allemandes qui eut lieu au moment de Noël, lors de la Première Guerre mondiale, en décembre 1914, sans concertation des supérieurs. Ce fut un beau moment, humain, superbement mis en image par Christian Carion, qui a fait un travail de fond assez riche. La multiplicité des points de vue est bienvenue puisqu'elle permet de ne pas prendre parti en montrant le sentiment dans chacune des tranchées. On note tout de même quelques scènes un peu trop comiques, ou bien Danny Boon qui gâche chaque séquence où il ouvre la bouche. C'est finalement un film de guerre assez pacifiste, avec de belles prestations, pour un événement qui devrait être célébré plutôt qu'évincé de l'histoire. Surtout qu'il est filmé et ressenti sans connotation de mutinerie, mais tout simplement issu d'une humanité trop souvent oubliée.
Zéro De Conduite : N'ayant guère de références en cinéma français des années 30, l’œuvre paraît évidemment rudimentaire. Les plans sont grossiers, le montage brut et inesthétique, et comme on est dans les débuts du cinéma parlant, on a le droit à une bande-son mi-parlée, mi-muette, vulgairement superposée aux images. Honnêtement, ce n'est pas confortable à suivre, tant l'image vacille et le son dissone. Le film est surtout connu pour son interdiction de projection durant douze ans, considéré comme "antifrançais". Avec un peu de La Guerre Des Boutons dedans, il met en scène un groupe de collégiens mettant à sac leur école et le corps professoral, en faisant des clins d’œil à Chaplin, tout en singeant l'autorité. Les adultes bien pensants craignaient donc de l'effet de l’œuvre sur leurs chères têtes blondes. Au final, c'est plus un collage de sketchs, et c'est marrant de voir les coutumes scolaires de l'époque, même s'il doit y avoir mieux sur le sujet. Il a d'ailleurs servi de base au film If... de Lindsay Anderson, sorti en 1968, année des plus importantes révoltes étudiantes.
Mondwest : Écrit et réalisé par l'auteur de Jurassic Park, ce n'est donc pas très étonnant d'y voir des similitudes, quand bien même ce film arrive vingt avant celui des dinosaures. On retrouve notamment ce parc de haute technologie qui permet au visiteur de revivre une ère passée (Rome antique, Far West, Moyen-Âge), et interagir avec des robots ultra-sophistiqués. Bien entendu, le système informatique finit par déconner, et le film donne vie à un androïde "terminator", dix ans avant qu'il n'envahisse les écrans. Par contre il est joué par Yul Brynner, implacable, et n'a aucun capital sympathie. Le film de Michael Crichton est assez amusant au début, et ses promesses d'aventures passées laissent rêveur. Si l'image est vieillotte, les effets spéciaux restent efficaces et convaincants. Malgré quelques indices au cours de la première heure, le long-métrage prend bien son temps avant de basculer du parc touristique au parc d'horreur. Par la suite, les événements s'enchaînent alors bien trop vite. Néanmoins, Mondwest reste un bon moment de cinéma oldschool, et même précurseur sur de nombreux points.
Black Death : Quatrième film pour Christopher Smith qui exporte ici le mysticisme de son superbe Triangle au Moyen-Âge, pour une ambiance beaucoup plus sombre. En pleine période de peste noire et croisades contre les hérétiques, Smith opte une nature dévastée, avec de magnifiques plans et une photo froide et désolée. Au début du film, on pense plus à Valhalla Rising, surtout avec ces scènes de brutalité et d'horreur cinglantes. C'est dommage que la caméra ne soit pas aussi bien tenue dans les séquences d'action, un peu brouillonnes. Côté acteur, le regard bleu perçant d'Eddie Redmayne et l'ensorceleuse Carice van Houten élèvent le film. Notons aussi Sean Bean, dans un rôle en retrait, et le baroudeur Johnny Harris qui fait toujours sensation à l'écran. Entre fanatisme religieux, manipulation, et propres désirs, le long-métrage prend vraiment un tournant bénéfique à l'arrivée au village supposément impie, laissant alors la foi chrétienne s'imposer davantage dans le récit, et rendant le film plus hypnotique, notamment grâce à sa violence viscérale et son thème musical obsédant.
BloodRayne : Première - et très certainement dernière - expérience d'un long-métrage d'Uwe Boll, fier de montrer qu'il est le niveau zéro du cinéma. Pire qu'un film d'amateurs, la mise en scène est ennuyeuse, avec une photo inexistante, et des ralentis et flashbacks hideux. Aucun dynamisme, non plus, dans le montage, ni dans cette bande-sonore affreusement pauvre. Du coup, l'action est fade, avec des chorégraphies tout bonnement risibles. Costumes moches, coupes de cheveux honteuses, accessoires ridicules, épées en aluminium ; c'est du grand délire d'une production ratée à tous les niveaux. Et que la fille de Charlie Chaplin joue là-dedans doit bien faire retourner son père dans sa tombe. Sans rien devoir à leurs parents, Ben Kingsley et Michelle Rodriguez se déshonorent tout seuls en signant chez Uwe Boll ; le jeu d'acteur est nullissime, et les dialogues bien pires. Adaptation bidesque de jeu vidéo oblige, l'histoire est inintéressante, ramassis d'une mythologie de vampires incompréhensible, ou tellement daubesque que BloodRayne peut se targuer d'être un navet total.
Les Herbes Folles : À 86 ans, le très estimé Alain Resnais offre une des œuvres les plus originales et inventives du cinéma français actuel. Une mise en scène précise et vivifiante, garnie de séquences visuelles étonnantes qui permettent de peaufiner cette ambiance singulière, parfois surréaliste. Innovant sur la forme et le fond, le récit est quelque peu déstructuré, avec une notion du temps relative imagée dans de superbes plans séquences. Le jeu sur les couleurs est succulent lorsqu'il s'aligne aux émotions des personnages, qu'on prends d'ailleurs vite d'empathie. Dussollier est génial, Azéma lui rend la pareille dans son excentricité, et Consigny, Devos et Amalric sont très appréciables. Avec leurs caractères bien marqués, il ressort un naturel certain de ces dialogues exquis, de leurs pensées et pulsions rendues centrales face à ces innombrables incidents. Sur fond d'une bande-son légère et jazzy, s’autorisant quelques extravagances, dans Les Herbes Folles tout peut arriver, ce qui ouvre la porte à l'absurde, et ne rend le film que plus amusant, intrigant, haut en couleurs et d'une rare vigueur.
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