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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Ven 4 Jan - 18:26 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Holy Motors- Spoiler:
Le visionnage de Holy Motors me laisse exactement dans le même cas de figure qu'après avoir, pour la première fois, visualisé The Tree Of Life. Rien de guère étonnant en cela. Les deux films ont chacun fait sensation lors de leur présentation au festival de Cannes, respectivement de 2011 pour le film de Malick, et de 2012 pour celui-ci, de Leos Carax. Un engouement presque dithyrambique de la critique pour l'aspect visionnaire et unique de chacune des œuvres, tout en ayant une fervente poignée de détracteurs restés complètement hermétiques à un charabia cinématographique inextricable, dans les deux cas.
J'approcherai donc cette critique plus ou moins de la même manière, c'est-à-dire davantage par un ressenti face à cette œuvre des plus singulières, qu'à une analyse exhaustive des différentes facettes qui donnent vie au film. Comme dit plus haut, les nombreuses critiques élogieuses, l'aspect totalement atypique de ce long-métrage, et son caractère de chef d’œuvre en devenir difficilement assimilable ; tout m'attirait au plus haut point dans ce Holy Motors. Qu'on me jette d'abord des pierres, je ne connaissais pas Leos Carax avant cela, le réalisateur ayant tout de même sorti son dernier film en 1999. Je découvre donc le cinéma du Monsieur, tout en prenant soin de ne pas trop me renseigner sur ses ambitions et toute clarification d'intrigue.
Ambiance soporifique et scènes décousues, bonjour. Carax a l'air d'aimer entretenir le mystère. En cela, on reconnaît aussitôt une optique Mulholland Drive dans le développement de Holy Motors. Le personnage principal, Monsieur Oscar de son nom, se fait conduire à travers tout Paris, dans une limousine blanche, pour assister à des "rendez-vous". Mais pour chacun d'eux, il revêt une apparence différente, il se déguise, et adopte un comportement en adéquation : costard et cravate pour le banquier, combinaison latex de diodes réfléchissantes pour la motion capture, moustache et balafres pour un assassinat, allure de lutin et hygiène crasseuse pour le fameux "Mr. Merde", etc... Guère d'explication sera donnée à ce remue-ménage, si ce n'est que Monsieur Oscar travaille pour une "compagnie".
L'on se contente de suivre le circuit, de le subir, d'essayer de connecter les scènes ensemble sans vraiment y parvenir, tant Carax passe d'un genre à l'autre sans pincettes (ce passage musical et ces chimpanzés...). Chaque personnage amène avec lui un univers différent, le tout dans une photographie et réalisation qui n'ont franchement rien d'exceptionnel et sentent un peu le oldschool, avec quelques bidouillages numériques sur l'image pour garder ce côté expérimental, avant-gardiste. De surcroît, la trame musicale est très peu présente, laissant l'avantage au bourdonnement ambiant, et les scènes les plus grotesques se fontt accompagner de compositions classiques toutes en fanfare.
C'est une histoire très extravagante que nous présente Leos Carax. Sorte de puzzle - sans vraiment l'être - de saynètes théâtrales, tant les situations sont parfois burlesques, qui attend un éclaircissement brillant dans son dénouement pour distiller l'éclair de génie qui connecte tous les points, pour au final nous laisser dans un désarroi total, entre stupeur et incompréhension. Même le protagoniste qui partage tout le temps d'écran, malgré ses diverses apparences, et le jeu survolté de Denis Lavant qui l'incarne, ne provoque pas d'empathie chez le spectateur qui, au final, n'en a que faire de son sort. Entre ses péripéties, le réalisateur tente de glisser un message, soit caché dans la mise en scène des images, ou bien clairement énoncé au cours de quelques dialogues, parmi d'autres inintéressants au possible, revenant souvent sur l'obsolescence de la technologie dans le cinéma.
Le générique tombant enfin, j'avais compris le film, le propos du cinéaste en tout cas. Ce qui était davantage indigeste, toutefois, c'était sa mise en forme hachée, insensée, hors d'un schéma narratif classique, et se contentant d'imager des idées, certes intéressantes, mais pauvrement représentées, simplement pour l'exercice de style. Encore faut-il trouver le propos captivant, et surtout vouloir en voir une mise en scène alambiquée et aberrante pour le défendre. Dans le genre barré expérimental, Quentin Dupieux avait bien mieux réussi son coup en nous divertissant avec les aventures d'un pneu tueur. Ni une, ni deux, je file donc sur la Toile, à la recherche d'interviews du sieur Carax et relectures explicatives de son Holy Motors, pour tenter d'y dénicher l'élément qui me donnerait envie de reconsidérer ce caprice un poil onaniste.
Ce fut peine perdue. Enfin, pas totalement. Carax n'est pas non plus une personne pédante et mégalo comme le laisse penser son long-métrage, et ses intentions sont tout à fait louables. Il nous montre SON cinéma, pas un hommage, ni des clins d’œil, ni de l'inspiration d'autre part. Il nous sert son univers tel qu'il s'imagine ce que doit être la nature du cinéma, en faisant de ce fait abstraction des genres. Encore faut-il adhérer à sa vision. À travers Holy Motors, Carax cherche en fait à célébrer les "vrais" moteurs, les caméras à pellicule en quelques sortes ; marrant pour un film qu'il a dû tourner en numérique - par manque de moyens - et à l'intérieur duquel il dresse un tableau pessimiste des nouvelles technologies, de la morosité du cinéma, des faux-semblants, de l'Homme qui se cache derrière un masque pour pouvoir exister et vivre ainsi différentes vies. Ce qu'il veut montrer et transmettre est vénérable, et plutôt intelligent, mais la manière dont il le fait n'est que maladroite et ennuyeuse. Je n'ai pu être conquis par ce déferlement d'extravagances et d'ajouts intempestifs sans soucis de cohérence.
Alors que les dissertations de The Tree Of Life m'avaient plus qu'alléché à l'idée de le revoir sous un nouvel oeil dès le lendemain, je reste impassible devant les thèmes dégagés au sein Holy Motors. Tout d'abord car, visuellement, le film se transforme parfois en supplice, mais également car, si le propos majeur de la pellicule (numérique) est de ressasser l'horripilant "c'était mieux avant", je préfère passer mon tour. Dans l'attente qu'un jour prochain, en arborant un état d'esprit différent, tout comme ce cher Monsieur Oscar enfile les vies en quelques postiches, je parvienne à saisir et me délecter pleinement de cette indubitable introspection sur la vie et le septième art.
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| | | Valentitix Distributeur officiel de smileys
Age : 110 Nesquik : 139 Nombre de messages : 6230 Date d'inscription : 14/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Mer 16 Jan - 12:52 | |
| Putain 20 ans déjà qu'il est sorti ?!? 3/4 des membres réguliers de ce forum n'étaient pas née à sa sortie !
Par contre vive la 3D et l'argent facile !
Dernière édition par Valentitix le Mer 16 Jan - 13:01, édité 1 fois |
| | | Valentitix Distributeur officiel de smileys
Age : 110 Nesquik : 139 Nombre de messages : 6230 Date d'inscription : 14/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Mer 16 Jan - 13:03 | |
| Super la créativité alors, avec une Jurassic Park 4 !!! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Mer 16 Jan - 13:48 | |
| - Valentitix a écrit:
- Putain 20 ans déjà qu'il est sorti ?!? 3/4 des membres réguliers de ce forum n'étaient pas née à sa sortie !
Par contre vive la 3D et l'argent facile ! +1, de la 3D de supermarché comme Star Wars et le Roi Lion, post prod dégueulasses et inutiles. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Ven 18 Jan - 21:08 | |
| J'suis en train de me faire mes Blu-Rays 3D, une première depuis que j'ai la TV en fait.
Du coup j'ai revu, The Amazing Spider-Man que j'ai trouvé bien plus pertinent que quand je l'avais la première fois. Quand on sait que le film se contente en fait que de re-raconter les origines, il passe beaucoup mieux. J'avais été un peu déçu au ciné de la faible présence de Spider-Man en fait, même si j'avais apprécié le film.
Et ensuite, le monumental Prometheus. Malgré ces quelques dérives scénaristiques, j'ai pas pu m'empêcher d'être de nouveau totalement captivé par l'atmosphère (visuelle) mise en place à travers le film. Un vrai régal esthétique.
MAIS SURTOUT, en fait, sur un BR on remarque cent fois plus de détails qu'au ciné , et j'avais vu Prometheus deux fois quand même. Et puis la 3D, mon dieu, sur un BR d'un film tourné nativement en 3D, le résultat est dix fois supérieur à ce qu'on a en salle en fait. Sur Prometheus, c'est juste hallucinant, et j'ai pas le souvenir d'avoir été autant scotché par la 3D quand j'étais allé le voir à Paris (Imax 3D), en dépit de tout le bien que j'en avais dit. Côté profondeur/immersion, et même rendu de la 3D, tu redécouvres le film et plein d'éléments qui sautent pas aux yeux au ciné (quand David regarde la goutte noire sur son doigt, qui avait vu le "W" de Weyland dans l'empreinte digitale ?).
Et même pour Spider-Man, j'avais trouvé la 3D de Spider-Man moyenne en salle, et hier sur TV elle était plutôt bien chouette. Impression à confirmer avec Tron: Legacy prochainement.
J'ose même pas imaginer le rendu de L'odyssée de Pi sur la TV, qui m'avait laissé sur le cul déjà au cinéma :drunken: :drunken: |
| | | Leexy Floodeuzounours
Age : 34 Nesquik : 9 Nombre de messages : 2276 Date d'inscription : 21/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Dim 20 Jan - 11:46 | |
| J'ai vu Django cette semaine J'ai bien aimé (bien que des passages un peu trop "gore" pour moi...) et la BO est vraiment excellente ! Bref c'était un plaisir d'allez au cinéma, surtout après le navet Jack Reacher (Tom Cruise) que j'avais vu la semaine précédente.. |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 21 Jan - 10:07 | |
| pour ceux que ça peut interesser j'ai vu qu'il y avait the raid sur les vidéos à la demande ou je sais quoi sur freebox. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Ven 25 Jan - 22:07 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Dredd- Spoiler:
Difficile d'aguicher le public quand la précédente adaptation du Juge Dredd, emmenée par l'action-man bankable de l'époque, Sylvester Stallone, écume encore et toujours les listes des pires films tirés de comics, et est tout simplement considérée comme un bon gros navet à 90 millions de dollars. Ce qui explique en grande partie les dix-sept ans d'attente avant que le visage de la Loi ne gouverne à nouveau les salles obscures, et également les nombreux commentaires railleurs balancés dès les premières infos et bandes-annonces de ce reboot.
Et on va aussitôt régler une polémique qui a enflé dès la sortie du film en salles. Beaucoup de critiques, ici et ailleurs, professionnels et amateurs, se permettent d’accuser à tort et de rédiger des inepties sans prendre la peine de se renseigner un minimum, ce qui est assez honteux. Trois clics et un peu de jugeote suffisent pourtant pour découvrir que : NON, DREDD N'A PAS PLAGIÉ THE RAID ! La dernière mouture de son scénario a vu le jour en 2009, et le tournage s'est terminé en février 2011, tandis que le script du film indonésien date de 2010 et a mis ses premières scènes en boîte seulement en mars 2011. Pas si compliqué de faire fonctionner ses neurones.
Dredd a beau avoir soulevé plus que le doute, à son annonce, c'était sans compter la présence du formidable scénariste Alex Garland, qui planchait sur cette ré-adaptation depuis 2006, réécrivant les scripts pour éviter de trop plonger dans le surréalisme du personnage, mais tout en réintroduisant progressivement sa mythologie avec une approche plus réaliste d'un futur (maussade) possible. Évidemment freiné par son budget d'à peine 50 millions de dollars, ne vous attendez pas à y voir tout ce qui est robots ou aliens, ce qui permet de garder une tournure plus réaliste sans trop plonger dans la science-fiction.
Certains effets visuels pâtissent même de ces moyens financiers restreints. Ainsi plusieurs effets numériques, CGI, incrustations, et matte paintings apparaissent critiquables, néanmoins pas au point de rendre le film cheap. Le long-métrage de Pete Travis garde en effet une certaine esthétique qui parvient à conserver une cohérence visuelle. Si Ang Lee joue avec les ratios, le directeur de la photo, Anthony Dod Mantle, lui, préfère jouer avec les couleurs contrastées et le grain. Tourné en numérique, le grain a été rajouté par la suite, et parfois en exagération, si bien que certaines scènes obscures ont l'air d'être filmées au caméscope. Néanmoins, sur la majorité du long-métrage, il demeure assez bien placé et contribue à offrir ce look urbain et sombre qui colle parfaitement à la personnalité de Dredd et aussi au lieu de l'action. Pourtant, au milieu de ce bloc de béton poisseux et menaçant dans lequel se déroule l'intrigue, certaines scènes ultra-colorées en slow-motion piquent au vif. Contrairement aux œuvres de Snyder qui utilisent les ralentis juste pour l'effet visuel, ici ils sont expliqués dans le scipt, à l'instar des conséquences de la matrice dans Matrix, comme étant dû à une drogue (le Slo-Mo) qui réduit la perception du temps. On apprécie la tentative de justification qui permet d'en mettre également plein les yeux.
Ce qui fait également la force de Dredd, c'est qu'il se déroule de la façon dont la plupart des adaptations de superhéros très connus devraient être présentées. On ne passe pas une heure à retracer les origines du personnages - et contrairement à Batman, Spider-Man, Superman, peu connaissent celles du Juge. On le voit simplement à l’œuvre, en train d'accomplir sa routine dans une journée "ordinaire" et l'on apprend alors à le connaître pendant la durée du film, dominé par l'action. Et en 1h30, il s'en passe des choses, mais ça peut également sembler un peu court. Au moins, cela évite que des dialogues soit intentionnellement développés à rallonge juste pour la soif d'atteindre 2h de matériel.
Dans l'immeuble-ville qu'est Mega-City One, on voit alors la figure emblématique de la Loi intervenir contre un gang sans pitié. Le scénario est assez simple, et l'on aurait apprécié en apprendre davantage sur le quotidien du Juge, et même sur l'organisation de cette brigade spéciale. Mais la prestation de Karl Urban replace vite ces quelques contrariétés au second plan. S'il laisse sceptique au départ, tant il semble surjouer l'attitude du personnage sans émotions, il convainc très rapidement par son incarnation de Dredd, et surtout ce côté sans concessions. Croisement entre Robocop, la voix du Batman de Nolan, et l'impartialité du Punisher dans War Zone, le traitement de Dredd est rendu violent et sans merci. D'ailleurs, le créateur originel de la bande-dessiné a même réécrit certains dialogues. Il faut accepter de jouer un rôle dans lequel on ne voit que la bouche, et même si l'apparence du Juge a été modifiée (moins tape-à-l'oeil avec l'éviction du doré), Urban en impose et montre qu'il connaît le personnage. À ses côtés, Olivia Thirby en Juge Anderson, qui permet le développement plus émotionnel et psychologique, et surtout l'antagoniste MaMa, jouée par une Lena Headey terrifiante. On remarque aussi quelques figurants pas toujours très impliqués dans leurs rôles.
La facilité, avec un film "bad-ass" de ce genre, aurait été de coller une bande son bien Rock'N'Roll, façon Iron Man, pour souligner la "cool-attitude" du protagoniste. Heureusement, le compositeur Paul Leonard-Morgan ne tombe pas dans ce travers, et sans non plus proposer des thèmes mémorables, offre une production des plus adéquates au ton du film. Orienté sur des schémas percussifs électro urbains, couplés à des beats agressifs et textures vrombissantes, il marque parfaitement l'optique sombre et périlleuse que représente cet immeuble imprenable. Les passages au ralenti, quant à eux, sont accompagnés de plages ambiantes, presque Trance, qui renvoient directement au trip hallucinogène, et s'avèrent être réellement des portions de pistes musicales ralenties à 1000%. Comme dans la description faite de la drogue dans le film, une seconde dans la réalité, dure 10 minutes sous effet.
[Critique 3D] À compléter, une fois le Blu-Ray 3D en ma possession.
Néanmoins l'on remarque déjà beaucoup de détails en 2D destinés exclusivement à profiter du relief, à l'instar de toutes les séquences au ralenti mais également de la majorité de l'action. Du coup, certaines scènes peuvent sembler amoindries en visionnage normal alors qu'elle semblent pouvoir exploser littéralement en 3D, avec moult éléments à l'image (éclaboussures, bris, éclats, étincelles, fumée, projectiles...) qui trouvent leur place et consistance dans cette dimension additionnelle. [Fin critique 3D]
Après avoir enfin eu l'occasion de sortir un film qui englobe parfaitement l'esprit du comic, il est juste dommage de voir qu'il ne donnera certainement pas suite à cause de ses faibles revenus d'exploitation au cinéma, pour les pays qui ont permis la diffusion en salle, bien entendu. Car ce Dredd (3D), en plus d'être plutôt bien foutu et vraiment divertissant tout du long, respecte clairement le caractère du personnage, et pose également différents points intéressants de la mythologies des Juges pour ouvrir la voie à des adaptations davantage poussées et dans le droit chemin.
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| | | Striker Addict
Age : 29 Nesquik : 7 Nombre de messages : 904 Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Dim 3 Fév - 11:33 | |
| Eh ben j'ai pas pleuré de rire, mais franchement ça valait la peine d'être vu, je me suis bien marré quand même. Par contre, il faut accrocher à l'univers de Norman car le type d'humour est dans la lignée de ces vidéos. |
| | | Striker Addict
Age : 29 Nesquik : 7 Nombre de messages : 904 Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Dim 3 Fév - 12:12 | |
| Ouai enfin le film n'est pas à boycotter non plus, honnêtement j'ai été aussi septique avant d'aller voir le film et je n'ai pas été déçu. C'est juste que le film est super mal vendu (la BA ne donne pas envie). Peut-être aussi que le publique met la barre beaucoup trop haute. Un film comme le Marsupilami (à but humoristique), a bien marché alors que je l'ai trouvé sans intérêt. Là, Pas très normales activités m'a bien fait rire et je ne lui en demandais pas plus. Il y a de vraies trouvailles en terme de blague mais aussi des facilités et c'est peut être sur ces dernière que les gens se concentrent malheureusement. En tout cas j'ai pas perdu foi en Norman |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Dim 3 Fév - 21:26 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Zero Dark Thirty- Spoiler:
Après le succès dithyrambique récolté par l’époustouflant Démineurs, Kathryn Bigelow reprend un thème qui lui est apparemment cher : les actions de l'armée américaine en terres arabes et contre le terrorisme. Toujours dans son optique d'une fiction réaliste, ayant pratiquement l'attribut de documentaire, Bigelow se concentre, à travers Zero Dark Thirty, sur la traque d'Oussama ben Laden, des attentats du 11 septembre 2001 à sa mort le 2 mai 2011.
Loin de verser dans la propagande américaine de base digne de tout bon blockbuster hollywoodien, la réalisatrice parvient à conserver un sentiment global d'impartialité, tout au long du film. Sans afficher de parti pris, elle ne s'acharne pas à caricaturer le Moyen-Orient en le remplissant d’extrémistes islamistes ni d'attaques suicidaires dans tous les coins de rue, et ne montre pas non plus les Américains comme tous beaux et gentils subitement frappés par cette haine terroriste. Sans pouvoir justifier du vrai caractère de documentaire qui transparaît au travers du long métrage - tout s'est-il déroulé de la sorte ? - les faits présentés résultent de longues années de recherche minutieuse et de contacts plus ou moins bien placés dans cette traque à l'homme monumentale. Ainsi, la CIA, le gouvernement, et les autres forces et organismes impliqués ne sont pas toujours montrés sous leur meilleur jour, notamment de part des scènes de torture extrêmes, mais également par le biais de l'assaut final barbare, mené hors de toute déontologie et lois internationales.
Zero Dark Thirty ne fera pas changer d'avis les conspirationnistes et les anti-Américains, ni ne révèlera de mystères obscurs de l'opération. Tout ce que l'on voit a déjà été évoqué dans des rapports, les médias, ou même le livre No Easy Day du SEAL Matt Bissonnette qui a participé et raconte l'assaut final. Kathryn se contente de mettre le tout en image, de par une réalisation irréprochable et minutieuse. Elle a, pour elle, d'offrir une mise en scène assez lente, ou l'action n'est que secondaire et par sursauts haletants. Cela permet alors à la tension de toujours prédominer lorsqu'elle sied au moment, et de captiver l'attention sans mal. Même dans les séquences tendues, la caméra est loin d'être sauvage et permet une excellente représentation des évènements. Kathryn Bigelow est experte en ce domaine, à l'instar de l'attaque dans le désert de Démineurs, et cette patte apporte beaucoup à Zero Dark Thirty qui arrive tout de même à accumuler quelques brèves longueurs générées par de nombreuses phases de dialogue, où la situation stagne et les différents responsable tentent de trouver des solutions. Ces points ne sont pas forcément les plus prenants, bien qu'ils soient de l'ordre de cette traque "de l'intérieur" sur laquelle est focalisée le film, et principalement à travers Maya, le personnage de Jessica Chastain.
L'actrice excelle dans sa position, basée sur une vraie agent de la CIA - dont les collègues ont reconnu les traits de caractère d'ailleurs. On ressent son implication, son dévouement à la tâche, sa frustration face aux refus d'ordres supérieurs, ou au marasme de l'administration. Cette femme de conviction, qui a fait de la capture/mort d'Oussama ben Laden sa priorité absolue, dix ans durant. Et pendant deux heures trente, l'on ne s'en rend pas compte, mais ce film très carré, qui apparaît presque comme un exercice de style et semble manquer d'une vraie implication émotionnelle (volonté de neutralité de la réalisatrice), finalement nous prend aux tripes sur ses derniers instant, comme si l'on avait également vécu ces dix ans d'acharnement avec la protagoniste. Et qu'après avoir atteint le but de sa vie, il n'y avait plus rien. Un ultime plan qui parvient à transmettre tout cela. Et qui explique cette fin peut-être trop brute, où l'on ne voit pas la dépouille du terroriste immergée ni la réaction du gouvernement.
La maîtrise qui parcourt ce long-métrage se répercute également sur le casting. Malgré une affiche impressionnante - Jason Clarke, Joel Edgerton, Édgar Ramírez, Mark Strong, Kyle Chandler, James Gandolfini - leur exposition à l'écran n'est jamais forcée, jamais excusée de dérives scénaristiques pour justifier leur salaire. Le personnage de Jessica Chastain monopolise la caméra, absente que rarement de quelques plans, et les autres acteurs se contentent de graviter autour de son parcours, parfois apparaissant brièvement, ou seulement sur une portion du film. Ils deviennent des personnes lambdas, ne sont pas surtravaillés et n'en sont pas moins très justes dans leurs rôles.
Pour accompagner l'ensemble, qui d'autre que le grand Alexandre Desplat aurait pu fournir les thèmes musicaux adéquats ? Très discret, le compositeur adopte le rythme du film en sachant bâtir la tension et se montrer sentencieux sur les passages forts. Hormis cela, l'environnement sonore est généralement laissé aux bruitages prononcés pour renforcer le côté réaliste, brut des images. On y trouve évidemment quelques sons typiques de ces régions de l'Est avec des instruments orientaux tels que le duduk ou le ney, qui se mêlent aux percussions graves et cordes frottés languissantes. Les amateurs retrouveront le feeling d'un Modern Warfare, en version plus gracieuse, plus dramatisée également.
Incontestablement, Zero Dark Thirty est un grand film, qui n'aurait pu avoir meilleure direction, si ce n'était à travers le regard de Kathryn Bigelow qui s'est réellement efforcée d'élaborer une œuvre objective, qui se contente de représenter les faits. C'est aussi ce qui peut déranger, et laisser l'impression d'un manque tout au long du film. Néanmoins, l'on comprend aisément les nominations aux Oscars 2013, qui sont assurément méritées, spécialement celle de Chastain, et sans toutefois impressionner autant que Démineurs, la réalisatrice montre de nouveau qu'elle a sans conteste sa place aux côtés des grands noms du cinéma. Reste à savoir si elle est capable de traiter d'un tout autre sujet avec autant d'efficacité.
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| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Dim 3 Fév - 22:11 | |
| T'es sérieux ? Je l'ai vu y a à peu près un mois , c'est une pâle copie d'Intouchables avec les mêmes décors , deux/trois moments drôles au maximum ..Les gens y allaient seulement pour voir Omar , victime d'Intouchables qui a fait surestimer son talent ... Un petit navet ce film , chiant et cliché comme on les aime pas ! |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Dim 3 Fév - 22:17 | |
| Moi je veux le revoir au SAV , là où il est le meilleur , point. |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 11:20 | |
| merci la télé j'ai enfin vu shutter island. Faut dire que j'y allais à reculons étant donnant que je suis sensible et ne supporte donc pas certains films (genre le silence des agneaux ou liaison fatale et bien sur horreur). En gros, ceux qui ont à faire avec des psychopathes. Et c'était le style au quel je m'attendais là, mais comme j'en entendant que du bien, je me suis lancée puisque ça passait! Et bien je dois dire que je ne suis pas déçue, c'est effectivement un très bon film, sur lequel j'ai bien entendu passé un petit moment de ma nuit mais comme tout autre film. Parce qu'en fait, bien que ça tourne autour de la folie, il n'est pas fait pour impressionner mais explorer une vision autre d'une vie, du monde. Bref, c'est au final un film normal, sur la folie, qui pousse au questionnement. Je mejoins donc à vous pour dire que c'est un très bon film, original. |
| | | Valentitix Distributeur officiel de smileys
Age : 110 Nesquik : 139 Nombre de messages : 6230 Date d'inscription : 14/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 12:27 | |
| Je me sens moins seul à voir les films 10ans après leur sortie |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11481 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 14:33 | |
| Enorme Shutter Island, c'est bien Zinsk', tu rattrapes le temps, prochaine étape, la soupe aux choux ! |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 15:12 | |
| titix: moi j'attends sa sortie sur une chaine non payante et parfois même la rediff. shin: non celui là je l'ai vu quand j'étais petite et je ne suis pas fan du tout de De Funes.
mais c'est clair qu'il y a un paquet de films qui ont cartonnés que je n'ai pas vu et dont ...........................je ne connais même pas l'existance. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] faut dire aussi que quand t'as des gamins en bas ages, le ciné c'est mort pour un temps. |
| | | Utopia JurassicTopia
Age : 46 Nesquik : 75 Nombre de messages : 3449 Date d'inscription : 01/08/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 15:25 | |
| - zinsky a écrit:
faut dire aussi que quand t'as des gamins en bas ages, le ciné c'est mort pour un temps. Tu médis, Zinsky, tu peux aller voir pleiiin de trucs sympas avec des petits, jme suis faite la quadrilogie de l'âge de glace, 3 Alvin et les chipmunks, les 2 Cars, Sammy la tortue, Némo, alpha et Oméga, Shrek 1 2 3 4, g force.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11481 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 15:28 | |
| D'manière vu le prix du ciné, j'y vais plus non plus, on m'a fait découvrir les dvdscreener, des films encore au ciné (ou pas encore) et en bonne qualité (genre j'ai pu voir Hitchcock, Django et Happiness Therapy alors qu'un des 3 est pas encore sorti)
Vive la technologie. |
| | | Utopia JurassicTopia
Age : 46 Nesquik : 75 Nombre de messages : 3449 Date d'inscription : 01/08/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités Lun 4 Fév - 15:39 | |
| Ben bien [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Tu participes au développement du cinéma dans le monde, c'est beau !! |
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| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités | |
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| | | | Dernier film vu et plus si affinités | |
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