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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 02.09.12 22:43 | |
| Dragon Rouge très bon, l'original Manhunter également. The Raid une tuerie, la mise en scène est à tomber. Hunger Games laisse mitigé, les connaisseurs de l'histoire ont plus de chance de l'apprécier. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 02.09.12 22:46 | |
| J'ai vu Tempête de boulettes géantes ! Bah contrairement à ce que je pensais , c'est un anime super fun et qui s'laisse regarder ! |
| | | Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 02.09.12 22:58 | |
| Ouaip, The Raid est vraiment bien, meilleur film d'action depuis pas mal de temps pour moi ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 03.09.12 12:35 | |
| Oh que oui |
| | | ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.09.12 13:22 | |
| Hier j'ai enfin vu Shutter Island. Et il est plutôt excellent, quand même. J'adore ce genre de films, qui te laisse toutes les pistes pour que tu te fasses ta propre interprétation. On continue à réfléchir après le film, et on a même envie de le revoir une deuxième fois en faisant gaffe de comprendre chaque détail etc... |
| | | Leexy Floodeuzounours
Age : 34 Nesquik : 9 Nombre de messages : 2276 Date d'inscription : 21/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.09.12 13:36 | |
| - ChocoPillow a écrit:
- Hier j'ai enfin vu Shutter Island. Et il est plutôt excellent, quand même. J'adore ce genre de films, qui te laisse toutes les pistes pour que tu te fasses ta propre interprétation. On continue à réfléchir après le film, et on a même envie de le revoir une deuxième fois en faisant gaffe de comprendre chaque détail etc...
Yep moi je l'ai vue 3 fois ^^ et à chaque fois tu réalises de nouveaux trucs ! J'avais aussi beaucoup aimé quand je l'avais vue l'année dernière. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 17.09.12 20:28 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]American Pie 4- Spoiler:
American Pie, quatrième du nom, fait fi de tous les spin-offs qui ont suivi "Marions-les !", en 2003. Des spin-offs tels que No Limit, String Academy, Campus En Folie et Les Sex Commandements, tous s'enfonçant dans la plus profonde médiocrité ; certains diront même qu'ils n'ont jamais décollé du fond. Ce nouvel épisode est donc une suite au 3ème volet, et reprend l'histoire une dizaine d'années après le mariage et donc treize ans après la fin de leur scolarité au lycée, ceux de la classe de la génération 1999.
Et, pour la génération adolescente de la fin du vingtième siècle, le premier American Pie fait sans aucun doute partie des films cultes. Pas facile, alors, de revoir des personnages qu'on a vu faire les 400 coups en tant que lycéens désormais dans la peau d'adultes aux vies bien réglées, mariés, parents, engagés dans le monde professionnel.... On ne peut s'empêcher de ne pas vraiment les prendre au sérieux, même si treize ans séparent aussi les acteurs de leur rôle dans le premier film.
D'un autre côté, ils ne nous donnent pas forcément tord. Alors, oui, les thèmes - pour peu qu'ils aient jamais eu un intérêt démesuré dans cette franchise teen comedy - sont réorientés vers la "crise de la trentaine". Nos personnages se posent des questions quant à leur réussite professionnelle, sociale, et leur vie de couple... sexuelle. Eh oui, que serait American Pie sans sa constante de débauche lubrique martelée à chaque occasion ? Jim et Michelle, après avoir eu leur enfant, compensent leur activité au lit proche de zéro par des plaisirs solitaires cachés. Stifler, après avoir bouffé à tous les râteliers, est bien parti pour terminer ses jours seuls en vieux con. Oz ne peut s'empêcher de rester accroché à son premier amour, Heather, malgré la bimbo dévergondée qui partage sa vie. Tout comme Kevin vis-à-vis de Vicky. Et Paul, lui, cherche toujours l'amour, après avoir délaissé les visites chez la mère de Stifler.
Tous ces personnages hauts en couleurs se retrouvent à l'occasion d'une réunion d'anciens élèves de la promo 99. Bien entendu, une fois réunie, la joyeuse bande ne peut s'empêcher de se fourrer dans des situations plus rocambolesques les unes que les autres. C'est comme si on ne les avait pas quittés, ou qu'ils n'avaient pas grandi en dépit des responsabilités qu'ils tentent tous d'avoir. Humour et gags en pagaille sont donc au rendez-vous, à base d'invectives sexuelles salaces, d'alcool, de jeunes lycéennes en chaleur, de matière fécale, et de private jokes envers les précédents épisodes, ou même la dévaluation de la génération "jeune" d'aujourd'hui qui n'a plus aucune limite, à coup de "de notre temps". Quelques pensées qui ont certainement déjà traversé l'esprit de pas mal d'entre-nous - de la génération Y - vis-à-vis de nos cadets.
Certes, c'est assez amusant, et certains passages burlesques sont bien trouvés. Mais, dans l'ensemble, les ficelles et débouchés des scènes extravagantes se devinent rapidement, notamment par le fait de vouloir faire trop de clins d’œil aux volets passés. Plusieurs caméos interviennent, pas forcément utiles mais toujours sympas à voir. Côté scénario, évidemment ce n'est pas là qu'il faut s'attarder, mais les conneries d'un Stifler, par exemple, ou les mésaventures inimaginables de Jim, prennent vite le pas sur les questions morales et de bonnes conscience qu'essaient de développer les personnages parce qu'ils sont adultes, tout en étant loin de se comporter comme tels.
Rien d'étonnant avec les scénaristes et réalisteurs d'Harold et Kumar (les trois) à la barre de ce American Pie. Au travers de situations cocasses, parfois un peu lourdaudes ou exagérées, c'est aussi le cheminement de ces personnages auxquels il semble manquer quelque chose pour être vraiment heureux dans leur vie. Pas de surprise quant au final. Et, au programme de la BO, tout ce qu'il faut pour faire plaisir au jeune de l'époque et d'aujourd'hui, entre Pop, Punk Rock, Electro, R'n'B à la fois oldschools et actuels, l'ambiance est clairement à l'amusement et au délire.
Sans s'ennuyer, l'on n'est pas non plus en face d'un monument de l'humour. On rit parfois, de bon cœur même, mais c'est surtout le côté nostalgique qui joue une grande part dans l'appréciation du film. Qui n'a jamais eu envie, à la fin d'une œuvre, de rester dans l'univers développé après le Happy End et voir comment les personnages allaient évoluer ? American Pie 4, c'est à peu près ça, tout en se rappelant les bons moments déjà passés avec eux qui permettent de créer une certaine attache entre le spectateur et les Jim, Stifler, Finch, Oz, Kev et compagnie ; l'impression de retrouver des potes perdus de de vue et de profiter de nouveau. Pourtant loin d'être un film qui donnera lieu d'être revu, il en replongera assurément plus d'un dans ses années collège/lycée tout en lui insufflant également l'envie de retrouver ces camarades d'un temps et partager des brèves de vie, en bonne compagnie et toute insouciance.
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| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.09.12 21:11 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La Cabane Dans Les Bois- Spoiler:
La Cabane Dans Les Bois c'est le film que je me suis refusé de voir parce qu'il passait seulement dans le cinéma le plus pourri de ma ville. Autant dire que l'attente de quatre mois pour la sortie sur galette a été longue. Surtout pour un film en lequel je plaçais l'espoir qu'il réponde totalement à ses promesses, soit frapper un grand coup dans le genre du cinéma d'horreur/épouvante ; courant dont je me régalais lors de mon adolescence, mais qui peine désormais à me maintenir curieux, si ce n'est pour me tenir à jour niveau sorties. Et puis, avoir Joss Whedon attaché au projet, ce n'est pas rien, surtout après la belle réussite qu'était Avengers. À savoir, également, que Drew Goddard, à la réalisation, n'est autre que le papa du scénar du tout aussi réussi Cloverfield.
Pour se détourner des codes du genre, La Cabane Dans Les Bois n'a guère de soucis. Voyez plutôt. Le long-métrage commence comme un Vendredi 13, un Cabin Fever, un La Colline A Des Yeux, un Massacre À La Tronçonneuse, un Détour Mortel, et surtout un Evil Dead. Ce genre de film d'épouvante typé adolescent, avec la belle bande d'amis qui partent dans un lieu isolé et se retrouvent confrontés à l'effroi. Néanmoins, par la suite, ce sont plutôt des tournures à la Hunger Games ou, plus encore, Derrière Le Masque, qui s'enclenchent. Spécialement sur le fait de ridiculiser des procédés usés jusqu'à la corde et de visualiser, en quelques sortes, les coulisses d'un film d'horreur racontés façon fiction. Enfin, le dernier acte amorce, quant à lui, un délire lorgnant vers Cube, mêlé au final de Men In Black II, tout en reprenant une idée déjà vue chez Buffy Contre Les Vampires (série créée par... Joss Whedon !), dans le plus pur style de l'attraction du Train Fantôme.
Et cette dernière section (1h30 qui se divise facilement en 3x30 min) marque clairement les esprits par l'horreur qui y prend place et qui ravira à coup sûr tous les aficionados du genre, depuis ses premiers pas au cinéma jusqu'aux œuvres les plus récentes, toujours en conservant ce petit côté de dérision employé tout le long du film pour se jouer des codes. Un finale dantesque un peu trop caricatural et absurde qui, même si c'est l'état d'esprit en conséquence, apparaît too much et frustre en n'assouvissant pas la curiosité du spectateur. Par ailleurs, il est dommage que les éléments de cette fresque sanglante n'aient pas été utilisés plus tôt au lieu de laisser se dérouler une intrigue finalement assez basique, même en connaissant les dessous de l'histoire. Qui plus est, les morts sont bien trop vite expédiées sans qu'on ait le temps de vraiment s'attacher aux personnages et, bien souvent, hors cadre ou loin de la caméra.
Et ce n'est pas faute d'avoir une mise en scène efficace et très bien réglée selon le caractère des scènes. Le rythme est dynamique et suit admirablement les personnages dans leurs courses effrénées vers la survie. Les scènes d'horreur sont joliment montées et captivent le spectateur dans la profusion d'hémoglobine. Tout comme le découpage de la pellicule, réalisation et photographie s'accordent en trois temps. D'abord d'un caractère léger et coloré, pour accompagner l'esprit juvénile, elles deviennent ensuite inquiétantes et tendues, avec une abondance de plans tirés de nos slashers préférés (armes en gros plans alors que le psychopathe avance lentement vers sa proie dans la nuit), pour se terminer en une cinématographie très clinique, qui sert à mieux dépeindre l'horreur finale. Pour ce qui est des effets, les maquillages sont dans l'ensemble très réussis et convaincants, même si quelques couches de latex et caoutchouc demeurent décelables par moments et la tripaille et les éclaboussures sont poisseuses comme il faut. Léger bémol pour les effets numériques qui, eux, pâtissent quelque peu d'un budget serré et font tiquer sur le coup, sans non plus totalement déranger et nous sortir du contexte du film.
Contexte que la musique s'efforce d'harmoniser, superbement orchestrée pour coller sans commune mesure à ce qui se déroule sous nos yeux. Les textures angoissantes de David Julyan prennent à la gorge, tandis que les notes plus envolées accompagnent sans mal l'esprit débauché et insouciant du quintette, ou que les compositions énigmatiques planent sur le mystère qui s'installe. Quand l'horreur et les scènes de barbarie surgissent, ça grince, ça s'agite et c'est tonitruant. Sont également de la partie les classiques effets de style tels que le leitmotiv tendu pour le suspense qui parfois débouche sur de l'effroi ou d'autres fois se joue de nous pour mieux nous avoir par la suite.
Quelques mots sur les acteurs, dont il y a peu à redire. Tous jouent très bien leur rôle, que ce soit la bande de jeunes qui respectent la "loi des cinq" avec le beau gosse sportif (Chris Hemsworth), la prude toute innocente (Kristen Connolly), le comique de service défoncé (Fran Kranz), la belle blonde bien bonne (Anna Hutchison), et l'intello black plutôt mignon (Jesse Williams), ou même les deux techniciens (Richard Jenkins et Bradley Whitford) à mourir de rire, qui ne sont pas sans rappeler quelques commentateurs sportifs à la verve bien habile et cinglante. Pas mal de clichés du teen movie horrifique de base donc, qui servent complètement à l'état d'esprit de l'histoire et amusent de par la tournure que les scénaristes ont donné aux personnages. Avec, en prime, de très bons dialogues qui sonnent naturels et offrent de belles lignes humoristiques et clins d’œil au genre.
Malgré tous ces bons points, La Cabane Dans Les Bois mitige plus sur le traitement de son histoire. On nous en parle comme d'un film à tiroir mais, au final, demeurent une ou deux interrogations d'un mystère joliment entretenu tout le long et qui sont répondues trop facilement vers la toute fin (du genre : il faut bien qu'on leur donne leurs réponses alors le grand méchant va tout expliquer). Il y a aussi des questions subsidiaires éludées sans grand impact sur le scénario mais qui auraient bien assouvi la curiosité du spectateur. En fait, l'on n'a pas vraiment affaire à un film réfléchi puisque l'on se laisse porter comme n'importe quel teen movie d'horreur. Le seul plaisir réside dans la découverte de comment les ritournelles habituelles vont être détournées et pour quelles raisons, mais rien qui ne fasse chauffer les cerveaux.
Le truc, c'est qu'on sait, dès le début, et même dès les bandes annonces, les posters, et simplement les taglines, que ça ne se passera pas comme l'on en a l'habitude. Certes, réside l'effet de surprise quant à savoir comment cela va se dérouler, mais rien que le fait de savoir que tout est orchestré vis-à-vis de nos protagonistes nous fait perdre l'empathie à leur égard. Donc, plus que le film lui-même, la promo est sans doute davantage fautive. À force de se complaire dans cette originalité inhabituelle pour vendre le produit, difficile de ne pas s'attendre à être surpris à certains moments (qui parfois restent tels quels ou sont bel et biens tournés en dérision). Le tour de force n'en aurait été que plus beau si l'équipe marketing s'était contentée de vendre ce long-métrage comme un film d'horreur habituel, sans rien dévoiler sur les intentions des scénaristes ; le spectateur aurait lui-même été pris au piège.
Hommage intelligent multi-référencé et parodique ou œuvre grand-guignolesque qui se cache derrière son ton satirique pour tout se permettre ? La Cabane Dans Les Bois est un peu des deux. Remarquable dans ses ambitions et la fraîcheur qu'il peut apporter dans le genre par le biais d'idées plutôt originales, surprenantes, et un avancement plaisant qui maintient le spectateur curieux, le film laisse un arrière-goût de facilité. Facilité sur le fait que les ficelles de bases sont quand même utilisées pour faire progresser l'histoire, mais ne fonctionnent pas forcément, faute à l'humour avec lequel on les interprète, et que les éléments qui se cachent derrière demeurent trop restreints dans leur développement.
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| | | Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.09.12 21:19 | |
| - Citation :
- On continue à réfléchir après le film, et on a même envie de le
revoir une deuxième fois en faisant gaffe de comprendre chaque détail etc...
C'est pareil pour "The truman show". Il faut le regarder 2 fois et la 2ème fois tu te marre... ce que tu n'aurais pas fait la 1ère fois. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.09.12 21:32 | |
| The Truman Show est énorme ! |
| | | Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.09.12 21:54 | |
| - CyberInflames a écrit:
- The Truman Show est énorme !
Carrément !!!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le meilleur c'est dans l'hôpital, quand le chirurgien commence a opérer [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.09.12 22:31 | |
| - Citation :
- je l'achèterais
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.09.12 22:41 | |
| - LinkinFan a écrit:
La Cabane dans les Bois, j'ai pas voulu le voir parce que je m'attendais à un énième film qui parle de cinq jeunes qui partent en vacances et qui se font tuer.. Je vois qu'il se distinguer par rapport aux autres, je l'achèterais prochainement Marrant que tu aies cru ça parce que justement toute la promo est basée sur le fait que non, ça ne se passe pas comme ça |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.09.12 7:45 | |
| cyber malgré le fait que je sache que t'es cybercritique , tu me fais toujours halluciner ... |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.09.12 12:55 | |
| Ah bon ? Pour les longueurs de certaines critiques ? |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.09.12 15:04 | |
| un peu aussi mais non , je parlais de la qualité! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.09.12 15:23 | |
| Ah, à vrai dire c'est essentiellement de la description et toutes les réflexions qui me sont passées par la tête pendant le film, le tout bien écrit et agencé et en prenant garde à ne pas trop dévoiler l’intrigue (même si la plupart qui lisent ont déjà vu le film). Pour les critiques de film, j'y vais essentiellement à l'instinct et couche en texte ce qui me vient à l'esprit, vu que je ne suis pas "spécialiste" dans le milieu. Mais merci pour le compliment, j'apprécie |
| | | Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.09.12 18:49 | |
| Sortie de Jason Bourne's Legacy aujourd'hui, il faut absolument que j'aille le voir ! |
| | | RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.09.12 20:00 | |
| J'ai vu The Secret y a pas si longtemps, c'est pas mal fait :o |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 22.09.12 16:45 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Des Hommes Sans Loi- Spoiler:
En 2008, Matt Bondurant, petit-fils de Jack Bondurant, sortait le livre Pour Quelques Gouttes d'Alcool, dans lequel il retraçait l'histoire vécue par ses aïeux, distillateurs et trafiquants illégaux de moonshine (un whisky transparent), à l'époque de la Prohibition. Il faut peu de temps pour que le réalisateur John Hillcoat s'intéresse au projet d'une adaptation et réunit un casting au palmarès impressionnant, malgré des problèmes de financement initiaux.
De John Hillcoat, on se souvient de son autre adaptation, avec le film La Route qui avait marqué par son ambiance. Et c'est justement ce qui épate dans Les Hommes Sans Loi, la reconstitution délicate de cette époque de l'Est américain. Grâce à la captation sur pellicule, en anamorphique 35mm, le film se trouve tout de suite insufflé d'une atmosphère visuelle bien particulière et adéquate à l'histoire qu'elle retranscrit. C'est alors avec délectation qu'on profite du grain présent à l'image qui complète à merveille la photographie orientée dans des tons mornes (grisâtres, orangés, bruns) avec des couleurs aux tons parfois délavés. Ajoutez à cela une minutie toute particulière attribuée à l'élaboration de scènes pittoresques (le village, les paysages environnant,...) et la confection d'habits et costumes des plus réussis, qui donnent complètement vie aux personnages.
La mise en scène d'Hillcoat n'est pas non plus anodine au fait que l'on soit captivé par son récit. Ayant déjà fait ses cordes avec son western The Proposition, il donne une optique similaire à ce nouveau film, ce qui n'a de cesse de renforcer la qualité visuelle de l’œuvre, qui peut parfois prendre des aspects de téléfilm. Dans une veine plutôt contemplative, la dynamique est relativement posée et inscrite dans le développement des personnages plutôt que les scènes d'actions qui pètent. À l'instar du bouquin, le film conserve cette dualité entre passages assagis, presque oniriques (les plans larges des paysages), et des séquences extrêmement crues, sanglantes qui rappellent la sauvagerie permanente de cette époque. La réalisation, sans toutefois se montrer exceptionnelle, est donc très calculée, et met parfaitement en scène les acteurs, et leurs émotions. Les gros plans et travelling progressifs sont donc nombreux, et toujours effectués avec cette solennité ambiante qui parcoure l'ensemble du film. Les scènes plus brusques révèlent toutefois quelques maniements de caméra brouillons mal ancrés dans l'espace.
Du fait d'une action finalement minimaliste, il se peut que des passages apparaissent longs, sans ennuyer néanmoins, tant l'on reste épris de cette atmosphère vraie. Sa grande réussite se doit également à la qualité exceptionnelle de la bande-son. Écrite et interprétée par le scénariste Nick Cave et son acolyte compositeur Warren Ellis, elle distille une ambiance typique, totalement en cohésion avec les images. La musique fait appel à des classiques Folk, Country et assez Punk dans l'âme tels que "Fire And Brimstone" de Link Wray, "White Light / White Heat" de The Velvet Underground, "Sure 'Nuff 'N Yes I Do" de Captain Beefheart ou encore "So You'll Aim Towards The Sky" des rockeurs de Grandaddy, réinterprétées dans un style très authentique et brute de par son côté majoritairement acoustique. Avec, qui plus est, la présence vocale d'artistes également renommés dans le style Bluegrass : Mark Langean, Emmylou Harris et surtout Ralph Stanley. La symbiose est parfaite, le résultat envoûtant au possible et les images sont totalement transcendées par cette bande-son vraiment sublime, qui se pare aussi de compositions simplement ambiantes où les schémas de basse dominent pour souligner les épisodes de tension.
Enfin, outre la qualité de restitution de cet univers des années 1930, Des Hommes Sans Loi éblouit par la justesse de son casting, et leur implication à donner forme et fonds à ces personnages historiques. L'intrigue est principalement focalisée sur les trois frères Bondurant, qui mènent leur commerce illégal d'alcool dans le comté de Franklin, sous les yeux des shérifs qui profitent de leur savoir-faire de cet alcool interdit. Il y a d'abord l'aîné, Howard (sous les traits de Jason Clarke), hanté par les horreurs de la 1ère Guerre Mondiale et buvant dès que possible tout en gardant une figure sécuritaire et bienveillante. Le second, Forrest, meneur des activités, est joué à merveille par Tom Hardy. S'étant relevé des nombreux sorts que la vie lui a offert , il est resté très renfermé sur lui-même, mais bel et bien lucide, et renferme en lui une férocité affolante. Et puis, le petit dernier, Jack Bondurant, que joue Shia LaBeouf. Jamais l'on avait assisté à une telle performance du jeune acteur américain. Bien décidé à laisser les blockbusters derrière lui, ses premiers pas dans le cinéma d'auteur indépendant sont un franc succès. D'ailleurs, il est le protagoniste de l'histoire, le film raconte son façonnement, celui d'un garçon frêle et impressionnable, qui rêverait de faire vraiment partie de l'univers des gangsters avec costume, cigare, argent, belle voiture, et surtout une femme à son bras.
Cette conquête, c'est la jolie Mia Wasikowska qui lui porte justice, fille d'un pasteur qui voit les Bondurant du plus mauvais œil qui soit. Alors qu'à côté, c'est son frère Forrest qui est courtisé par une danseuse de Chicago fuyant la ville, interprétée par la meilleure actrice du moment (sept films en 2011 et le quadruple de nomination) : la délicieuse Jessica Chastain, totalement imprégnée dans son rôle de femme amourachée. Avec Dane DeHaan - star du film Chronicles - jouant un Cricket Pate un poil simplet, la fratrie vit de ses activités sans embrouilles. Ce jusqu'à l'arrivée de l'agent spécial Charlie Rakes, qui nous est offert dans la peau de Guy Pearce. Encore un grand acteur qui s'est illustré dans des rôles extrêmement contrastés cette année (Lock Out, Prometheus). Celui-ci ne déroge pas à la règle et l'acteur y est méconnaissable en flic hautain qui débarque de la ville dans un comté de bouseux, dandy à l'extrême, et surtout sans limite et vraiment antipathique dans sa façon d'être. Un personnage exclusivement retravaillé par rapport au livre qui en faisait juste un flic pourri du coin. Pour conclure ce casting juteux, la présence de Gary Oldman dans la peau du gangster fictif Floyd Banner élève encore un peu le niveau d'interprétation générale.
Des Hommes Sans Loi n'est pas le genre de film habituel régulièrement ponctué d'action pour compenser les dialogues. En s'inspirant du livre, John Hillcoat raconte plutôt une histoire, une tranche de vie de cette fratrie qui résiste à tout et tout le monde, sans se soucier des pressions extérieures. Bluffant de réalisme, cette œuvre s'apprécie à mesure qu'elle tisse son univers et que les tensions convergent, dans l'ombre, en un ultime point alors que les personnages cherchent juste à vivre paisiblement, ou bien se construire une identité. Si l'on peut, au final, reprocher le fait qu'il manque un but déclaré vers lequel l'histoire puisse tendre, la réussite du film réside principalement dans celui de nous imprégner et nous faire adhérer, deux heures durant, à cette époque où tous les coups étaient permis.
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