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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 14.08.15 23:37 | |
| j'en viens. ça reste un bon divertissement, un bon film d'action qu'il faut bien evidemment pas commencer à dissequer, un Tom Cruise en bref. Coté humour : je l'ai trouvé plus subtile, disseminé avec parcimonie ce qui ne m'a pas gené. Ceci dit, pour moi, l'humour dans un film d'action décridibilise le film qui pour moi doit etre serieux pour en faire un vrai bon film. L'humour est pour les comedies. |
| | | Nostromo VIP
Age : 29 Nesquik : 16 Nombre de messages : 1045 Date d'inscription : 15/04/2015
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 15.08.15 18:17 | |
| Mad Max : Fury Road Je n'ai pas le talent critique de Cyber, alors je ne dirai qu'un mot: Génial Un bonne grosse scène d'action de 2 heures qui réussi parfaitement sa mission de divertissement |
| | | LinkinFan Incollable
Age : 26 Nesquik : 15 Nombre de messages : 664 Date d'inscription : 30/04/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 16.08.15 23:27 | |
| Pour ma part, je viens de mater Gone Girl. Bon Dieu que ce film est pessimiste, malsain, dérangeant! Une vision bien noire du couple et une critique acerbe sur la pression des médias, tout simplement un long-métrage magistral, permettant -encore une fois- à Fincher de prouver toute l'étendue de son talent. Tout au long du film tu es dérouté, tu suis la vie de Nick, le mari que tout accuse de meurtre puis tu découvres des trucs et là une seule question naît dans ton esprit: quelle va être la finalité de tout ça? Et pendant les 15/20 derniers minutes, tu ne fais plus que simplement suivre le film, tu le subis. Ce qu'il se passe à l'écran est tellement illogique que ça en devient même presque troublant, tu sais que la fin du film approche et pourtant rien n'a l'air de se résoudre. - Analyse de fin:
A la fin, malgré ce qu'a fait Amy, malgré qu'elle ait voulu envoyer Nick en prison, qu'elle ait tué son petit-ami de l'époque, Nick reste tout de même avec elle. Non pas parce qu'il est sous l'emprise de sa femme ou parce qu'il se dit être obligé d'assumer le fait d'être père mais bien pour paraître comme l'homme idéal auprès des médias et de l’opinion public. En effet, il a été tellement exposé aux médias que maintenant il sait que le moindre de ses faits et gestes seront passés en revue à la télévision et dans la presse.
Il y a une phrase que dit Amy vers la fin du film que retient toute mon intention: "La seule fois où tu t'es pas détesté, c'est lorsque t'aurais fais n'importe quoi pour plaire à cette connasse [Amy]". A l'écoute de cette phrase, Nick comprend qu'en acceptant à nouveau de ne plus être lui-même et de donner l'illusion au monde du mari idéal, il pourrait à nouveau s'aimer. C'est là qu'on comprend qu'en fin de compte Nick n'est pas si saint d'esprit que ça. Le film se termine donc après nous avoir présenté la vie d'un couple de futurs parents, qui ne s'aiment plus et qui font chambre à part mais qui se nourrissent l'un de l'autre de leur folie pour avoir l'air d'un couple idéal et pour être heureux. Une vie de couple faite d'illusions et de faux-semblants.
J'ai vu le film 3 fois en 2 jours rien que pour saisir toutes les subtilités et comprendre la fin. Si l'un de vous à vu le film, j’aimerais bien avoir son avis ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.08.15 0:03 | |
| Je l'avais vu à sa sortie. Je t'épargne le paragraphe qui fait les éloges de la mise en scène, et d'un film globalement bon, et j'te remets plutôt mes points de déception au visionnage : - Citation :
- Néanmoins, c'est le développement de cette dite histoire qui entache le film. Effectivement, ce genre d’œuvre cérébrale, riche en indices, informations, s'étant construite pendant aussi longtemps et s'étant déjà illustrée par quelques révélations choc, ne peut que se clore par un dernier acte totalement bouleversant. Si, d'un point de vue émotionnelle, celui de Gone Girl peut s'en approcher de par les enjeux suggérés, en terme de résolution d'intrigue même, il est franchement décevant. Car les ficelles sont, en fin de compte, dévoilées bien trop tôt et, lorsque le film se termine, il donne tout simplement l’impression d'avoir installé tous les éléments pour que Gone Girl puisse continuer pendant deux heures encore, dans une optique bien plus psychologique et malsaine. Par ailleurs, il y a également ces situations incohérentes, ou plutôt invraisemblables, qui apparaissent de part et d'autres, dans le simple but de satisfaire les thèmes originels du livre à l'écran - le mensonge et le vice des médias, entre autres - dont la critique manque vraiment de subtilité. En définitive, Gone Girl s'avère être un réalisation très machinale de la part de Fincher, incontestablement supérieure en ce qui concerne la mise en scène, mais dont la non-fin laisse malheureusement un goût d'inachevé de la part d'un esprit habituellement si tortueux et pervers.
Sinon je trouve ton analyse assez juste par rapport à mes souvenirs, même si je me rapelle pas trop qu'il y avait tant d’ambiguïté que ça. |
| | | LinkinFan Incollable
Age : 26 Nesquik : 15 Nombre de messages : 664 Date d'inscription : 30/04/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.08.15 0:39 | |
| C'est vrai qu'au vu de la tournure que prenaient les événements vers la fin du film je m'attendais à un final explosif - Spoiler:
par exemple à ce qu'Amy tue son mari, ou l'inverse
mais quand on y réfléchit, qui n'attendait pas un final de ce genre? En finissant son film de la sorte, Fincher fait un joli pied de nez à son public qui attendait un twist final ou autre truc du genre. Et personnellement, j'ai ressenti un malaise plus important à la fin de ce film qu'à la fin de Se7en par exemple ! Mais ça n'engage que moi évidement. Pour ce qui est du manque du subtilité, je suis un peu d'accord. Il y a un notamment une scène (assez anecdotique mais tout de même) où une journaliste diffuse des images de Nick avec sa sœur et sous-entends des rapports incestueux. J'ai trouvé ça vraiment gros, un peu comme toutes les interventions de cette même journaliste d'ailleurs. Enfin, pour la fin je me prend peut-être un peu trop la tête mais au bout de 3 visionnages j'ai vraiment ressenti ce que j'ai écris plus haut, pour moi le final va bien au delà des simples conséquences de la pression médiatique et fait appel à des éléments plus subtils et dramatiques. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 113 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.08.15 0:56 | |
| Il fait parti de ma liste de films à voir celui-là, et déjà que j'avais reproché à Zodiac d'avoir un semblant de non-fin ( même s'il n'y avait pas d'autre solution vue l'histoire ) , j'espère que Gone Girl me ne laissera pas le même arrière-goût ! Dans la maison : C'est avec un grand plaisir que je constate que même des films français qui ont tout pour être classés dans le panier stigmatisé et terne des films d'auteur chiants se révèlent, avec grande surprise, originaux et puissants. On suit l'histoire de Germain ( écrit pour Luchini, comme beaucoup de ses rôles ), professeur de français d'un lycée public tout à fait normal et de son élève, Claude, qui profite d'un exercice de rédaction demandé par son prof pour entamer une histoire qui met en scène son intrusion dans la famille d'un élève et les péripéties qui s'en suivent. Ce qui est intéressant dans ce film est la dualité entre le réalisme brut d'une vie de lycéen classique et l'extravagance des écrits de l'élève qui donnent une autre couleur à ce que, nous-mêmes, avons connu : la routine de l'école, les sorties et les thèmes basiques des ados. Ici, tout est contourné pour laisser place à l'écrit du jeune homme et à son évolution. Cependant, on peut parfois s'entremêler les pinceaux entre réalité et fiction tant toutes deux ( sauf exceptions ) peuvent être crédibles. Mais ce film est doté d'une qualité assez unique et qui lui donne toute sa valeur : il donne envie d'écrire. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.08.15 9:11 | |
| J'avais bien aimé Dans La Maison ; d'ailleurs je m'étais dit qu'il faudrait que je regarde plus de films d'Ozon. Sinon j'ai découvert quelques films français assez intéressant ces derniers mois, qui montrent bien qu'il reste des cinéastes de qualité par chez nous. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 113 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.08.15 17:54 | |
| Bah oui c'est rassurant de voir quelque chose de frais comme ça |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.08.15 12:24 | |
| On s'est tapé les don camillo, la cuisine au beurre... cet été. Mon fils de 13 ans s'est régalé. |
| | | LinkinFan Incollable
Age : 26 Nesquik : 15 Nombre de messages : 664 Date d'inscription : 30/04/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.08.15 1:43 | |
| Je me suis refais la trilogie the dark knight, je me rappelais plus que j'adorais cette trilogie à ce point Même si toujours une petite déception pour le dernier volet quand je pense à ce qu'il aurait dû être. Ce que je trouve dommage c'est qu'on ne mentionne aucune fois le Joker et qu'on n'y fasse jamais référence ^^ |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.08.15 9:31 | |
| Ce que je reprochais au 3 c'est comme l'avait dit Cyber, on avait plus l'impression d'être à new york qu'à Gotham et ça tuait un peu l'immersion.
Sinon vu Mad Max Fury Road, excellent et la musique est terrible ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.08.15 12:28 | |
| Yes, Mad Max Fury Road c'est une sacrée bombe ! |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 113 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 28.08.15 3:47 | |
| Inglourious Basterds : On est quand même face au roi du défouloir. Trois ans avant la vengeance d'un esclave envers ses colonialistes aux Etats-Unis, nous voilà en compagnie d'une armée juive dont le seul but est de buter du nazi. De tels sujets, tout en modifiant l'histoire comme on aurait tous aimé qu'elle se passe, deviennent très satisfaisants Un bon Tarantino de temps en temps ça fait quand même pas de mal |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 28.08.15 13:05 | |
| J'ai regardé The Giver par hasard sur les conseils d'une amie, le concept est vraiment cool (les souvenirs ont été effacés, plus de sentiments ni d'émotion dans le monde, sauf pour certains élus qui se souviennent du passé et sont chargés de le garder), c'est bien fait, jolie, un peu expédié vers la fin du film mais sympa.
Une brève histoire de temps aussi qui m'a pas transcendé non plus mais dont je peux comprendre les récompenses pour l'acteur principal, il est ouf !
Vu aussi Connasse, princesse des coeurs, sans commentaires à part quelques petits moments funs.
Revu Libre et Assoupi, une perle ce film. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 113 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 29.08.15 4:25 | |
| Le Tombeau des Lucioles : C'est avec un film d'animation crève-coeur que je découvre l'immensité et la diversité du cinéma japonais. Pas du tout destiné aux enfants, nous suivons l'histoire de deux frères et soeurs esseulés et tentant de survivre en pleine seconde guerre mondiale. Mêlant réalisme et drame, il est très difficile de ne pas rester insensible devant le destin de ces enfants et de ne pas s'indigner devant la froideur de certains personnages durant la guerre. Le décor est sublimement représenté et donne un élan poétique à l'oeuvre. C'est aussi intéressant d'avoir le point de vue d'un japonais sur une guerre qui aura inspiré un "bombardement" de films Hollywoodiens, mais ce qu'on en retient y est malheureusement similaire : plus jamais ça, putain. Il n'empêche que celui-ci est peut-être le message de paix et d'anti-guerre le plus puissant. |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.15 15:28 | |
| Le tombeau des lucioles on me l'avait survendu, du coup je l'ai pas trouvé si ouf que ça, c'est bien fichu ça m'a pas captivé (les anims asiatiques/mangas m'ont jamais branché, ça joue surement !)
J'ai vu The Wedding Ringer (Témoin à Louer) sans convictions, bah c'est suuuuper fun ! |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 113 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.15 19:50 | |
| Ca me branche pas tellement d'habitude ( j'ai pas réussi à finir Princesse Mononoké par exemple ), mais je trouvais que celui-ci se démarquait un peu. Après j'ai pas chialé mais ça reste assez destructeur |
| | | simbaud Membre du groupe
Age : 29 Nesquik : 13 Nombre de messages : 1517 Date d'inscription : 23/06/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.15 20:11 | |
| Moi Princesse Mononoké c'est le seul que j'ai vu |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.15 22:29 | |
| Récap des derniers visionnages : Dark Places : Après Mad Max, Nicholas Hoult et Charlize Theron se retrouvent dans un mystérieux Thriller tiré du roman Dark Places de Gillian Flynn, auteure de Gone Girl. Son style d'écriture transparaît assez rapidement à l'écran, notamment dans sa façon de construire son intrigue à rebours, avec un événement obscur présenté dès les premières minutes qui s'élucide par flashbacks révélateurs et rencontres de "témoins", allant alors à contre-sens de l'idée première établie. Ce n'est cette fois pas Fincher qui colle au ton froid et dramatique de l’œuvre mais le Francais Gilles Paquet-Brenner. Le style reste formel, cherchant par moment la touche Fincher-ienne, mais suffit pour le long-métrage. On peut reprocher un développement trop méthodique et balisé du scénario et ses révélations qui, comme dans Gone Girl, pose un peu ses conclusions en avance et gâche alors la force des scènes suivantes. Du coup, la résolution paraît un peu rapide. À défaut d'être intense, ce Dark Places réussit au moins à être intrigant à travers ses acteurs - bons (Theron, Sheridan, Grace Moretz) - et une bande-son bien dosée.
Out Of Africa : Basé sur le mémoire de l'auteure danoise Karen Blixen sur sa vie au Kenya, Out Of Africa est tout du film romantique américain à l'ancienne (1985), porté par Meryl Streep et Robert Redford, très calibré pour les récompenses et souffrant d'une longueur excessive (2h40). L'histoire ne passionne guère, car il n'y a aucun but, que les personnages restent superficiels et que le rythme patauge dans une sorte de collage de scènes de vie. On y voit Karen s'amouracher de tous les hommes qui croisent son chemin, Karen indécise, Karen qui s'occupe des natifs et de sa plantation de café, Karen qui semble constamment insatisfaite... Ce n'est pas très intéressant, et heureusement qu'il y a les merveilleux paysages d'Afrique, souvent portés par la superbe musique de John Barry. Du coup, autant regarder un documentaire. En soi, ce n'est pas un mauvais film. Il est bien fait, les acteurs sont bons, et il tente de poser des questionnements sociaux et géopolitiques. Ça reste un film d'époque assez machinal, fort d'un cadre dépaysant, mais on ira pas plus loin.
Killers : Un petit thriller indonésien-japonais réalisé dans la droite lignée des cinéastes sud-coréens experts dans le genre. C'est plutôt bien mis en scène ; la réalisation est propre avec quelques effets de style et une photo froide, parfois macabre, qui colle au sujet. Les acteurs sont aussi bons, dans leurs rôles de (pseudo-)psychopathes, et ont tout loisir de s'étaler sur un scénario travaillé. Toutefois, du concept de base du film qui voyait une concurrence entre deux tueurs pour devenir le meilleur - une idée déjà bien malsaine - l'intrigue est devenue plus classique, se basant sur un jeu d'influence. Du coup, pour agrémenter, on a quelques scènes type torture-porn explicites généralement dispensables. Comme d'habitude avec le cinéma asiatique, on a également un rythme bien fluctuant, entre scènes de vie et de famille pour creuser les personnages, et séquences de pure tension et d'horreur. Notons également beaucoup de facilités et de clichés autour des persos. Du coup, malgré quelques surprises, on sent que le film veut juste choquer dans son visuel et son histoire.
The Tower : Effectivement, The Tower s'inspire en grande partie du classique La Tour Infernale mais, trente ans après, quel problème y a-t-il à en faire une redite moderne ? Très certainement le plus américain des films coréens, le long-métrage, s'il est un peu long à démarrer après trente bonnes minutes d'exposition, surprend par la suite par son rythme haletant et efficace. Kim Ji-hoon épate par son excellente gestion de l'action et l'utilisation opportune d'un maximum d'effets pratiques, mêlés aux CGI, pour rendre le désastre plus crédible. Le décor est très bien exploité et le réalisateur parvient à vraiment nous plonger au cœur de ce brasier de 120 étages, riche en détails et réalisme, en y incluant des scènes de panique et d'horreur tangibles (ascenseurs, débris...). C'est étonnant que le film ne soit pas en 3D tant plusieurs séquences bénéficient d'une jolie mise en scène toute en slow-motion et pyrotechnie, plutôt innovante. Même le drama autour des persos est bien géré, dans une ambiance globale de chaos, avec juste ce qu'il faut de cet humour coréen atypique.
Royal Affair : Drame historique mis en scène par Nikolaj Arcel, abordant la révolution autour de la monarchie danoise à la fin du 18ème siècle, autour du roi Christian VII, mentalement dérangé. Le film captive grâce à son environnement royal (intérieurs, costumes,...), filmé avec élégance mais aussi une certaine légèreté et mélancolie, qui évite ainsi le caractère pompeux habituel des récits de cette époque. Appuyé par une belle photographie, et une jolie bande-son, le long-métrage évolue ainsi dans un rythme fluide et prenant, au gré des relations entre les personnages. Mikkel Følsgaard rend justice aux accès de folie du roi, tandis que l'histoire est davantage centrée sur cette relation extraconjugale entre la reine Caroline-Mathilde et le Dr. Johann Struensee. Tous deux sont respectivement interprétés par Alicia Vikander, révélation de ces dernières années, dont le charme envoûte, et le génial Mads Mikkelsen, toujours aussi magnétique dans son jeu entre dureté et tendresse. Soit un trio d'acteurs saisissants pour un superbe film d'époque, magnifiquement composé.
Paranormal Activity 2 : Suite à la bonne surprise du premier épisode, l'idée d'un second volet directement connecté aux personnages du film initial (façon Grave Encounters) semblait plutôt intéressante. Néanmoins, à l'écran elle apparaît vite mauvaise tant c'est fait salement. Sous ses airs de prequel/sequel, ce Paranormal Activity 2 s'intercale à l'arrache sur les événements de son aîné, usant tous les clichés possibles pour justifier l'expansion de la franchise, tout en prenant bien la peine de laisser de nouvelles zones d'ombres pour de prochaines suites, cette fois bel et bien prévues. Long à démarrer, le film se contente de la formule basique de l'esprit frappeur crescendo, jusqu'au climax final vite expédié et médiocre. Côté mise en scène, un peu de neuf avec la majorité des plans en statique, par le biais de caméras de sécurité dans toute la maison. Quand bien même on y trouve quelques frissons, avec ce bourdonnement signifiant une présence et l'impression de voir bouger du vide, ça ne vaut pas les plans nocturnes mobiles, bien plus angoissants. Une suite moyenne et dispensable.
Time Lapse : Petit film américain indépendant tournant autour d'un trio découvrant une machine sortant, toutes les 24h, une photo de leur salon du lendemain. C'est donc une intrigue temporelle, qui ressemble pas mal à une histoire de Stephen King, Chair De Poule, ou encore d'un épisode de La Quatrième Dimension. Disons aussi que la mise en scène, la photo et le jeu d'acteur un peu faiblard (qui rend les persos exaspérants par moment) donnent un aspect très téléfilm à l'ensemble. Par ailleurs, malgré un concept intrigant, le traitement se révèle assez pauvre. En effet, le réalisateur ne prend pas assez de risques, en dépit de quelques scènes malignes par endroits. On n'en sait guère plus que les personnages et, du coup, le scénario évolue grâce à quelques non-dits un peu faciles. Malgré cela, on se tord un peu les méninges à imaginer différentes possibilités, et le déroulement de l'histoire demeure divertissant. Mention louable au postulat de ligne temporel, plutôt bien géré, non sans une certaine ironie d'ailleurs, en jouant avec les principes de causalité et de libre arbitre.
Cruel & Unusual : Peut-être est-ce la culture canadienne ; en tout cas, il est difficile de ne pas sentir l'influence de Vincenzo Natali dans ce premier long-métrage de Merlin Dervisevic, tant dans l'histoire - un homme revit le meurtre de sa femme - que dans le visuel - un établissement dont les portes s'ouvrent sur des pièces étranges. Ainsi, on pense à Cube, Haunter, mais aussi à Source Code, puisque le film suit pratiquement le même concept, adapté au contexte du purgatoire, façon Gruesome. Le scénario obscur du départ se révèle assez vite, mais profite alors d'avoir posé cartes sur table pour aller au bout de ses idées, user de toutes les variations et même surprendre le spectateur à plusieurs reprises. En gardant son intrigue ouverte, le film se permet alors quelques libertés, dont des facilités - parfois dommageables - dans les évolutions des persos, et garde quelques explications floues. Cependant, même sans pouvoir rationaliser les événements, cela ne nuit pas au cœur de l'histoire et de son thème principal, ni à cette ambiance fantastique mystérieuse plutôt réussie.
Safety Not Guaranteed : Tout est bon pour faire un film. Comme cette annonce placée dans un magazine en 1997, recherchant un partenaire pour un remonter le temps. Colin Trevorrow se sert alors de ce fait divers humoristique pour bâtir une comédie indie plutôt originale. Ainsi, un journaliste - plus préoccupé à tirer son coup - et ses deux stagiaires - un geek tout timide et une jeune femme un peu pommée - font équipe pour enquêter sur la lucidité de ce fameux voyageur temporel. S'ensuit alors une aventure excentrique, jouant l'ambiguïté à fond (K-Pax, Sound Of My Voice, The Man From Earth) à mesure que le film se transforme en un récit de vie sur les espoirs perdus et le temps qui passe sans que l'on ne saisisse notre chance. Il y a un charme certain derrière ce long-métrage, bourré d'humour et finement écrit, entraîné dans une bonne humeur globale qui ne rend la pellicule que plus appréciable. Par ailleurs, les acteurs se veulent extrêmement sympathiques, malgré quelques attardements superflus sur les divagations des seconds rôles, et piquent la curiosité au vif.
Il Était Temps: Il Était Temps a beau parler de voyage dans le temps, il est aux antipodes du film de science-fiction. En effet, de la part de Richard Curtis, réalisateur de Love Actually et Good Morning England, il n'est pas étonnant d'y voir avant tout une superbe comédie romantique, usant cet élément SF comme simple astuce scénaristique pour rendre l'histoire plus originale, et servir son thème de bien jolie façon. Le film possède également ce charme résolument british, renforcé par de brillants acteurs. Bill Nighy nous fait rêver, tandis que Tom Hollander est tordant en extra-cynique. Et le couple principal - Rachel McAdams et Domhnall Gleeson - dégage une belle alchimie ainsi qu'une maladresse qui prête à sourire. L'humour est très bien dosé, dans un film foncièrement léger et bienveillant, qui respire le bonheur, quand bien même il semble biaisé dans sa conception de la réussite de vie de couple et de famille. Sinon, il manque peut-être une petite dose de conflits, même s'il n'est pas exempt de séquences poignantes qui en font une œuvre résolument belle et touchante. |
| | | Nostromo VIP
Age : 29 Nesquik : 16 Nombre de messages : 1045 Date d'inscription : 15/04/2015
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.15 23:13 | |
| Dreamcatcher : Déjà le roman de Stephen King dont est tiré le film est un des moins bons que j'ai lu de l'auteur... Quand j'ai appris qu'il y avait un film, j'ai regardé quand même par curiosité, rien que pour voire comment ils avait adapté ça. Pas de surprise, c'est pas indispensable, à moins que vous ne vouliez absolument voire des extraterrestres en forme d'étrons géants |
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| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités | |
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