2 affiches de Warcraft dévoilées à la Comic-Con ! L'affiche de Lothar est absolument magnifique ! Celle de Durotan me laisse sceptique, son visage est assez étrange par rapport à ce qu'on peut voir en jeu. Un trailer sera probablement diffusé dans la nuit, pas sûr qu'il soit disponible sur internet.
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.07.15 1:19
L'orc est dégueulasse quand même.
Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.07.15 13:48
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.07.15 15:35
Le trailer a l'air monstrueux. David Ayer est un excellent réalisateur. Et même si c'est la réponse commerciale de DC par rapport au succès de Marvel, et que ce n'est pas forcément fait avec les meilleures intentions du monde, je trouve qu'il y a un niveau de qualité vraiment supérieur chez DC.
RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.07.15 17:42
En une phrase il pète tout le Jared
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.07.15 22:03
Comme y a pas grand chose de plus en news du Comic Con, moi je mets mes derniers visionnages : The Gambler : Rupert Wyatt a bien compris le statut clé d'une bande-son sur une œuvre ; c'est pourquoi il accorde la sienne à la perfection pour rythmer et ambiancer son film, entre compos originales et morceaux Pop/Rock/Funk de choix, dont les plages très cinématiques de M83 qui élèvent n'importe quelle scène. Dans ce remake de Le Flambeur, Mark Wahlberg a de sacrées épaules tant il porte de scènes à lui tout seul, entre ses monologues cash et le jeu de son personnage mi-blasé, mi-inconscient, qui ne vit que pour les jeux d'argent. S'ensuit alors deux heures funs et tendues autour de cette addiction où, endetté jusqu'au cou, il préfère creuser toujours plus son trou avec insouciance. Dynamique et stylisée, l’œuvre est assez complète et va même jusqu'à poser des réflexions sur la nature humaine. Vigoureusement mis en scène, appuyé de nombreux choix artistiques dans les cadrages, le montage ou la composition des plans, The Gambler est un film de gangster classe et son protagoniste à la langue bien pendue amuse en prolongeant toujours miraculeusement son espérance de vie.
En Route !: Malheureusement, En Route ! est une très nette régression de la part de DreamWorks Animation qui ont du mal à garder une qualité constante dans leurs productions. Ici, le scénario est bête et fainéant, se reposant sur des scènes "cools" mais incohérentes dans la trame globale du film. Par ailleurs, l'animation est basique et très colorée, avec une mise en scène mollassonne, une absence de rythme et des pièces musicales pauvres en dehors des tubes Pop/Electro/Rihanna faciles. Dommage, car il y a de bons sentiments, un climax assez fort en spectacle et d'autres bonnes idées, notamment avec ces extra-terrestres qui changent de couleur selon leurs émotions. Néanmoins, cette ribambelle de petits êtres caoutchouteux fait bien trop penser aux Minions dans toute leur agitation. Et puis, l'humour n'est vraiment pas très recherché, avec des gags qui font rarement sourire. En fait, le film parle beaucoup trop pour rien, ce qui le rend aussi extrêmement prévisible. Basé sur un livre pour enfants, DreamWorks en a fait un film pour enfants, pour très petits enfants.
The Guard : Ce qui aurait pu être un habile thriller psychologique et dramatique n'est finalement qu'un petit film indépendant au ton froid et dur, qui cherche par endroit à dénoncer tout en ne se mouillant pas des masses. Effectivement, l'action se passe au camp X-Ray, soit le centre de détention de Guantánamo. On y voit donc des mesures de punition violentes, et des détenus plus humains qu'on veut bien nous le faire croire. À vrai dire, les deux heures sont assez longues, et parfois ennuyeuses, tant il y a des scènes à rallonge et plans inutiles. Le film n'est pas foncièrement mauvais, mais on sait pertinemment ce qu'il veut nous montrer. Kristen Stewart s'en sort bien en actrice lead même si on a l'impression qu'elle est gênée à chaque fois qu’elle joue. Face à elle, Peyman Moaadi est bon en prisonnier, mais son personnage est trop classique. Du coup, il y a un peu d’ambiguïté qui traîne, sauf qu'elle n'est pas exploitée. Tout comme la suprématie de la hiérarchie militaire sur ses soldats féminins. Le long-métrage manque aussi d'une réelle tension et d'un véritable apport dramatique.
Night Run : Avoir deux ténors tels que Liam Neeson et Ed Harris est assurément un atout pour Jaume Collet-Serra et son film de vengeance classique, basé sur une vieille amitié que les deux acteurs marqués représentent adéquatement. Dans la lignée des récents John Wick et The Equalizer - où un ancien professionnel du milieu décide de mettre de nouveau ses talents à exécution - ce Night Run se montre déjà plus consistant que Non Stop, grâce à un rythme et une action bien tenus qui évitent les trop gros temps morts. La diversité des décors aide également, et les progressions de cordes et percussions nerveuses de Junkie XL apportent un certain cachet aux séquences d'action. Il y a quelques effets de réalisation en travelling superflus et quelques facilités, comme les protagonistes recherchés par toute la police qui se rendent tranquillement où ils veulent en ville. Et Jaume dévoile vraiment toutes les intentions de ses persos, ce qui ne laisse guère de surprises. Néanmoins, la mise en scène est carrée, et l'ambiance plutôt bonne. Et du Fossoyeur au Croque-Mitaine, il n'y a qu'un pas.
Visiteurs Extraterrestres : C'est donc de ce film que vient la séquence de torture extraterrestre la plus dérangeante du genre. Dix minutes comateuses, plongées entre déambulation hallucinée et horreur d'un autre monde. C'est clairement le point d'orgue du film, dans une ambiance cauchemardesque et des décors poisseux que n'aurait pas renié H. R. Giger. Autour de ce passage marquant, on a droit à un film plus classique, qui va rester sur l'ambiguïté, même si on nous montre des images venues d'ailleurs dès le début. Basé sur des témoignages des années 70, le film s'adresse davantage aux amateurs d'ufologie. Il fait aussi dix ans de plus que son âge et lorgne en grande partie vers le procédurier, et l'enquête sur ce groupe d'amis que personne ne croît, évidemment. Dommage que Robert Patrick n'ait pas mieux géré sa carrière par la suite, car il en impose avec une barbe. Si la part alien reste très obscure et mince, le mystère l'entourant lui permet néanmoins de tenir la route et d'en faire un très bon film de genre qui préfère la suggestion à la démonstration excessive.
Un Illustre Inconnu : C'est dommage de devoir préciser ce genre de détails, mais le cinéma de notre pays est tellement nivelé par le bas qu'on reste toujours méfiant envers une production française moderne. Il est alors bon de le souligner lorsqu'un film tel qu'Un Illustre Inconnu se montre ambitieux, original, et impeccablement maîtrisé. Matthieu Delaporte met en scène un drame psychologique aux intonations de thriller, noir et mélancolique, emmené par un Mathieu Kassovitz grandiose qui habite littéralement ses personnages. Car c'est ce que le film raconte : l'histoire d'un homme qui ne se sent exister qu'en vivant la vie d'autres personnes. Maquillage, prothèses, perruques, analyse physionomiste, effraction de domicile, tous les moyens sont bons pour que le perso de Kassovitz s'imprègne d'une autre existence, et dédie sa vie à cet art. Pour autant, il n'en est pas maître, et se retrouve souvent pris à son propre jeu, par excès de confiance. Le film devient ainsi tortueux, parfois malsain, mais demeure brillant et fascinant, adoptant un ton satirique en mettant en scène le malaise de cet homme.
ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.07.15 12:43
Je sens que ce Joker-là va nous mettre une grosse claque dans noggle !
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.07.15 22:36
Suicide Squad en HD
Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 14.07.15 13:38
Je pense que je vais aller voir ce film juste pour Jared Leto !
Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 14.07.15 16:54
Bande annonce très classe ... Tout comme le maquillage de Jared !
Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 15.07.15 13:30
L'extrait de warcraft diffusé à la comic con a fuité ! https://vid.me/ijlx
Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 15.07.15 20:03
Pas du tout fan de l'apparence des orcs !
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 15.07.15 21:10
Je vais dire comme le mec dans la vidéo, pour l'instant ça ne me botte pas. Déjà que je connais pas l'univers, et ça a l'air d'être full CGI.
Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 15.07.15 22:46
Pas convaincu, ptet que ce passage n'est pas fini
Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 15.07.15 23:28
Pareil que vous pour l'instant ... Par contre je confirme que Jared a l'air de s'être très bien approprié le rôle ! De même pour Margot Robbie et Harley Quinn
Micox Vomicox
Age : 29 Nesquik : 40 Nombre de messages : 2072 Date d'inscription : 11/10/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 16.07.15 0:17
J'ai beau ne pas être fan et connaisseur de l'univers DC, ça me fait quand-même envie !
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.07.15 18:47
Le prochain Iñárritu a l'air phénoménal ! Mise en scène de ouf, photographie à tomber, acteurs habités, et un design sonore puissant.
Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.07.15 12:45
omg il a l'air ouf.
Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.07.15 1:30
The Conjuring : Le film qui pourra peut-être me faire envisager de regarder l'Exorciste car il paraît qu'il reprend les mêmes codes .Ce film est vraiment terrifiant , putain ! Et j'me suis surpris à l'apprécier , car l'effet d'angoisse grandissant est tellement bien maîtrisé , l'utilisation des ombres , le choix de montrer ou pas les esprits , le fait qu'on ne sache jamais ce qu'il va se passer et d'où ça peut venir ... Du lourd si on est fan du genre , et pour les autres , faut s'accrocher
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.07.15 13:34
Vu Ant-Man jeudi dernier : Marvel ou l'art de la déception. Après la consécration Avengers, la Maison des Idées est partie ultra-confiante dans une phase 2 assez honteuse, hétérogène et peuplée de nombreux problèmes de production, pour la conclure pauvrement par Ant-Man, un film d'introduction classique. Tout y passe. L'exposition du héros (Scott Lang), ses sidekicks, sa famille, son mentor, et la famille de ce dernier également. Si le concept du passage de flambeau est intéressant et permet d'ancrer davantage la mythologie du super-héros, il est mal exploité et nous inflige une bonne heure mollassonne, qui pèche par son manque de rythme et de fluidité, en nous resservant des gags prévisibles, un humour excessif et forcé, ainsi que du mélodrama typiquement Disney-ien. Le ratio 1.85 n'aide pas non plus à chasser l'impression d'un téléfilm dans ces moments. La mise en scène reste très sommaire, malgré un petit effort côté photographie et, question bande-son, c'est aussi très pauvre, avec quelques morceaux Funk en faire-valoir, un peu comme pour les Gardiens.
Même les premières scènes miniatures écument tous les clichés de Fourmiz ou 1001 Pattes. Ces scènes à petite taille sont l'essence du long-métrage et, si correctes pour la plupart, elles accusent un trop plein de CGI dans les décors et les fourmis de compagnie, à tel point que l'action millimétrique a parfois plus de mal à convaincre que celle de L'Homme Qui Rétrécit, sorti en 1957. Ici, tout dépend trop des FX irréguliers, cachés tant bien que mal par quelques flares, flous de focus, et autres filtres visuels. On ressent aussi un aspect tutoriel de jeu vidéo lorsque Pym guide Lang dans l'oreillette, ou bien à travers les persos qui pensent constamment tout haut, comme si le spectateur ne pouvait pas interpréter un plan silencieux.
On remarque tout de même que les acteurs semblent s'amuser, et s'investissent jusqu'à l'émotion. Evangeline Lilly reste un peu trop passive, et Paul Rudd n'affiche pas non plus une sacré palette, se contentant de faire des vannes en mode cool, comme un Star Lord du pauvre. Par contre, Michael Douglas y croit et Corey Stoll, à défaut d'être le méchant sous-exploité habituel, a quelques bons passages de vilain. Les costumes rendent aussi admirablement bien à l'écran, dans leur concentré de technologie futuriste et textiles classieux. Une grande partie du film repose sur les talents de voleur de Lang, sous la houlette de Pym senior. De ce côté (préparation, exécution,...), c'est à nouveau très basique ; un melting pot soft de tous les films de casse du genre Ocean's 11 ou Braquage À l'Italienne, non dénué de quelques scènes sympathiques, dont un gros clin d’œil à Avengers via un caméo très chouette du Faucon, dans une séquence toute droite sortie des comics.
Et, après un démarrage fastidieux, à 30-40 min de la fin, le film parvient enfin à trouver une harmonie plaisante et devenir le long-métrage héroïque et fun que l'on attend depuis l'apparition du logo Marvel. Ant-Man est alors garni de répliques et gags vraiment drôles (celle du chien est à tomber), ainsi que de bonnes trouvailles visuelles pour les scènes d'action finales. Le contrecoup étant, bien entendu, que tout est très prévisible et balisé depuis l'exposition initiale, même si les scénaristes arrivent à y glisser quelques surprises pour conclure le long-métrage sur une note positive. Ce qui ne rend pas forcément plus confiant pour le futur du MCU, car c'est toujours Marvel, ses gros sabots, et ses films moulés à la chaîne, mais Ant-Man nous montre qu'il y a encore quelques bonnes idées qui traînent et la possibilité de s'amuser un minimum, même devant les cas les plus désespérés.