Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11481 Date d'inscription : 18/08/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 20.04.14 23:06
Monstrueux ce film !
ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 21.04.14 10:35
Oui il est excellent !
BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 21.04.14 19:04
Vu les 2 premiers Men In Black sur TF1 aujourd'hui (oui bah oui je les avais jamais vus... ) Le 1er est vraiment fun, j'ai keaffé ! Le 2nd est un peu redondant selon moi par contre, c'est toujours sympa mais plus prévisible !
Le 3 est comment ? J'le regarderai si j'ai le temps ! (ça me parait compromis...)
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 25.04.14 23:26
Le 3ème est bof. Juste histoire de sortir une suite en 3D.
Sinon, ces trois derniers jours j'ai pu voir : Capitaine Phillips : À n'en pas douter, Greengrass nous livre un nouveau Thriller d'action extrêmement efficace, au sein d'une filmographie qui en recèle déjà un bon nombre. Parmi la pléthore de films de superhéros, il a décidé d'en faire un sur les vrais héros, en mettant en image l'histoire de Richard Phillips, capitaine d'un porte-conteneurs pris en otage par des pirates somaliens. Son mental infaillible et sa lucidité de tout instant lui auront permis de surmonter ces évènements infernaux. Tom Hanks, rôle principal, se montre sensationnel devant la caméra. La tension est présente tout du long, renforcée par les compositions de Henry Jackman qui font monter l'adrénaline. Greengrass s'adapte à la brutalité de la situation, et de l'océan, avec une caméra en mouvement qui bouge parfois un peu trop, et un montage un peu vif sur les séquences d'action. Malgré quelques redondances, Captain Phillips, fort de son ambiance brute, propose de vrais moments qui prennent aux tripes.
Les Mondes De Ralph : Film d'animation conçu pour tous les grands nostalgiques des bornes d'arcades. Entre Tron, Le Tableau et Toy Story, Les Mondes De Ralph met en scène tout un univers où les écrans d'arcades ne sont qu'une fenêtre sur une partie du monde où tous les personnages de jeux vidéo coexistent et peuvent se rendre visite par le biais du réseau électrique. De quoi émerveiller les grands enfants qui ont passé des heures sur ces jeux à s'imaginer l'envers du décor. Les références, jeux de mots et nombreux clins d’œil sont parfaitement gérés, à l'instar de certains mouvements saccadés pour rappeler le 8-bit, ou des décors pixellisés, ainsi que la présence de Pacman, Sonic, Bowser, entre autres. Dynamique, porté par une animation sublime et une morale bon enfant qui demeure sympathique, Les Mondes De Ralph explore un univers plutôt nouveau (entre tous ces films d'animaux) et s'en sort à merveille, jusqu'à son générique en hommage aux jeux rétro. Si le film redevient par moment plus classique, il ne manque pas de punch et, surtout, le coup du cheat code, c'est royal !
Skinwalker Ranch : Mais c'est nul ! Ersatz de Signes et Phénomènes Paranormaux (The Fourth Kind), croisé avec n'importe quel autre film found footage amateur de créatures et d'esprits, Skinwalker Ranch n'a absolument aucune teneur cinématographique et s'attèle à créer un mystère qui restera finalement en suspens. Avec ses plans façon "Big Brother" et ses caméras HD à la main, le film s'enlise dans une successions de tous les évènements surnaturels possibles (à l'image des rumeurs qui entourent ce vrai lieu), sans cohérence ni fin satisfaisante. Seules des brochures fictives de journaux casées dans le générique tentent d'expliquer tout en se contredisant. Par ailleurs, les acteurs sont plutôt mauvais, surjouant ou ayant des réactions illogiques, et certaines scènes comme celle du shaman sont proprement ridicules. Étrangement, ces phénomènes ne surviennent que quand l'équipe arrive sur place... Et puis cette manie de pousser les basses bourdonnantes à fond dès qu'il y a du surnaturel, et de faire sauter la bande vidéo. STOP.
47 Ronin : C'était assez prévisible, de toute façon, vue l'esthétique du film, sa promo, son inspiration d'une histoire vraie, et cette nouvelle manie d'américaniser le Japon : 47 Ronin est laborieux au possible et accumule tous les clichés du blockbuster qui ne compte que sur ses effets spéciaux. Second film en pas longtemps où on retrouve Keanu Reeves dans une histoire japonaise ; mais si Man Of Tai Chi était appréciable, ce n'est pas le cas ici puisqu'il ne sert à rien dans l'intrigue, sauf à faire valoir le fantastique et créer la sempiternelle amourette niaise à la noix. Il ne suffit pas d'aimer une culture pour en faire une œuvre de qualité. Cette légende des 47 Ronins est ici peuplée de monstres ridicules, de scènes d'action mal chorégraphiées, de pouvoirs absurdes, et d'un sens du spectacle absent. Générique et prévisible, 47 Ronin est de plus trop long, garni de dialogues bas de plafond, et ne rend jamais honneur à l'histoire dont il s'inspire. Seul bon point, des décors plutôt jolis et bien trouvés.
The Jacket : Dommage parce que The Jacket partait plutôt bien. Film anglais qui donne l'impression d'être une des ces productions allemandes, sans trop de budget, mais regorgeant d'idées intéressantes et d'une ambiance étrange - d'ailleurs soutenue par le travail expérimental de Brian Eno. Même le casting est d'envergure avec Adrien Brody, Keira Knightley, et Daniel Craig, entre autres. L'intrigue est dans le genre de La Jetée, ou de L'Armée des 12 Singes, avec un prémisse de voyage temporel. Enfin, pas vraiment un voyage du corps, mais de l'esprit grâce à un certain composé chimique qui permet alors de se matérialiser physiquement 15 ans plus tard. Effectivement, les causes sont illogiques et nuisent quelque peu à la cohérence du récit, mais l'ensemble parvient à fonctionner et intriguer. Néanmoins, plus les dernières minutes approchent, plus le réalisateur donne l'impression de ne pas savoir quoi faire de son histoire et propose finalement un dernier acte qui tombe à plat, avec des séquences passées inutiles, peu d'aboutissement, et un flou d'interprétation trop facile.
Marvel Renaissance : Marvel Renaissance est un documentaire français revenant, en une heure, sur le déclin financier de Marvel (et sa branche de comics) au milieu des années 90, avant sa remontée glorieuse à travers le cinéma (et Hollywood). Avec un montage efficace et une bande-son typiquement superhéroïque, les informations présentées sont très instructives, tout autant que les personnes interviewées qui ont été, pour la plupart, actrices de la situation financière de la Maison des Idées. C'est assez fou de voir à quel point les comics étaient dénigrés, alors qu’aujourd’hui, leurs personnages sont ce qu'il y a de plus populaire au cinéma. Car Marvel marche désormais grâce aux films et produits dérivés, plus que par les comics. En outre, si son futur s’annonce plus brillant que jamais depuis le rachat par Disney, l'ambiance y a clairement changé. Un point majeur qui ressort, toutefois, est l'implication d'Avi Arad, trop renié par les fans car il a dispersé les droits chez les différents studios. Mais c'est grâce à lui si la firme est encore là, et surtout que l'univers cinématographique qui a donné Avengers existe. Et s'il faut retenir une seule chose, c'est que Spider-Man a sauvé tout Marvel.
Marvel: Assembling A Universe : C'est logique que j'enchaîne avec celui-ci, production américaine de 45 min cette fois, qui se concentre seulement sur l'univers cinématographique Marvel, depuis le premier Iron Man, qui était presqu'un film indépendant (avec des acteurs de "seconde classe"), dont personne n'attendait énormément de chose, mais juste qu'il soit bon. Maintenant, la tendance est complètement inverse (on surproduit, on prend des gros noms, et on ne fait pas trop attention au résultat), puisque Marvel Studios est maintenant parmi les patrons du box office et, surtout, le plus productif dans le genre. Tout est bien monté, bien enchaîné, avec des interviews exclusives des acteurs, réalisateurs, producteurs au moment du tournage de chacun des films. Tous les personnages, clin d’œils et nouveaux arrivant dans l'univers sont abordés, ainsi que les courts métrages annexes et la série sur le S.H.I.E.L.D., en plus de previews d'Avnegers 2, Ant-Man et des Gardiens de la Galaxie. Je suis persuadé que ce film redonnera un peu de fraîcheur à l'homogénéité dont souffre Marvel, malgré toute la bonne volonté qu'ils semblent avoir dans ce docu qui fait un peu office de propagande (aucun point noir, vraiment ?), mais on prend plaisir à découvrir la naissance de ce coup de maître dans le cinéma du genre.
Au Bonheur Des Ogres : Avec son ton décalé, et son visuel tout aussi inhabituel, Au Bonheur des Ogres est le genre de comédie française avec du charme, une certaine touche artistique, et qui sort du lot. J'allais dire qu'on devrait en voir plus souvent, mais on ne les apprécierait pas autant le cas échéant. Nicolas Barry, dans une ambiance qui emprunte à Gondry, Jeunet et même de Penguern, met en scène une sorte de fable moderne innocente. On y voit Paris sous un autre jour, presque fantastique, sans vraiment l'être, et s'appuyant énormément sur les jeux de couleurs, et l'opposition des teintes. Le long-métrage ne se contente pas des gags habituels, et dispose de quelques répliques plutôt drôle. En même temps, quand on met en scène un homme dont le job est de se faire passer pour bouc émissaire, ça laisse une certaine ouverture. Toutefois, le film n'est pas non plus passionnant, et le ton final s'avère noir par rapport à légèreté de l'ensemble. Difficile, du coup, de vraiment amuser les petits, tout comme d'intéresser les plus grands. Mais il y a de l'idée.
Et revoir : Star Trek (2009) (BR) : Du grand Space Opera ! Cinq ans depuis que j'étais allé le voir au cinéma, et je peux dire que j'apprécie plus Star Trek que Star Wars, peut-être parce que le premier semble plus réel, en phase avec notre monde. J.J. Abrams offre à cette franchise un reboot glorieux, de par la façon de s'introduire et se réinventer par rapport à la série, tout en lui rendant hommage de la plus belle des manières. Même s'il a voulu l'éviter, il reste un feeling assez kitsch dans l'ensemble du film, qui joue en sa faveur au final, surtout dans ce contexte ultra-moderne. Star Trek impressionne également grâce à son imagerie et ses séquences spatiales éblouissantes, ainsi que la dose de lens flares. Style très particulier d'Abrams qui reste sur une réalisation sur pellicule à l'ancienne, organique, avec une caméra vivante sur le plateau qui rend bien la sensation d'espace au sein des décors. Parfaitement rythmé, avec la musique de Giacchino toute aussi oldschool que pleine de bravoure, et une place prépondérante pour la comédie due à un casting jeune haut en couleur et plus "rock'n'roll", cette nouvelle mouture de Star Trek impose assurément les codes du space opera moderne.
Stoker (BR) : Dans Stoker, tout passe par la symbolique. Symbolique des images, des formes, des couleurs. Symbolique des sons, de la musique, des paroles. Stoker se développe à la mesure. Mesure du bruitage dont la dynamique et l'importance jouent un rôle essentiel dans le film, mesure du plan dont le mouvement de caméra instaure toute une ambiance singulière, et mesure des personnages qui subissent tous une évolution et dévoilent une certaine attraction glaciale. De par une mise en scène et une photographie somptueuses, ainsi que des choix artistiques et de réalisation peu conventionnels, Stoker est esthétique mais aussi violent. L'intrigue mystérieuse se délie peu à peu et nourrit les interprétations diverses, tandis que les acteurs (Matthew Goode et Mia Wasikowska) se montrent remarquables - Nicole Kidman est plus dans la figuration. Enfin, Clint Mansell apporte une bande-son fascinante, en parfaite harmonie avec le film. Derrière cette fable contemporaine presqu'irréelle, Park Chan-wook créé une œuvre malsaine, hypnotique et sensuelle.
Sucker Punch (BR) : Seul film original de Snyder dans sa filmographie, c'est également celui où son talent visuel est exacerbé. Après s'être fait royalement la main sur 300 et Watchmen, il concocte, au travers de Sucker Punch, l’œuvre de tous ses fantasmes de réalisateur. Extrêmement esthétique, et irréprochable sur ce point, le long-métrage peut-être abordé comme un Inception pour geeks puisqu'il contient trois niveaux de récit imbriqués, voyageant ainsi à travers quatre univers SF/Fantastique bien différents et aux codes esthétiques propres (parfois excessifs). Ces "mondes" sont simplement le lieu d'assouvissement des fantasmes de Snyder (golems féodaux, zombis steampunk, orcs et dragons, robots) en termes de scènes d'action, très largement inspirées des animes et jeux-vidéos, et qui surclassent la plupart de ce qu'il a pu réaliser par le passé. Il y a ce combat dans le train, notamment, entièrement en plan séquence (numérique) qui se veut particulièrement efficace. Tout comme l'abus de ralentis qui donne finalement l'impression d'un clip géant puisque la musique a une part entière dans le film. Le choix des morceaux et des reprises est d'ailleurs excellent (Björk, Skunk Anansie, Eurythmics...). Je recommande surtout la version longue qui peaufine davantage l'histoire (superficielle), surtout pour une nouvelle séquence finale extrêmement significative. Elle permet de faire valoir un peu mieux ce film qui, dirons-nous, n'est que délire visuel.
SUNSHINE (BR) : (enfin !) Je crois que je ne trouverai jamais les mots justes pour expliquer mon ressenti face à Sunshine ; claque visuelle, sensorielle et émotionnelle qui a totalement influencé ma vie et mon rapport au cinéma. L’œuvre de Boyle m'a fait réaliser la notion de cinéma en tant qu'art, et possède l'essence de tout ce que je recherche inconsciemment dans un film. Depuis que j'ai vu Sunshine, je n'ai plus vu le cinéma comme simple divertissement d'été en salle climatisée. L'ambiance y est saisissante, instaurant un sentiment de claustrophobie, tout en étant relaxante par le biais de la bande-son. John Murphy signe là des compositions planantes qui magnifient totalement les images et transcendent les nombreux climax du film. Oppressé par la présence du Soleil, le long-métrage est baigné d'une photo somptueuse, et offre des séquences visuellement impressionnantes, et éblouissantes. Les plans du Soleil, notamment, sont dantesques, s'inscrivant dans un film organique, où les couleurs sont riches et vivantes, sublimées par la captation en anamorphique. La mise en scène de Danny Boyle est inventive, poétique, avec une minutie du détail et du réalisme (même si des libertés ont été prises pour satisfaire l'histoire), et une patte artistique incomparable qui donne tout son cachet au film. Les acteurs se montrent tous excellents et donnent vie à ces personnages rudement bien traités, en partance pour un voyage qui va mettre à l'épreuve leur mental, leur physique, et leur existence, ainsi que leurs croyances. Car au sein de cette enveloppe magnifique, se développe une intrigue surprenante, parfaitement rythmée, et possédant différents niveaux de lectures complémentaires (métaphysique, psychologique, religieux, scientifique), tous aussi forts les uns que les autres. Oui, je peux difficilement être objectif en parlant de Sunshine, car il est et restera à jamais mon film préféré.
zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.04.14 17:00
Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.04.14 17:37
Mais c'est une machine à films ce Cyber :affraid:
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.04.14 18:29
J'ai tellement de retard à rattraper :P Mais j'en ai profité d'avoir rien à faire ces jours-là. J'ai deux semaines de partiels/révisions qui arrivent, donc ce sera moins prolifique
zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 28.04.14 20:37
je suis allée voir "qu'est ce qu'on a fait au bon dieu" : très bon! je redoute souvent ce genre où généralement tout est dans la bande annonce. là c'est réplique après réplique, très agréable et bien dosé.
ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 28.04.14 21:56
Récemment : Vu Seven, un thriller devenu culte mais que je voyais pour la 1ère fois. Très bon ! Scénario policier bien ficelé, une fin magistrale bien que plutôt prévisible, et Kevin Spacey fait froid dans le dos ! Vu aussi Sherlock Holmes 2 : excellent film d'action, un très bon divertissement. Avec un Robert Downey Jr toujours au top ! Et revu pour la 100ème fois Les Bronzés Font Du Ski dans la séance "films cultes" du vendredi soir instaurée avec mon colloc... Comme quoi y a de belles balades dans le coin !
LinkinFan Incollable
Age : 26 Nesquik : 15 Nombre de messages : 664 Date d'inscription : 30/04/2014
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.04.14 18:06
Hâte de voir le nouveau fillm de Fincher, une de mes plus grosses attentes de l'année derrière La bataille des cinq armées et à égalité avec Godzilla!
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.05.14 10:19
Vu The Amazing Spider-Man 2 hier soir, en 3D. Pas mal de choses à dire, en tant que fanboy de Spider-Man : Depuis que la franchise a été rebootée, Spider-Man est un peu devenu un héros de seconde zone, alors qu’il était auparavant au sommet des adaptations (et du box-office), et il est vrai que la franchise a perdu de sa magie. J’en attendais plus de ce The Amazing Spider-Man 2 (qu’il soit le meilleur film sur l’Homme Araignée et bouscule le genre comme ses aînés) mais ce n’est pas pour autant que je suis déçu, car il réserve bien des surprises.
Le pseudo style Dark Knight/nuit du précédent volet est mis de côté au profit d’un film haut en couleurs, avec beaucoup de séquences de jour, et une tonne d’humour. Le costume a également été redessiné et semble tout droit sorti du comics, bien que le précédent avait de jolis effets aussi. Et là où le long-métrage atteint des sommets, c’est du côté des scènes d’action et affrontements hallucinants. Les effets spéciaux sont excellents, et les effets pratiques réalistes ont été mis de côté pour se servir essentiellement d’effets numériques. Rien de mieux pour une liberté de mouvement totale, des acrobaties spectaculaires, et des chorégraphies à couper le souffle. On n’a jamais vu Spider-Man comme ça !
D’ailleurs, la 3D (post-convertie) profite de ces scènes numériques pour briller (bien plus que la 3D native du précédent), et offre de vrais moments de gloire sur les superbes ralentis en gros plans au cœur des séquences les plus dynamiques. Une bonne surprise, et à recommander, même si elle est plus faiblarde sur les scènes de vie (trop de flou sur les changements de focale).
Côté histoire, c’est un peu morcelé, le film introduit beaucoup mais garde un bon rythme. Webb revient sur l’intrigue de fond avec les parents Parker, et le complot scientifique d’Oscorp qui dévoile des plans plus vastes et intéressants. Les scènes de vie quotidienne et de romance sont néanmoins plus niaises (et ont une réalisation de série TV), mais la relation Peter/Gwen est moins proéminente et il y a de nombreux gags et dialogues marrants. D’ailleurs, Andrew Garfield se force moins à rendre Peter cool, même si pendant une bonne partie on a l’impression que rien ne l’atteint, et on est nostalgique du côté gauche de Maguire. Le film gagne vraiment son identité après coup, sur le dernier tiers je dirai, avec des scènes fortes qui réussissent enfin à fonctionner au niveau émotionnel.
The Amazing Spider-Man 2 ne fait pas la même erreur que Spider-Man 3, à vouloir traiter les arcs de chaque méchant dans le temps du film. On retrouve ici l’esprit du comics avec le Rhino qui devient un ennemi routinier de quelques minutes, juste pour donner une double-page d’action. Introduire Harry Osborn et le Bouffon Vert laissait craindre un syndrome Brock/Venom, mais le développement reste réfléchi et partiel ; et c’est déjà un morceau de choix ! Car l’antagoniste principal est Electro/Max Dillon. L’approfondissement du personnage est génial, tout comme la prestation de Jamie Foxx ; on a une empathie naturelle pour lui. Pour ce qui est des designs de chaque méchant, et de leurs origines, cela diffère du comics mais fonctionne dans le film. Le long-métrage adopte la narration des bandes dessinées, laissant entrevoir une histoire globale de Spider-Man qui rencontre ces personnes sur son passage, et non le format usité une histoire/un méchant.
Dernier point : la présence d’Hans Zimmer à la bande-son. Ses thèmes pour Spider-Man, le Bouffon Vert et surtout Electro, sont d’excellente facture. Les morceaux Pop/Rock sont également bien choisis. Toutefois, il n’y a rien de révolutionnaire, comme il l’avait annoncé, et son style est très basique sur la musique d’ambiance et facile pour les moments dramatiques, là où James Horner créait des partitions pleines de subtilités et homogènes. Henry Jackman aurait sans doute mieux convenu tant il sait allier l’humain et le spectaculaire dans sa musique.
Finalement, The Amazing Spider-Man 2 est une belle amélioration par rapport au précédent, même s’il demeure inférieur au deuxième volet de Raimi, pour ma part. Avec ce qu’il faut d’humour, un héros toujours plus impressionnant, et un scénario correct qui annonce de grandes choses pour l’univers cinématographique du Tisseur, on peut dire que Marc Webb, après un démarrage hésitant, met enfin en scène Spider-Man tel qu’il le conçoit, et surtout tel qu’il devrait l’être
Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.05.14 12:22
Il y aura un 3ème film ? Tant mieux si celui là est bon, j'avais adoré le 1er.
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.05.14 12:45
Un 3, un 4, des spin-off sur Venom et les Sinister Six entre autres
Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.05.14 13:25
Cool !
zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 02.05.14 1:08
Barbecue : sympathique dans la verve des petits mouchoirs...en humoristique. C est de l humour, de la joie de vivre entre potes, pas des gros gags. Pour shin: 5 € la seance à partir de21h30 dans le mien sinon c est 9 €. Et Cannes la capitale du cinema a 3 vieux cinés pourris pas refait depuis +de 20ans
ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 02.05.14 23:42
Vu "Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu". Une bonne comédie française, ça fait plaisir. Les vannes s'enchaînent, l'humour est rarement lourd. J'ai lu des critiques de gens qui disaient que c'était bourré de clichés... C'est pas faux, mais on est pas dans le sentimentalisme des comédies habituelles françaises (ou alors très peu), les clichés sont volontaires, ils sont tournés en dérision et c'est ça qui est bon.
Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 03.05.14 2:51
Vu The Amazing Spiderman 2 , pas grand chose à rajouter au pavé de Cyber , à part que j'ai vraiment adoré et qu'il est à mes yeux de bien meilleure qualité que la plupart des films de super-héros qu'on a pu voir depuis 3/4 ans. Le rythme est très bien maîtrisé , rapide mais on ne passe à côté de rien ( il y a toujours ce côté facile du cinéma blockbuster mais ...ça fait parti du deal ! ) Ce film remplit ses objectifs , c'est génial , et à des années lumières du premier que j'avais trouvé bien fade à côté ! Apparemment Marc Webb aurait eu plus de temps pour la réalisation du second car le premier s'était fait rapidement pour que Sony ne perde pas les droits de la licence ! Petit plus aux musiques d'Hans Zimmer , qui a réussi à se renouveler pour apporter quelque chose de frais , recherché et adéquat ! Bref , film à voir
CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 03.05.14 20:43
À part Spider-Man, j'ai pu voir, dans la semaine : Percy Jackson : La Mer Des Monstres : Woaah... Ils ont réussi à faire pire que le premier qui, au moins, avait l'excuse de voir présenter tout un univers. À un moment, il faudrait peut-être que les mecs qui produisent ce genre de films se fassent couper les bourses. Si on peut sauver toute une séquence d'animation sur vitraux, et quelques effets cools dont l'intérieur de Charybdis qui amène une esthétique différente, et Kronos qui a l'air d'un boss de jeu vidéo, l'ensemble visuel du film est vraiment plus que moyen, sans originalité, et avec pas mal d'effets ratés, et les compositions inexistantes. Beaucoup de plans sont sans intérêt puisque conçus pour les projections 3D. On est, encore une fois, dans la lignée de tous les films fantastiques pour/avec ados, mélange d'Harry Potter, Narnia, la série Hercule contre Arès, Pirates des Caraïbes 2, et j'en passe... Ce Percy Jackson 2 a beau être un divertissement pour enfants, il ne fait aucun effort, et propose des gags prévisibles, des gadgets ridicules et des blagues qui bident à chaque fois. Et toutes les femmes de ce film sont insupportables et méritent des claques. C'est si dur de faire un film moderne sérieux sur la mythologie grecque ?
The Bling Ring : Tout comme Projet X, ce genre de film est atterrant, et ne raconte strictement rien. Pourtant pas mal filmé et monté, avec quelques plans d'ambiance sympas, et des acteurs bien dans leur rôle (Watson, Chang, Broussard), mais c'est juste insupportable. Et la musique est naze. Aucun personnage n'est approfondi, rien n'est présenté, et on se demande tout le temps comment ils font pour être aussi intégrés au milieu des stars. Coppola ne fait aucun effort de dramatisation, et ses relations entre les personnages sont criantes de fausseté. On pourra dire que c'est pour faire un parallèle avec ces gens, mais ce serait trop facile. Car on suit une bande de pétasses bobos et superficielles, qui ont une pseudo-célébrité en côtoyant le milieu, et dévalisent les maisons des stars. Génération matérialiste de merde qui ne jure que par la marque des fringues, et serait prête à tout pour avoir l'air cool. The Bling Ring se veut être tiré d'une histoire vraie, mais donne l'impression de s'être inspiré du fait divers lu en diagonale et le raconte n'importe comment, au vu des nombreuses situations illogiques.
La Vie Rêvée de Walter Mitty : La Vie Rêvée de Walter Mitty est un film qui respire la bonne humeur ; de là, il ne faut pas non plus trop lui en demander et s'attendre à des séquences prévisibles et parfois niaises. Mais le long-métrage demeure légers, sympathique, souvent drôle, et assurément divertissant. Ben Stiller assure autant derrière la caméra - mise en scène astucieuse, efficace et belle - que devant en incarnant ce personnage un poil simplet, toujours dans la Lune, et attachant. Malgré le thème un peu cucul (et l'exagération des messages cachés), l'aventure de Walter Mitty est extraordinaire, et on en prend plein les yeux grâce aux superbes paysages (l'Islande encore et toujours, ça devient la facilité visuelle). Qui plus est, pour accompagner, la bande-son est tendance Pop/Rock acoustique et adhère totalement aux images. Par moments loufoque, à d'autres poétiques, ce long-métrage revient vite sur une histoire de romance, mais il permet de passer un bon moment. Rien de plus, si ce n'est la tronche que se paie Adam Scott...
Filth : J'en ai vu des films totalement barrés, mais celui-là, il arrive sans problème dans le haut du classement. Filth pour ordure ; l'ordure qu'est le détective Bruce Robertson - alcoolique, cocaïnomane, misanthrope, manipulateur, obsédé sexuel - qui humilie et n'hésite pas à détruire la vie de ses collègues. Comédie noire, nihiliste, adaptée du roman d'Irvine Welsh qui l'est bien plus encore, Filth nous plonge dans le quotidien totalement halluciné et incontrôlable de ce détective, dans les rues d’un Édimbourg pollué par les flics racistes, homophobes, sexistes, et consommateurs de drogues. James McAvoy y est phénoménal et dévoile là tout son talent d'acteur, en passant par toutes les émotions possibles ; sa démence empirant à mesure que le film progresse, que tous ses vices ressortent et l'entraînent dans une spirale infernale où vient se mêler son passé sombre. La bande-son est bonne, même si Clint Mansell nous a habitués à mieux, et la réalisation fofolle avec des effets photos un peu surfaits. Filth est un long-métrage cru, sans limite et surprenant, où suinte assurément la crasse.
Jack Reacher : Énième anti-héros solitaire tiré d'un série de romans thriller qui rend la justice à sa façon, Jack reacher est assez peu connu par chez nous, et ce film ne risque pas trop de changer la donne. En effet Reacher ressemble un peu au James Bond de Craig qui aurait croisé John McClane, dans un Thriller assez classique dans son déroulement, malgré quelques écarts nerveux bien sentis (course poursuite, les appels téléphoniques, la carrière). Si on note un Tom Cruise qui se donne à fond, tout en sang-froid et réparties directes, il n'est pas toujours aidé par les scénaristes qui lui attribuent des one-liners et blagues souvent bidesques, le mettent face à un Jay Courtney en bad-guy typique, et nous présentent un "grand méchant complotiste" de figuration. La tension n'est également pas des plus présentes, mais l’action reste efficace, et on se dit que ce premier film sert avant tout à nous présenter le personnage et sa manière - assez radicale - de traiter les problèmes.
Et revoir : The Art Of Flight (BR) : Ce docu/road-movie profite de gros moyens (RedBull et Quiksilver en sponsors) pour nous emmener au sein d'endroits enneigés à couper le souffle. Outre les magnifiques pics du Canada et de l'Alaska, les paysages de Patagonie s'avèrent simplement dantesques. Avec un bon nombre de figures et acrobaties hallucinantes, des plans d'hélico et des vues GoPro, ainsi que des ralentis à se décrocher la mâchoire, The Art Of Flight est visuellement saisissant, surtout lors des rides extrêmes plus impressionnants. Malgré sa courte durée, on a quelques scènes superflues telles que les activités débiles lors du temps libre, ou bien la redondance des prises pour un même spot. La bande-son Post-Rock/Shoegaze/Electro est plutôt bien accordée à ces vues oniriques et met en valeur le thème du dépassement de soi dans cette communion avec les forces de la Nature. Les gars sont en quête d'adrénaline mais ne sont pas non plus demeurés, et savent se rétracter quand le danger est trop grand. The Art Of Flight illustre superbement ce sport extrême qui demande un considérable investissement physique et mental, mais offre une satisfaction incomparable sur les plus hauts sommets du monde.
The Box (BR) : En deux films, Richard Kelly a réussi à se créer toute une mythologie (portails d'eau, apocalypse, métaphysique, rédemption, miroirs, pouvoirs surnaturels, critique de la société,....) et The Box ne déroge pas à son délire, reprenant des éléments typiques de Donnie Darko et Southland Tales. On y retrouve aussi cette intrigue puzzle, avec des indices dans les dialogues, les citations, et dès les premières scènes où le concept est posé et propose les clés pour le résoudre. Le rythme y est étrange, tout comme l'ambiance, bien différente de ses deux précédents films ; peut-être dû à cette époque des '70s (belle photo pour l'occasion), soulignée d'une musique classique des films noirs. Basé sur la nouvelle de Richard Matheson où un couple se voit proposer d'appuyer sur un bouton pour recevoir un million (tuant un inconnu au passage), Kelly inclut ce récit dans un plan bien plus grand et pessimiste, avec la présence suggérée d'extra-terrestres. Mais il en révèle finalement trop et quelques scènes explicatives auraient pu être coupées pour alimenter les spéculations et interprétations. The Box possède l'essence du cinéma de Richard Kelly, mais a tout de même bien du mal à captiver pleinement.
Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 04.05.14 5:30
Enfin vu Her , la comédie romantique de Science-fiction ( rien que ça ) de Spike Jonze. Les thèmes abordés dans ce film sont tellement éclectiques et nombreux qu'on peut paraître parfois embrouillé par le message que le réalisateur veut donner. Pour vite reprendre le synopsis , il s'agit de l'histoire de Theodore , homme solitaire et récemment divorcé qui va acquérir un nouveau système d'exploitation doté de l'Intelligence Artificielle dont il va tomber amoureux. La relation entre l'humain et le système d'exploitation est devenue , dans le film , quelque chose de très courant et personne ne cache plus cela , ce qui peut paraître choquant au premier abord. Selon moi , le désespoir est la principale morale à tirer de cette relation , qui ne lie pas deux êtres humains mais un humain et quelqu'un qui apprend à l'être. Je parle du désespoir dans deux sens : celui des hommes à remplacer leur solitude par un idylle immatériel , et le fait de trouver la plus grande part d'émotion chez quelqu'un qui justement , n'est pas quelqu'un ( même si les rapports sociaux semblent être relativement présents malgré l'usage de telles technologies au quotidien , signe d'espoir après tout ! )
Au niveau technique , Joaquin Phoenix s'en sort merveilleusement bien pour un rôle plus que ardu ; et Scarlett Johansson réussit à donner une part d'humanité grandiose à l'OS. J'ai également adoré la vision du futur du réalisateur et la photographie qui va avec , toutes ces teintes de rouge et cet aspect intemporel et intimiste alors qu'on est dans une métropole ; ce calme apaisant et relaxant sublimé par les mélodies d'Arcade Fire qui rentrent parfaitement dans le propos. L'assemblage de tout cela donne au film une atmosphère très originale et une vision assez nouvelle du futur qui valent le coup d'être vues , tout comme le film d'ailleurs.
Spoiler:
La fin peut nous laisser sur notre faim mais finalement se révèle assez logique par rapport au déroulement et au tempo du film.
BM Membre du groupe
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Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 04.05.14 12:01
W-K Leonardo ♥♥♥
Vu Arrete-moi si tu peux : très bon film ! Vraiment palpitant et bien mené ! Des acteurs au top et franchement attachants ! Je le recommande !
Vu Gatsby ... Bon bah là par contre je suis déçue ! Film long, plat, sans saveur, artificiel et fichtrement mal fait ! Fin archi prévisible. Trop d’éléments partout qui alourdissent la trame.
Spoiler:
C'est p-e nécessaire pour faire d'autant plus ressortir la vacuité de la relation Jay/Daisy qui ne s'expose réellement qu'à la fin (la vacuité)... Au début on a l'impression que tous ces éléments font qu'ils ne peuvent faire autrement qu'officialiser leur amour... J'suis pas sûre de bien m'faire comprendre... 0.o
Bref, les acteurs sauvent un peu la chose ! Léo au top, Tobey n'est pas si mauvais (pourtant beaucoup le dénigrent...), Carey Mulligan convaincante par sa fragilité... Une photographie assez belle quand elle est naturelle (donc pas très souvent...) BO un peu incompréhensible mais sympa !
Dommage d'être passé un peu à côté parce que ça aurait pu être un film génial !