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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 22.09.12 20:29 | |
| Le gars au fond il joue dans Inception, non ? :o |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 23.09.12 4:27 | |
| Oui, c'est Tom Hardy |
| | | Leexy Floodeuzounours
Age : 34 Nesquik : 9 Nombre de messages : 2276 Date d'inscription : 21/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 8:30 | |
| Le 12.12.12 ... c'est le seul film que j'attends avec impatience ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 10:11 | |
| Si c'est pas diffusé en 3D 48 fps, c'est de la grosse merde. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 11:25 | |
| Ah ça fait plaisir ! 12.12.12 sera un grand jour ! Tu veux dire quoi par là cyber ? |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 12:19 | |
| Jackson a tourné le film de manière révolutionnaire. Habituellement un film est tourné en 24 images par secondes, lui a tourné en 48 images par secondes car, d'après lui, ça renforce l'effet de réalisme et pour la 3D ça donne un meilleur rendu du relief en minimisant les flous.
Une façon de tourner que Cameron a l'intention d'utiliser pour Avatar 2, 3 et les suites. Tourner soit en 48 fps soit en 60 fps.
Sauf qu'il y a eu un extrait (2D) diffusé au comic con 2012, et les avis étaient mitigés. Il en ressortait que les mouvements étaient trop fluides, trop réels et avaient un côté série TV. Du coup les studios (Warner) ont pris peur et ne vont le diffuser en 48 fps que dans certains cinema, et si la réponse des gens est positive ils étendront à plus pour le 2eme et 3eme épisode.
En gros, c'est un peu une "révolution" technique dans le cinéma qui est en 24 fps depuis le début des années 1900, comme la 3D native avec Avatar, mais tuée dans l’œuf parce que les studios flippent des retours négatifs sur 10 minutes de projection. |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 12:51 | |
| Si ils pouvaient juste oublier la 3D tout court, ça serait encore mieux. |
| | | BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 13:01 | |
| J'avoue, il a l'air excellent ! |
| | | RMi Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 69 Nombre de messages : 5187 Date d'inscription : 15/12/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 15:35 | |
| - Shin a écrit:
- Si ils pouvaient juste oublier la 3D tout court, ça serait encore mieux.
+1 |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11482 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 17:33 | |
| J'ai matté Le Prénom, assez énorme, dans le style de Carnage chez les ricains mais sur un autre sujet. Bref, juste super marrant, c'mon p'tit côté amateur de films français. |
| | | Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 19:29 | |
| - Shin a écrit:
- Si ils pouvaient juste oublier la 3D tout court, ça serait encore mieux.
Allez un nesquick ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 26.09.12 23:02 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Men In Black III- Spoiler:
La bande-annonce, les extraits, rien ne m'avait vraiment emballé pour ce troisième volet des Men In Black. Le deuxième épisode avait laissé un goût amer, et puis tout le côté invasion extraterrestre à la Avengers, Transformers 3, Battle Los Angeles, Skyline qui avait l'air de ressortir en version moche, non merci. Le bon point, c'est la présence de Barry Sonnenfeld, encore et toujours derrière la caméra et le retour des deux célèbres acteurs qui ont lancé la franchise. Pas de reboot, ni de remake, juste une suite... de plus... dix ans après. Eh oui c'est la crise.
Tout compte fait, une fois embarqué dans le déambulement du long-métrage, toutes les scènes s'agencent plutôt bien, et ce qui apparaissait pauvre sur bande-annonce s'inscrit parfaitement dans l'esprit du film. À savoir, en quinze ans, que l'on s'est pas mal éloigné du ton du premier volet pour vraiment privilégier l'aspect comédie, quitte à délaisser l'entourage extra-terrestre et sans limite pour se pencher davantage sur les relations humaines. Le tout à travers un scénario assez sommaire : Boris, un alien tout méchant au look kitschouille veut retourner dans le passé tuer K avant que celui-ci ne le capture. Avec, en prime, un twist final bien trouvé, même si générateur d'incohérences.
Et la réalisation de cette intrigue amène évidemment de nombreux gags, principalement assurés par Will Smith, qui sert une grande partie des dialogues humoristiques de cet épisode, dont certains joliment trouvés, même si le meilleur sort de la bouche d'un bambin de 3 ans. Son duo avec Tommy Lee Jones fonctionne comme sur des roulettes, et les deux présentent à l'écran une excellente alchimie qui nous renvoie assurément plusieurs années en arrière. La point tournant du film, c'est le saut dans le temps, et donc la version rajeunie du personnage de Tommy Lee Jones interprétée par Josh Brolin. L'acteur lui fait honneur et parvient à se glisser dans les bottes de l'agent K au caractère si particulier et mystérieux, en recopiant même quelques gimmicks. Sa prestance n'est tout de fois guère égale à celle du senior, et même s'il s'en sort convenablement, Brolin demeure un simple personnage de plus.
Si la démesure du premier Men In Black a permis des scènes qui se sont instantanément posées comme cultes aux yeux d'une majorité, ce numéro trois n'en a guère en stock. Il y a bien le thème de Danny Elfman, quelque peu retravaillé, qui sonne à qui mieux mieux et reste un vrai plaisir auditif. Toutefois, sa présence marque tout de suite la venue d'un passage spécialement travaillé pour être mémorable. La spontanéité ne se ressent guère, et ça en devient même trop facile à force. Il y a cependant peu de chose à reprocher au rythme qui est convenablement balancé, alternant sans cesse humour et action, avec une pointe de mélo mais pas trop. Le juste nécessaire pour divertir sans s’essouffler.
Sonnenfeld jure davantage par le tout manuel que le tout numériques. Et cela se ressent indéniablement. Les effets spéciaux numériques ne sont pas toujours au top - la scène du saut dans le temps, particulièrement, que l'on croirait pompée d'un épisode des Looney Tunes. Néanmoins, quand il s'agit d'y aller comme à la bonne époque, les maquillages sont hauts en détails et singularité pour représenter différentes races d'alien aux apparences des plus rocambolesques et originales. L'on sent tout de même le côté caoutchouc/silicone en permanence, mais il n'empêche que le travail effectué est à saluer.
C'est d'ailleurs ce qui tend à donner au film un côté kitsch gardé et assumé, que ce soit pour les maquillages, ou bien même certains décors très carton-pâte (la prison). En outre, le genre de la science-fiction est plus que propice à ces modifications dérisoires, avec somme de néons, lumières fluo et flashy, gadgets en plastique, designs hallucinés dignement représentatifs de l'idée du futur à l'époque, etc... La réalisation a également conservé un aspect similaire au lieu de servir un film ultra lissé niveau photographie et effets visuels. Les travellings soudains et optiques (départ ou arrivée en très gros plan style fisheye), marque de fabrique de Sonnenfeld et de la franchise, sont donc conséquent dans cette œuvre pour marquer les révélations ou autres, et s'amusent donc à marteler cet esprit un peu rétro qui plane. D'ailleurs, même la ville de notre époque est filmée dans un style qui la rend kitsch, un effet qui va s'intensifier une fois débarqué dans le passé.
Finalement, sans non plus révolutionner la franchise Men In Black, ni lui offrir un nouveau départ pour un nombre incalculable de suites (bien que le 4 soit prévu), ce troisième épisode parvient à raviver l'esprit du duo chasseur d'extra-terrestre. L'on aurait davantage aimé se rapprocher du ton global du départ de la série, mais Sonnenfeld n'a pas pour autant laisser ce nouveau film s'enliser dans les méandres scénaristiques qui catégorisaient le deux. Simple, drôle, dynamique, et fun, la formule n'est pas si compliquée. Mais point trop n'en faut.
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| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.09.12 1:40 | |
| Je plussoie également Shin ! La 3D n'a pour l'instant , à part sur Avatar où elle est merveilleusement exploitée , rien transcendé dans le cinéma Sinon , je viens de voir ce film : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un film criant de vérité et de sensibilité , qui nous fait prendre conscience de la difficulté de la part de notre société à accepter la différence et plus particulièrement des personnes à trouble psychologique ... C'est peut-être du déjà vu pour certains , mais l'exploration du thème et la mise en scène sont bien pensées , avec cependant un scénario quelque fois déroutant , sûrement souhaité par le réalisateur qui fait suivre l'histoire à travers les yeux du personnage principal , afin de prendre conscience de sa réelle situation ! Agréablement surpris , moi qui ne suis pas cinéphile à la base et encore moins amateur de drames ! - Spoiler:
Dispo sur Youtube si l'envie vous prend
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| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.09.12 3:39 | |
| J'avais bien aimé aussi, et assez surpris par la fin en fait qui laisse à réfléchir. J'ai trouvé le côté vue subjective/monde type MMORPG bien pensé, et l’intégration de la personne dans la société assez vraie, même si parfois poussée un peu sur les clichés (mais s'ils existent il y a une raison). |
| | | Leexy Floodeuzounours
Age : 34 Nesquik : 9 Nombre de messages : 2276 Date d'inscription : 21/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.09.12 7:53 | |
| Je l'avais aussi beaucoup aimé ce film |
| | | Jonathan Monsieur Live
Age : 32 Nesquik : 44 Nombre de messages : 5036 Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.09.12 15:08 | |
| @ la 3D, j'ai commencé à connaitre ça avec Disneyland, c'était génial. Puis je me suis acheté un DVD un voyage au centre de la terre en 3D. 2-3 effets étaient pas mal, mais j'avais mal la tête toute la soirée. Le gros inconvénient : voir le film d'un œil en vert et de l'autre en mauve. Finalement je me suis remis à la 3D pour Avatar, c'était superbement bien utilisé. Je suis pour la 3D uniquement si elle est bien utilisée, dans certains rares films. Je suis contre à cause du prix, du mal de tête que cela peut éventuellement provoquer, d'un objet que nous devons porter devant nos yeux, ... Éventuellement, j’accepterais la 3D si elle était sans lunettes, moins cher et mieux utilisée. Une idée à tenter, c'est de faire un film qui alterne entre 2D et 3D sans lunettes pour les scènes qui valent le coup et donc avoir quelque chose de fluide quand on passe de l'un à l'autre, limite les gens se rendent même pas compte qu'on est plus en 3D. @ MIB 3. Je l'ai vu avant-hier, j'ai bien aimé. J'ai cependant 3 questions. Pourquoi l'agent J est le seul à croire que l'agent K n'est pas mort ? Il me semble qu'on l'ait expliqué avant qu'il ne saute dans le temps mais j'ai pas bien entendu. Pourquoi l'agent K (vieux) ne sait-il pas que l'agent J est venu "lui rendre visite" étant jeune ? L'agent K sait-il que l'agent J gamin est l'agent J adulte ? @ Ben X, je l'ai vu il y a, je crois, 2 ans. Je trouve que c'est un film assez bien fait. Par contre l'univers a cette lourdeur que je n'apprécie pas trop. Maintenant qu'on en reparle, je suis en train de repenser à la fin du film, je suis plus certain de la manière dont il s'est terminé. Je sais juste que ça m'a fait réfléchir pendant un certain temps. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.09.12 21:23 | |
| - Jonathan a écrit:
@ MIB 3.
Je l'ai vu avant-hier, j'ai bien aimé. J'ai cependant 3 questions. Pourquoi l'agent J est le seul à croire que l'agent K n'est pas mort ? Il me semble qu'on l'ait expliqué avant qu'il ne saute dans le temps mais j'ai pas bien entendu.
Pourquoi l'agent K (vieux) ne sait-il pas que l'agent J est venu "lui rendre visite" étant jeune ?
L'agent K sait-il que l'agent J gamin est l'agent J adulte ?
Quand tu fais un film sur les voyages dans le temps t'auras toujours des incohérences, quelle que soit la théorie que tu considères. Le truc c'est que dans MIB 3, ils ont pas trop cherché à soigner tous les détails, c'est plus pour le fun. Pour ta question 1 : l'agent J pose cette question au mec qui lui file le bidule pour sauter dans le temps, et il lui dit que s'il s'en rappelle, c'est parce qu'il était là à ce moment là (lui gamin), au moment où tout a changé (K se fait tuer ou survit). Pour la 2 : peut-être qu'il le sait, mais qu'il ne le dit pas finalement, parce que ça bouleverserait le comportement de J. Hypothèse dans ce cas, car jamais non plus il n'est dit qu'il ne s'en souvient pas. Il fait juste l'impasse sur ce qui s'est passé à ce moment. Et la 3 : non, pour le K du passé, mais il s'en rendra compte à mesure qu'il va garder un oeil sur lui. |
| | | Jonathan Monsieur Live
Age : 32 Nesquik : 44 Nombre de messages : 5036 Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.09.12 22:26 | |
| Je comprends bien pour la cohérence, voyant la première question, c'est assez flou. Les 2 autres restent des réponses sous-entendues, j'voulais être certain qu'il n'avait pas été dit quelque chose que j'ai loupé. Cependant, merci ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 29.09.12 19:13 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]EVA- Spoiler:
Les Espagnols n'ont pas fini de nous surprendre en sortant, une fois tous les dix ans, un film qui marche sur les plates-bandes des grosses productions américaines. On a connu ça côté cinéma fantastique avec Le Labyrinthe De Pan, mais aussi horreur avec [Rec]. En ce qui concerne la science-fiction, nos voisins sont plus timides, mais quand ils s'y mettent, c'est pour livrer des pépites. Si on regarde les années passées, il y eut surtout Timecrimes, excellent thriller sur base de voyages temporels. Désormais, il y aura Eva.
Le générique, splendide avec ses modélisations 3D liquides qui semblent à la fois abstraites et fonctionnelles, donnait le ton quant à la teneur de la réalisation. Kike Maíllo, pour son premier long, offre une mise en scène très professionnelle. La caméra semble toute légère alors qu'elle parcoure les évènements, et rappelle sans conteste un Another Earth, pour ce même caractère poétique et envolé. L'on note juste quelques effets numériques maladroits, mais rien de dérangeant outre mesure.
En effet, pour un film indépendant, avec un budget aussi serré, le réalisme qui se dégage de l’œuvre est prenant. Kike ne met pas l'emphase sur les éléments de science-fiction ; il ne s'attarde pas dessus et ils semblent alors découler de la banalité. Cela n'étonne personne et ce monde fictif n'en est que plus crédible. Que ce soient les animaux robotiques, les hologrammes manipulables comme dans un Iron Man ou un Watchmen, les robots de maintenance, ou même les androïdes réceptionnistes et majordomes, cette part de la science-fiction est subtilement intégrée dans le quotidien, sans être tape-à-l'œil. À l'instar de ce GPS intégré dans le pare-brise que l'on ne remarquera pas si l'on n'y prête pas attention. C'est comme si, au lieu de faire une représentation d'un possible futur (I Robot, Terminator, A.I.), l'on était dans ce futur et que l'on faisait un film actuel. Bien entendu, l'intrigue va se concentrer sur cet aspect. Dans une ville qui possède l'une des plus importantes universités d'études en robotiques, Álex, ingénieur reconnu dans le milieu, revient après dix ans d'absence pour concevoir un robot enfant. Loin des modèles peu clinquants et de toutes les couleurs, presqu'aux allures de jouets, qui se trimballent dans les paysages froids et hivernaux du film, c'est un défi de taille et presque d'ordre éthique qui se pose. Dans le film, les robots sont programmés avec une mémoire émotionnelle modifiable, et les plus perfectionnés se mouvent naturellement et ont une peau synthétique plus vraie que nature. Alors que la majorité des robots sont spécialisés dans certaines tâches et propres au travail, pour créer un enfant robotique, il faut un programme d'émotions qui puisse restituer toute sa palette d'épanouissement, d'innocence, et d'espièglerie. Un défi à la fois pervers tout aussi bien qu'une prouesse scientifique.
Sans action aux testostérones, le rythme demeure au ralenti, et prend le temps de s'appuyer sur les relations des personnages entre eux, mais également envers les machines qui parsèment leur quotidien. S'il sera difficile d'être pleinement surpris par les climax étant donné que les révélations fortes sont prévisibles ou presque données à l'avance, le film n'en demeure pas moins riche émotionnellement. D'une partie grâce au superbe accompagnement musical. Bravo aux frangins Sacha et Evgueni Galperine qui parviennent à pleinement restituer, au travers de leurs compositions de piano et violons tirant sur la corde sensible, les sentiments forts de l'image. D'autre part, c'est aussi grâce à la justesse du casting. Le protagoniste, joué par Daniel Brühl - qui a déjà un bon palmarès derrière lui - est bien rendu pour son côté un peu perdu, entre ses convictions et ses émotions. L'on a aussi le couple que forme son frère (Alberto Ammann) et son ancienne conquête (Marta Etura), biens dans leurs rôles. Et Lluís Homar, dans la peau du robot Max, qui tente tant bien que mal de bouger le plus "carré" possible. Enfin, la jeune fille qui joue Eva, Claudia Vega, envoie une belle prestation, bien que perfectible au niveau de l'expression des sentiments. Son côté peste, intentionnel ou non, est parfois insupportable par ailleurs.
Comme je le disais en introduction, Eva est une nouvelle production espagnole réussie qui visite les thèmes de la robotique et l'intelligence artificielle sous un jour différent, sans avoir besoin de déballer les grands moyens numériques et des séquences d'action à tout-va pour nous maintenir attentifs. L'histoire est belle, intéressante et jouit d'une réalisation soignée de la part de Kike Maíllo qui ne devrait guère avoir du mal à refaire parler de lui dans les années à venir.
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| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.09.12 13:08 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Starbuck
- Spoiler:
C'est simple : Ken Scott a juste tout compris. Il a compris tous les rouages d'une bonne comédie qui ne se contente pas de ressasser des gags forcés et s'enliser dans des dialogues alcoolo-scatos pendant 1h30. Loin des teen movies qui semblent désormais marquer les standards du genre, Starbuck se montre bien plus profond, en plus d'être une idée originale.
David Wozniak a un peu laissé sa vie partir en sucette. Entre responsabilités non prises, dettes à gogo qui le poussent à cultiver du cannabis, et un train de vie laborieux avec son éternel t-shirt des Avengers sur le dos, c'est un personnages quelque peu pommé que l'on nous présente. Jusqu'à ce qu'il apprenne que ces centaines de dons de sperme, vingt ans auparavant, ont procréer un demi-millier d'enfants, et 142 veulent absolument découvrir qui se cache derrière le pseudonyme du masturbateur en chaîne : Starbuck.
C'est alors l'histoire d'un homme qui, partagé entre la honte d'être découvert de tous et son désir d'apporter du bonheur à ces enfants, va petit à petit parcourir le chemin qui mène au rôle de père, et s'atteler à se construire une nouvelle vie en reconnaissant une part des ses responsabilités. Lui, il se considère comme un ange gardien, et cette centaine d'enfant qui a débarqué dans ses préoccupations, il va veiller sur chacun d'entre eux.
Le long-métrage ne cherche pas à créer un débat d'éthique sur le don de sperme, c'est avant tout une comédie fine qui met en avant quelques arguments pour étayer son histoire, et sa dimension émotionnelle. Starbuck fait incroyablement rire. Les gags sont rares, mais les blagues sont glissées sans trop en faire ou découlent de certaines situations. Bien vues, subtiles, et appréciables.
Mais Starbuck ne se contente pas de jouer la carte de l'humour, et c'est à cela qu'on reconnaît, en lui, l'étoffe d'une excellente comédie. mais emprunte également au tableau de l'émotion, tout en y rajoutant une pointe de dramaturgie pour équilibrer la balance. Le film de Ken Scott émeut, chamboule, nous tire quelques beaux éclats de rire et, surtout, dispose aussi bien d'un fond élaboré qu'agissant sur la forme. Son intrigue est travaillée et ne se contente d'enchaîner les scènes humoristiques. Comme dit précédemment, c'est avant tout la passage de cet homme de l'adolescence à la responsabilité paternelle qui est mise en avant dans le film.
Et je dois avouer que le charme de l'accent québécois a dû jouer quelque peu sur mon appréciation globale. Il n'empêche que le casting frôle l'excellence lui aussi. Avec, dans le rôle phare, Patrick Huard parfaitement ancré dans son personnage. Ces expressions faciales de chien battu sont un régal et l'on ne peut s'empêcher de toute suite éprouver de la compassion à son égard. D'une vie morose il tente d'apporter le bonheur qu'il n'a pas eu, un homme sympathique et dont son caractère n'est que trop bien résumé dans le film : "Partout où tu vas David, les gens t'aiment". Les rôles secondaires sont bien plus éparses qu'à l'accoutumée. On peut noter Julie LeBreton qui joue Valérie, son ex-compagne qui ne finit pas de le fourrer dans des situations paradoxales. Ou encore, son ami, avocat du dimanche, joué par Antoine Bertrand, qui veut à tout prix lancé sa carrière en défendant l'anonymat de David au tribunal. Pour ce faire, il va, à maintes reprises, saborder son moral dans sa reconstruction sociétaire et familiale.
La joie de vivre qui ressort du film est aussi due aux musiques utilisées dans l'accompagnement sonores. Des morceaux souvent Rock, légers et dynamiques, qui mettent tout de suite de la bonne humeur sur les images. La réalisation est plutôt classique, mais le montage assez énergique et permet au film de garder un rythme captivant tout du long. La photographie est soignée mais discrète, rehaussant, même dans les moments plus intimes, les couleurs pétantes, à la manière d'un Detention, toujours pour laisser ressortir ce côté radieux de la pellicule.
Starbuck est une œuvre qui respire le bonheur. Sans s'engouffrer dans des situations rocambolesques, tirées en épingles à cheveux, qui jouent le mélodrame à outrance, Ken Scott propose ici une comédie simple, consistante et agréablement menée par un casting empathique au possible. Je ne peux que chaudement vous recommander ce film qui égayera, à coup sûr, 2h de votre vie, et même plus, tant il donne envie d'être revu.
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