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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 09.04.14 23:54 | |
| Je suis allé voir Noé et c'est désemparé que je m'en remets à vous, abandonné par le Créateur. Darren Aronofsky, le réalisateur derrière The Fountain, un de mes films fétiches, qui fait... ça... En toute honnêteté, maintenant que je sais où va le film, je ne demande qu'à la revoir pour stabiliser mon avis. Mais pas tout de suite. Car si je ne sais pas trop quoi penser en sortant de Noé, je sais que j'ai été plutôt déçu. Pourtant, la recette d'Aronofsky est bien présente : le personnage principal est extrêmement approfondi, ce qui laisse Russel Crowe offrir une très bonne prestation, et permet à l'ambiance de changer au fil de ses pensées. Aronofsky ne fait pas non plus dans la propagande religieuse, et raconte simplement l'histoire d'un homme prêt à tout pour suivre ses visions du Créateur. Ce passage biblique n'est d'ailleurs qu'un contexte puisque plusieurs éléments nouveaux sont rajoutés, dont certains typiquement hollywoodiens, comme la présence des Veilleurs (golems de pierre), ou celle d'un antagoniste qui permet de cadrer l'histoire. Toutefois, Darren s'en sert aussi pour lancer d'excellentes idées mystiques et se focaliser davantage sur la caractérisation des personnages et de leurs croyance et volonté. Les discours en rapport avec la création/Dieu sont également bien amenés. Toute cette construction du contexte nous fait finalement espérer une évolution plus grande, plus gracieuse (à l'instar de The Fountain qui est rappelé dans quelques plans). Et c'est là qu'Aronofsky échoue. Il ne sait pas vraiment quoi faire de cette histoire et des altérations qu'il y a apportées. Le rythme est pourtant bon, mais le climax ne transcende jamais (l'épilogue est d'ailleurs interminable). Il faudra que je lise sa BD tirée du scénario originel pour vraiment voir jusqu'où il comptait aller sans les contraintes du cinéma. À vrai dire, on pense à Snowpiercer (Le Transperceneige) sur le coup, peut-être parce que toute la partie confinée dans l'Arche rappelle le huis-clos du train. Peut-être aussi car il persiste un flou entre film d'auteur brut et grand spectacle, et qu'on dirait que le budget n'est pas toujours là. La mise en scène est très particulière, avec beaucoup de gros plans et des astuces de réalisation typiques pour masquer des CGI un peu gauches. Certaines scènes semblent tellement cheap ou niaises, et risibles, qu'on les croirait sorties d'un spin-off de l'atroce série The Bible. A contrario, d'autres plans et séquences captivent par leur étrangeté dans le choix de la photographie et des couleurs. Et puis, il y a ces scènes d'action, constamment filmées en caméra à l'épaule (sentiment de réalisme sûrement) qui sont difficilement lisibles. En plus d'ellipses montées de façon épileptique. Heureusement que la musique organique et prenante (cordes frottées, percussions) de Clint Mansell associé au Kronos Quartet permet de mieux vivre l'ensemble, même si le motif principal est bien trop réutilisé. Au final, Darren Aronofsky a voulu créer une histoire plus riche (et intéressante) au sein de ce récit biblique tout en étant contraint d'en respecter les points clés ; et cela donne ce Noé, difforme. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 11.04.14 21:43 | |
| Revus, cette semaine : Signes (BR) : "What you are about to see....may disturb you", annonce la journaliste avant de diffuser les images caméscope d'une fête d'anniversaire interrompue par la présence d'un extraterrestre. Une séquence magistrale dans le film et qui a eu l'effet escompté dès le premier visionnage. Signes, c'est pour moi l'autre facette d'un Rencontre du Troisième Type ; deux films du genre qui m'ont totalement marqué. Shyamalan signe d'ailleurs là son dernier bon film. Tout est dans l'ambiance, dans le huis-clos créé par cette invasion vécue à travers le petit poste de télévision et un livre de pseudo-science. Signes est un film qui joue sur la suggestion des aliens, et où l'on passe la majorité du temps cloisonné dans cette ferme, tandis que les croyances du père (Mel Gibson) s'effondrent à la vue de ces visiteurs, et que son frère (Joaquin Phoenix) devient obsédé par les évènements. Tout du long, Shyamalan tient superbement l'opposition entre faits et foi. C'est intimiste, réalisé de façon efficace, avec un développement surprenant et extrêmement fort en tension et scènes mémorables.
Skyfall (BR) : Avec Skyfall, Sam Mendes transforme le simple film d'espionnage et d'action en une véritable œuvre visuelle et riche. Le personnage de l'agent 007 est construit et approfondi plus que jamais et s'insère dans un film résolument mature, plus sombre qu'à l'accoutumée, et inspiré du The Dark Knight de Nolan. En dépit de cette réinvention qui abandonne le kitsch de la franchise, on apprécie les nombreux clins d’œils (parfois moqueurs) aux habitudes de la saga et du personnage. Mais ce qui impressionne vraiment, c'est le travail esthétique, où chaque arc de développement est caractérisé par un environnement sublime. Il y a du talent derrière la caméra et à la photographie. En ce sens, tout l'épisode à Shanghai est magistral (que ce soit dans la tour aux baies vitrées, le casino de Macao, ou l'île désertée au sentiment post-apocalyptique). Sur un scénario captivant, Daniel Craig - irréprochable en agent usé par le métier - s'oppose à un Javier Bardem magnétique, excentrique et mémorable, à l'instar du Joker de Ledger. Si Craig avait réussi à proposer une autre tournure de Bond, Mendes lui permet, dans Skyfall, d'atteindre son paroxysme. Jamais je n'aurais été si impatient de voir les prochains épisodes.
Southland Tales (BR) : Southland Tales est une pure merveille ! Il a pourtant tout l'air d'un de ces films à bas coûts diffusés en douce sur les plus obscures chaînes câblées. Mais son ambiance, notamment grâce aux compositions aériennes de Moby, parmi d'autres morceaux Pop/Rock consciencieusement choisis - une habitude avec Richard Kelly - en particulier pour habiller ses plans séquences hypnotiques, lui confère toute sa grâce et son identité. Avec un budget plus conséquent, Kelly laisse vraiment libre cours à ses idées visionnaires aperçues dans Donnie Darko et installe un univers uchronique futuriste dense, dans lequel s’entremêlent de nombreux destins, sur un contexte métaphysique appuyé d'allusions religieuses et d'un ton satirique. Assurément, il faut plus d'un visionnage pour digérer le long-métrage. Avec cette mise en scène résolument soignée, et cette atmosphère à part, l'ensemble fascine, tout autant que l'harmonie que Kelly parvient à donner à son casting (Sarah Michelle Gellar, Sean William Scott, Timberlake, Lambert,...) qui sonne étonnamment juste ici. Surtout Dwayne Johnson, personnage principal, qui habite son rôle et dont les mimiques ne font que souligner davantage l'étrangeté qui émane de Southland Tales. Une œuvre totalement singulière, clairement destinée à diviser les avis. |
| | | Justine VIP
Age : 28 Nesquik : 15 Nombre de messages : 1298 Date d'inscription : 01/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.04.14 12:19 | |
| Vu The Amazing Spider-Man 2 en AVP hier soir Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais visuellement je le trouve bien supérieur au premier, et la 3D est plutôt cool. En revanche, c'est au niveau de l'histoire que je reste sur ma faim. Déjà, j'ai trouvé l'intégralité du film très prévisible, à tel point que la seule chose qui m'a étonnée est l'absence de scène cachée après le générique (toute la salle a hué ) Marvel a également voulu en faire trop en mettant en scène deux méchants, ce qui fait qu'aucun des deux n'a été assez développé à mon goût. Mais quel plaisir de revoir le Bouffon Vert quand même ! Et je dois dire que le casting était vraiment bien choisi. J'ai besoin de revoir le film pour me faire réellement une idée. Mais dans l'ensemble il est vraiment bon et c'était une bonne soirée |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.04.14 19:52 | |
| Je suis jaloux.
Généralement, ils ne mettent pas la scène post-générique pour les projections presses et avant-premières aussi à l'avance. |
| | | Justine VIP
Age : 28 Nesquik : 15 Nombre de messages : 1298 Date d'inscription : 01/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 12.04.14 23:11 | |
| Ils l'avaient mise pour le premier en tout cas. Mais quand j'irai le revoir j'attendrai quand même la fin du générique histoire d'être bien certaine de ne rien manquer. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3571 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.04.14 1:36 | |
| Vu ( 500 ) jours ensemble , une histoire très intéressante et une vision de l'amour moins à l'eau de rose que dans la plupart des films de ce genre , et qui du coup peut faire retomber sur Terre certaines personnes ... Ahah , bon film cependant ! |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11481 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.04.14 20:13 | |
| Vu La vie rêvée de Walter Mitty et c'est bien cool et les plans du monde dans lequel il voyage sont exceptionnels ! |
| | | Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.04.14 20:17 | |
| J'ai beaucoup aimé ce film, j'avais beaucoup d’appréhension au début mais je trouve que c'est vachement bien dosé niveau romance et "poésie", du coup le film passe bien !
Et c'est vrai que les images sont magnifiques. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.04.14 21:05 | |
| Il est dans ma liste le Walter Mitty !
Pour ma part, petit récapitulatif de la semaine. Avec les cours qui se sont terminés (mais partiels à l'horizon, quand j'aurai les dates...) j'ai pu profiter de trois journées successives tranquilles, et ça doit bien faire depuis octobre que c'était pas arrivé. Donc j'ai vu :
Dead Man Talking : Je ne pensais pas que le cinéma belge pouvait regorger de telles pépites. Un casting étrange (Berléand, Effira) pour une histoire étrange placée sous le signe de la comédie : un condamné à mort, lors de sa dernière parole, commence à raconter une partie de sa vie, sur plusieurs heures. Si bien que, selon la loi, il ne peut être exécuté tant qu'il n'a pas fini de parler, et cette dite exécution doit être reportée minuit passé. Dead Man Talking prend ainsi des allures de drame bienvenues, si bien que certaines scènes comiques semblent de trop au sein du film. Avec l'histoire d'élections, de complot politique, développés sur le sort de ce prisonnier, ce seraient les deux écueils mineurs du long-métrage. Car l'ambiance s'installe parfaitement, utilisation judicieuse des tons sépias et d'une caméra plus légère pour les séquences passées, en opposition à la photo froide de la prison et la musique sombre, peinée, l'accompagnant. Les acteurs sont par ailleurs brillants, et naviguent parfaitement entre drame et comédie pour satisfaire le développement de leur personnage. Dead Man Talking, d'ailleurs, réussit joliment son développement, et surprend même dans un finale que l'on pensait déjà écrit et décevant en lançant le film.
Don Jon : Tout aussi beauf que bof, Don Jon n'est finalement qu'une énième teen movie de plus, sauf qu'il met davantage en scène des adultes que des ados. Sinon, bien que j'apprécie Scarlett Johansson et Joseph Gordon-Levitt - les jeunes "grands" de demain à la filmo presque irréprochable - et que le film tente de glisser une critique plutôt juste sur les relations humaines actuelles, et plus spécialement les relations amoureuses et sexuelles, tout en traitant de l'addiction au porno de Jon, l'ensemble est juste ennuyeux, bruyant, et visuellement clinquant pour rien. Un jeu d'acteur correcte et assez spontané, mais un montage rapide qui donne cette impression que Gordon-Levitt enchaîne les scénettes humoristiques sans réellement raconter d'histoire. Avec des personnages tous plus idiots et stéréotypés les uns que les autres (voulus ?), Don Jon tente de la jouer comédie satirique à la Pain & Gain, fait parfois rire parce que Gordon-Levitt a des mimiques en or, mais ne propose finalement rien à part de belles nanas.
La Stratégie Ender : Après les adaptations de saga fantastiques pour jeunes (HP, Narnia, Twilight), et le succès de Hunger Games, pas étonnant de voir bon nombre de saga SF cette fois transposées à l'écran. Entre Divergente, The Mortal Instruments, Les Âmes Vagabondes et consorts à n'en plus finir, voici La Stratégie Ender. Certainement bien plus mature et complexe sur papier, Hollywood ne s'est pas dérangé pour réarranger l’œuvre à sa sauce et attirer ainsi toute la famille, parce que l'espace c'est cool. Ce genre de films où l'aspect SF n'est qu'effets spéciaux sans réalisme (et parfois moches) et agencés de telle sorte à émerveiller les gosses, en mettant en scène des gosses pleurnichards qui réussissent absolument tout avec leur attitude rebelle, je ne supporte pas. En dépit de quelques moments sympas (les simulations surtout, et la musique de Jablonsky), de la volonté de faire un peu de psychologie, et d'un ton assez dur, La Stratégie Ender reste prévisible (on sait qu'il est l'élu), répétitif (et trop long), impersonnel (réalisation lambda, coucou Starship Troopers) et ne prend même pas la peine de développer correctement son sujet juste pour faire du spectacle. Et puis les têtes de Kingsley et Ford... du space opera pour gamins.
Man Of Tai Chi : L'affiche, la bande annonce, le titre, les acteurs, et même les premières minutes du film présagent le bon gros navet, un genre de sous Danny The Dog avec des Chinois aussi expressifs qu'une pierre, et Keanu Reeves qui semble continuer dans sa lancée de séries B. Au contraire, Man Of Tai Chi se révèle globalement bien foutu ; Reeves maîtrise son sujet derrière la caméra et offre des plans soignés, appuyés d'une bande-son pertinente. De l'Élu à l'Architecte il n'y a qu'un pas, et on sent que l'acteur ne se contente pas d'enchaîner les affrontements mais essaie de faire découvrir cet art qu'il apprécie. En même temps antagoniste froid et manipulateur de son propre film, il fait face à Tiger Chen, un de ses acolytes et amis de longue date, qui l'a justement initié au Tai Chi, dans la vraie vie. S'accordant quelques longueurs au démarrage, ainsi qu'un scénario simpliste digne d'Hostel, malgré son message sous-jacent honnête, ce premier long-métrage de Reeves divertit suffisamment et enchaîne les combats aussi expéditifs que tendus, dont le finale mérite sa place au panthéon des films d'arts martiaux modernes.
Et revus : Love (aka Space Time, L'ultime Odyssée en français) (BR) : Produit par le groupe Angels & Airwaves (Rock à la Blink-182), le film sert plus à y mettre leur musique pas toujours appropriée. Et derrière ce titre français racoleur évidemment choisi pour attirer les fans de 2001 dont Love s'inspire grandement (imagerie, réalisation, mystère, finale), se cache simplement un film de science-fiction à petit budget. C'est d'ailleurs sur ce point qu'il tire son épingle puisqu'avec les moyens du bord (500 mille $, une station spatiale construite dans un jardin,...) Love s'avère plutôt bien foutu et réussit à tenir ses 80 minutes. Il y a quelques soucis de caméra mais les effets sont corrects et l'intérieur de la station spatiale est crédible. Tant mieux, puisqu'on suit un astronaute abandonné dans cette station et qui fait face à la solitude et l'isolation. Outre 2001, on trouve ainsi une forte inspiration de Solaris et Moon vis-à-vis de la psychologie du protagoniste. Mais aussi quelque chose de The Fountain avec cette volonté de mêler futur et passé à travers un journal. Appréciable pour les amateurs du genre, Love demeure quand même hésitant et un peu chaotique, avec un développement final intrigant mais trop abrupt.
Spider-Man (BR) : Spider-Man est certainement un des superhéros les plus populaires avec Batman et Superman, mais alors que ceux-ci enchaînaient les longs-métrages, le Tisseur a dû attendre 25 années laborieuses de développement pour enfin apparaître dans un film digne de ce nom. Et quel film ! Spider-Man est un peu un pivot dans les adaptations de superhéros, entre le kitsch des années 70/80 et la domination désormais totale du genre surproduit pour les franchises. Avec les X-Men de Singer, ils ont revalorisé ce genre en décadence depuis les années 90, et se sont positionnés sur un ton plus sérieux, tout en profitant des prouesses technologiques pour s'illustrer totalement. Sam Raimi impose un film excellemment rythmé ; il met en scène une aventure (et non juste de l'action pour faire plus fort que le concurrent et des one-liners à tout va) et a compris que Peter Parker importait autant que Spider-Man dans l'histoire, et lui rend justice. Avec une réalisation vintage (rappel de l'époque des premiers comics), mais un univers contemporain, et la musique culte de Elfman, il offre un film dynamique, aux scènes d'action captivantes (ce combat d'hommes à la fin) malgré quelques CGI qui ont vieilli, et où les personnages sont très bien développés. On peut rester dubitatif sur le choix de Tobey Maguire en Parker, mais on s'y fait, J.K. Simmons est parfait en Jameson, et Willem Dafoe joue très bien le dément, même si son costume laisse un peu à désirer. Spider-Man, malgré quelques libertés, reste une adaptation fidèle, avec nombre de moments phares du comics, et surtout totalement honnête par rapport à l'essence du héros et de ses fans.
Spider-Man 2 (BR) : Il n'y a que chez les super-héros qu'on peut faire une suite meilleure car les origines intéressent souvent moins que le héros à son apogée. Ce Spider-Man 2 est assurément le meilleur film sur le Tisseur. Tous les éléments typiques de son univers y sont inclus, reconnaissables et appréciables. Les thèmes du 1er épisodes sont continués, achevés, et ont impact dans la vie de Peter. Le film reprend d'ailleurs l'arc phare de l'incertitude du héros, ses responsabilités de jeune adulte (loyer, cours,...) face à ses actions en tant que Spider-Man. La dualité est bien exploitée, et Raimi met parfaitement en scène ce héros normal (ce qui fait qu'on l'aime), sans assurance dans sa vie privée. Le film est plus émotionnel, plus profond et plus mature. La réalisation est plus soignée, cadrée et réfléchie, et la photo est revenue sur une mise en image moderne. Les effets spéciaux sont meilleurs et plus affinés, et Raimi en profite pour offrir des scènes acrobatiques incroyables où les plans de nuit ne sont plus là pour "cacher la misère" mais mettre en valeur, et ceux de jours apparaissent magnifiques. Plus exceptionnelles encore, ce sont les combats contre Docteur Octopus, joué par un Alfred Molina exceptionnel, où l'utilisation de ses pinces donne lieu à des séquences d'une rare intensité et des affrontements d’anthologie, toujours sur les compos monumentales de Danny Elfman. De ce Spider-Man on pourrait juste lui reprocher son manque de verve, le comique découlant généralement de sa maladresse ; hormis cela, Spider-Man 2 en signe l'apogée sur grand écran.
Spider-Man 3 (BR) : En tant que fanboy absolu de Spider-Man, j'ai longtemps apprécié ce film sans pinailler, mais il est vrai qu'il possède pas mal de défauts non négligeables par rapport aux précédents. Tout d'abord, il est surpeuplé, avec trop de nouveaux personnages importants sous-développés, sans parler des trois "méchants". À la rigueur, Sandman s'en sort plutôt bien (Haden Church est convaincant), à part cette connexion à Peter pour le rendre attachant. Mais Harry en Nouveau Bouffon, c'est superflu et ça gâche un des arcs du comics, tandis que Venom est complètement charcuté alors que l'exploitation du symbiote démarrait pas trop mal. Ça a également permis a Raimi d'adopter un ton encore plus sombre, bien noir (on pourrait y voir des prémisses du Dark Knight), et côté réalisation le travail est vraiment professionnel, voire surproduit. On a ainsi l'impression de perdre la magie des premiers juste pour rendre les choses plus grandes et adultes. Mais toutes les scènes de vie quotidienne sont ennuyeuses, tout autant que Peter et son air d'ahuri (son passage emo/bad boy est risible), et l'intrigue avance péniblement grâce à de piètres soubresauts scénaristiques. Les effets son plus complexes et réussis que jamais - à part les plans de Spider-Man sans masque - et l'ensemble des combats et acrobaties est de haute volée. Malheureusement les scènes d'action sont bien trop éparses pour garder le rythme convenable pendant les 2h20, sans parler de la bande-son de Young qui n'accroche jamais, sauf quand il reprend les thèmes d'Elfman. Heureusement que le climax final est relativement bien géré, et même assez touchant, car Spider-Man 3 ne passe pas loin du désastre. The Amazing Spider-Man (BR) : Dernier arrivé dans cette nouvelle classe de blockbusters superhéroïques, et choix du reboot font que ce The Amazing Spider-Man était déjà handicapé et bien moins attendu que ses prédécesseurs. Il est pourtant très loin d'être mauvais, même si plus de sensationnel aurait été de rigueur, connaissant le personnage. Webb s'attarde sur les origines pour rendre la même copie que Raimi mais influencée par les Ultimate Marvel (réécriture moderne). Il met ainsi en place une intrigue où tout le monde semble connecté, puis la délaisse au lieu de l'alimenter. Les scènes de vie quotidienne semblent également impersonnelles, avec trop de drama, un univers froid, trop propre, et une romance niaise. On peut aussi regretter l'absence du Daily Bugle (surtout Jameson), et l'enchaînement rapide des évènements. Heureusement que Garfield joue un excellent Peter Parker, provocateur, surdoué, avec ses mimiques incomparables qui se retrouvent aussi en Spider-Man - cette fois à la verve habile. Hormis quelques effets pratiques moches en début de film, les séquences de voltige et d'action sont superbes, notamment les affrontements avec le Lézard où on retrouve un vrai Spider-Man agile, véloce et astucieux. Rhys Ifans est aussi très bon en Curtis Connors, inspiré du Octavius de Raimi pour l'aspect compatissant et victime de ses travaux qu'il cherche à poursuivre. Et je trouve sa transformation réussie, même sans museau. Au final, Webb installe une nouvelle ambiance pour le Tisseur, plus mystérieuse - notamment grâce à la BO de Williams (qui manque parfois de grandeur) - mais nous laisse clairement sur notre faim dans le but de satisfaire une nouvelle franchise. |
| | | ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 19.04.14 15:53 | |
| Vu Pop Redemption. Une comédie française avec comme univers la musique métal, je demandais à voir ! Finalement je me suis bien marré, il y a beaucoup d'auto-dérision, c'est bien joué... avec en + Alexandre Astier et Audrey Fleurot qui excellent comme d'hab. |
| | | Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 0:36 | |
| Vu le Hobbit, la désolation de Smaug (oui j'ai 4 mois de retard :langue: ). Aussi bon et beau que le premier, si ce n'est plus. On sent bien que le film est moins porté sur le personnage de Bilbon. Il y a plus d'action et ça j'aime bien ! Seul bémol du film qu'on retrouve un peu dans le premier aussi, c'est sa fin en plein action... Je déteste ça... |
| | | Jonathan Monsieur Live
Age : 32 Nesquik : 44 Nombre de messages : 5036 Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 17:27 | |
| Hier, j'ai vu The Amazing Spider-Man 2. J'ai bien aimé. Les extraits que j'ai pu voir avant me laissaient croire que c'était truffé d'effets spéciaux à se croire dans un jeu vidéo. J'étais bien content que ça soit moins le cas. Mais je pense qu'il y en a quand même encore une surdose lors de la présence d'électro. Encore pire lors de la scène d'action finale. J'aime l'humour du début, la scène de Times Square, les ralentis et la technologie informatique futuriste comme présente dans le premier. J'ai profité de mes vacances de Paques pour me refaire l'octalogie de Harry Potter. Et comme je l'avais déjà dit, les 2 derniers quand je les ai vu, ils me sont passé inaperçus, c'est à dire que je les ai vite oubliés. Quand je les ai revus, à 75% du temps j'avais l'impression de les redécouvrir. Avec les sous-titres j'ai pu comprendre 2-3 trucs que j'avais jamais compris auparavant. Une question, avec la mort de Cédric, Harry peut voir les sombrals mais comment cela se fait-il qu'il ne pouvait les voir avant étant donné qu'il a vu la mort de ses parents. J'ai découvert il y a quelques mois la série "Le visiteur du Futur" produit par François Descraques. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Je viens d'arriver au dernier épisode sorti hier et je peux vous dire que c'est une des meilleures série ever. Surtout quand on sait que le budget est pas énorme. En grandissant d'accord mais la qualité est grandissante aussi. La première saison la qualité est bof mais les épisodes sont courts aussi. Mais déjà à partir de la 2e, c'est génial. Donc je vous conseille de regarder la série, sinon voici ce qu'il va se passer : Vous ne perdrez pas votre temps à regarder des épisodes, vous allez donc tomber sur un article sur facebook qui va vous donner envie d'acheter un livre. Ce livre va vous instruire et vous incitera à continuer vos études. Vos résultats seront brillants, vous aurez envie de construire une grande usine et un investisseur impressionnés par votre projet et vos résultats vous financera. Cette usine va vivre ses années géniales. Mais à votre mort votre gamin, qui est un merdeux (oui, vous aurez un garçon seulement) va hériter de votre place. Il va changer tout le fonctionnement de votre usine. Comme l'usine ne fonctionnera plus très bien, il va se payer des hommes de main qui vont venir menacer les citoyens afin de les forcer à acheter la marchandise produite par l'usine. Tout le monde va mourir car la marchandise est défectueuse et mortelle. Ce sera donc la fin du monde. J'ai essayé de regarder The Raid ... je trouve ça chiant en réalité. Vu le film de Benzaie. "Hard Corner le film." J'ai vraiment bien aimé. Mais bon c'est pas de la prod' Hollywoodienne. En parlant de Benzaie, il fait 2 apparitions dans le visiteur du futur. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 19:37 | |
| Tu as vu TASM2 en 3D ?
Pour HP, je pense que c'était pour créer la nouveauté et la surprise dans le livre, après on peut tenter de l'expliquer par compréhension de la mort.
Et dommage pour The Raid, je trouve que c'est un excellent film d'action, vivement le 2e qui a l'air supérieur en tous points ! |
| | | Jonathan Monsieur Live
Age : 32 Nesquik : 44 Nombre de messages : 5036 Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 20:16 | |
| Nope, c'est de la 2D, petit cinéma, j'ai pas le choix. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 20:28 | |
| Paraîtrait qu'il rend bien en 3D, je verrai ça dans une semaine |
| | | Jonathan Monsieur Live
Age : 32 Nesquik : 44 Nombre de messages : 5036 Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 21:01 | |
| 3D, j'imagine, il y a quelques beaux plans avec Spiderman qui devraient être bien appréciés en 3D. |
| | | BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 21:22 | |
| The Raid, j'l'avais pourtant trouvé très prenant de part sa tension, et ce dès le début du film ! Hâte de voir la suite également !
Sinon, j'ai vu Quatre Filles et un Jean (NE RIEZ PAS !), j'avais lu le livre dans ma jeunesse et j'avais adoré. Les films sont relativement fidèles mais les personnages sont vraiment moins profonds et de ce fait sont inintéressants durant une bonne partie du film. Je regarderai le 2 quand même, par curiosité.
Et sinon j'voulais regarder La piste du Marsupilami ce soir sur la Une, mais ça a l'air naze à mourir donc vala ! |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3571 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 21:53 | |
| The Usual Suspects , décrit un peu partout comme un classique du cinéma. Ayant du mal avec les thrillers policiers et polars , l'engouement qu'a créé ce film m'a néanmoins intrigué et à juste titre. Souffrant d'une demie heure de début assez lourde et floue , le film prend son envol dans la suite pour nous dévoiler une intrigue extrêmement bien ficelée sur le fameux Keyser Soze et les aventures des cinq malfrats racontées par un Kevin Spacey ... phénoménal. Il est toujours parfait pour jouer ce genre de rôles assez complexe ! Puis ce film comprend une des scènes les plus épiques du cinéma , et rien que pour ça , il vaut le coup d'être vu. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 22:40 | |
| Et puis surtout quand on a vu Scary Movie avant, ça perd un peu l'effet de surprise. Mais très bon en effet. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3571 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 22:49 | |
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| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités | |
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| | | | Dernier film vu et plus si affinités | |
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