Comme d'habitude, une très bonne bande d'annonce pour wow (même si je suis surpris de ne pas avoir Illidan).

Concernant Warcraft, pas du tout emballé.
Mais j'irai le voir par nostalgie pour les jeux qui ont bercé mon adolescence !

J'imaginais pas une telle mythologie derrière WoW, si ça marche on risque d'en avoir pour des années au cinéma. Mais la BA me dit trop rien, trop "numérique" pour moi, des fois on a l'impression de voire une cinématique de jeux vidéo... 

Sinon j'ai vu Battle Royale, c'est terrible! Hunger Games en plus réaliste et au Japon, avec des scènes de violence et d'éclats de sang dignes de Tarantino

Le Fossoyeur qualifie Battle Royale de "Hunger Games en mieux" moi je dirais "Hunger Games en bien" 

Ce film est un chef d'oeuvre, et sa suite un régal quand t'es alcoolisé

Ce qui est bien c'est que Toti a spoil l'issu des trois premiers films si ils se réalisent haha
Pour le coup je résumais juste l'histoire du film, l'histoire complète est effectivement très vaste et intéressante!

De toutes façons, si suites il y a, elles se feront sans doute par jeux (Warcraft 2 puis 3). Pour raconter les événements de WoW ça risque d'être plus compliqué à retranscire au cinéma.

Mouais.

Vu The Prestige de Christopher Nolan, un thriller sur le monde de la magie et plus particulièrement sur le combat entre 2 magiciens ennemis, et sur leur obsession de devenir le meilleur des magiciens. 
Un film que j’ai particulièrement apprécié de part son intrigue et son final mais surtout, j'ai vraiment adoré le contexte du film et sa retranscription. Ce qu'on voit à l'écran, que ce soit les décors, les costumes ou les différents environnements, tout est magnifique. 
Un film labyrinthique mené d'une main de maître, certains lui reprocheront son twist abracadabrantesque mais il suit complètement la logique du film et il n'y a pas d'incohérence. 
Et enfin, les seconds rôles (Michael Caine, Andy Serkis, David Bowie) >>>

Je l'ai même préféré à Inception

Le Prestige il est énorme !

Un de mes films préférés <3

On est tous d'accord   Même si je préfère Inception d'un chouïa !

Pas vu Le Prestige #Shame

Sinon je viens de revoir le Sherlock Holmes avec RDJ et Jude Law (j'adore ces acteurs c'est ouf). Le film en soi est pas ouf ouf mais les scènes d'actions sont super réussies et l'ambiance générale est assez cool donc j'aime beaucoup ce film.

Ca faisait longtemps que j'n'avais pas été au ciné ! Du coup, je me suis laissée traîner par mes copines pour aller voir le Fils de Saul. (une bonne soirée en perspective, oui je sais...)

Je ne crois pas que ce film ait fait l'objet d'une grosse com' (bien que primé au festival de Cannes), du coup je développe un peu le synopsis :
La scène se passe à Auschwitz. Saul est hongrois, prisonnier de guerre. Il fait partie de ces hommes que les camps de concentrations utilisent pour faire le "sale boulot", en l'occurrence, tout ce qui a attrait à l'extermination des juifs... (you-hou) Alors qu'il ramasse les corps des juifs dans une chambre à gaz, il trouve un petit garçon qu'il dit être son fils et veut à tout prix l'enterrer afin de lui éviter l'issue des crématorium.

Pendant tout le film, la caméra suit Saul, tant dans ses tâches que dans sa quête d'un rabbin pour enterrer son fils dignement. C'est donc une véritable immersion au sein d'Auschwitz qui nous est proposée, mais un Auschwitz que l'on connait mal, vu sous cet angle. Cependant, il faut souligner l'immense humilité qui émane de ce film. Les procédés techniques de focalisation sur le seul personnage de Saul ont ainsi le pouvoir de suggérer ce qui se passe autour de lui, plus que de le montrer. On perçoit les scènes d'horreur sans les voir, on entend la panique et la douleur sans savoir d'où elles viennent tant le son est travaillé et offre un désordre bien pensé. Ainsi, si rien ne vient heurter visuellement le spectateur, celui-ci est tout de même plongé dans une environnement lugubre, dérangeant, immoral, comme le veut tout film de guerre.
Quant au film en lui-même, il ne s'étend pas et est assez bref. Saul est un personnage très particulier par sa froideur et en même temps par son objectif qui les dévore, lui et sa raison. De ce fait, nous basculons souvent dans l'incertitude. Il est difficile de démêler le vrai du faux, les hallucinations des réelles perceptions, si tant est que Saul soit devenu fou, ce dont nous ne sommes même pas sûrs. Cela ajoute encore un peu plus de poids à un film déjà étouffant.
Jamais larmoyant, mais toujours percutant : Impossible d'en sortir indemne. Ces quelques 1h46 auront été longues et pesantes, j'ai failli quitter la salle à un moment donné. Mais elles sont révélatrices d'un grand talent et d'une réalité toujours aussi difficile à traiter.

J'ai vu Spectre mardi dernier :
Après un Skyfall qui s'était inscrit au panthéon des meilleurs films sur l'agent 007, et proposait un cinéma haut-de-gamme aussi riche sur la forme que sur son développement mature, Sam Mendes rempile pour Spectre, trois ans plus tard, pour peut-être conclure une page du James Bond auquel Daniel Craig prête ses traits depuis près d'une décennie.

Sans grand étonnement, on se retrouve dans la parfaite continuité de Skyfall en terme de mise en scène. Méthodique, racée et minutieuse, la caméra de Mendes n'est que pour le mieux accompagnée de cette photographie splendide d'Hoyte van Hoytema. Difficile, alors, de ne pas s'émerveiller devant la teneur des paysages et métropoles captés via le prisme d'un artiste visuel certain. Par ailleurs, les scènes d'actions trouvent un équilibre plutôt juste au travers du long-métrage et profitent pareillement d'une réalisation maîtrisée et bien souvent viscérale en ces instants, à l'instar de la séquence d'ouverture en plein Jour des Morts mexicain, de cette folle course poursuite dans les rues de Rome, ou bien de ce mano a mano brutal en plein désert marocain. Des séquences intenses après un départ de film quelque peu longuet.

Pour autant, l'ambiance de Spectre apparaît bien différente de celle de son aîné. Il aurait été facile de garder un ton résolument sombre et sérieux, ce que le film semble chercher à éviter. On sent que Mendes veut offrir une expérience nouvelle pour les fans de 007, sans pour autant se priver d'une multitude de clins d’œil, références oldschool et passages kitsch assumés dignes de cette ancienne époque de la saga. Toutefois, c'est l'enchaînement des scènes du film, de ces plans aux quatre coins du monde, et d'une intrigue improbable qui donnent ce sentiment d'une aventure irréelle. Un sentiment exacerbé par le talentueux Thomas Newman qui dénote de sa discrétion sur Skyfall avec, ici, une bande-son sublime, pleine de couleurs et n'hésitant pas à se montrer emphatique. Ses compositions aident réellement à consolider l’œuvre.

En outre, en terme de film d'action/espionnage luxueux, ce Spectre atteint des sommets dans les décors, les tenues de ses personnages, les voitures et autres accessoires. Il en serait même trop propre, souvent à faire dans la surenchère et les manières. Léa Seydoux s'y perd même, peu convaincante en femme fatale, et Bellucci se contente d'une apparition éclair. Côté masculin, Daniel Craig n'épouse que davantage ce profil d'agent classieux qui, pour la première fois de sa carrière, semble être mis au pied du mur et effrayé par l'antagoniste à la tête de cette obscure organisation que joue machiavéliquement bien Christoph Waltz, tout en frivolité. Une jolie confrontation, parsemée des dorénavant habituels Ben Whishaw, Naomie Harris et Ralph Fiennes dans les rangs du MI-6, et un Dave Bautista implacable face à Bond, ainsi que quelques têtes du passé qui réapparaissent par endroit.

Non exempt de (grosses) facilités, ainsi que de quelques extravagances, ce nouveau volet de James Bond s'inscrit sans mal dans la mouvance moderne initiée par Casino Royale et transcendée par Skyfall. Sans toutefois détrôner ces derniers, Spectre s'avère être une œuvre complète, offrant une aventure riche et divertissante, autant pour James Bond que pour les spectateurs.

Vu Rogue Nation, le dernier Mission Impossible, très bon !

Du très mauvais :


Massacre en règle de la mytologie égyptienne et grosse déception à la vue de cette BA. J'avais de l'espoir, l'espoir d'enfin voir un film qui fasse honneur à la mythologie égyptienne, dans toute sa complexité, son mysticisme et sa virginité cinématographique, si j'ose dire. Dans toute sa bizarrerie, le film Immortel (ad vitam) avait au moins le mérite de la référencer pour un univers bien atypique.

Mais là, venant d'Alex Proyas, c'en est presque honteux. Ça a tout du film d'aventure daubesque à la Choc/Colère des Titans rencontre Percy Jackson, qui bafouaient la mythologie grecque, featuring Les Chevaliers du Zodiaque. Bourré d'images de synthèses, sans aucune ambition artistique, ni respect pour cette mythologie, avec des acteurs jeunes incompétents, et des vieux briscards venus empocher un simple chèque.

Et du pourquoi pas :

Bon, ok, ça ne révolutionne que dalle entre les Hansel & Grettel, Blanche-Neige 1 et compagnie, et personne n'a demandé ce prequel, mais y a un casting plutôt coolos, et la continuité visuelle a l'air assurée.

Effectivement, le premier a l'air d'être bien nul, mais le deuxième peut être sympa (Thor  )

Un gros mouais sur les deux BA même si la seconde est jolie

Vu le dernier Hunger Games
Vraiment meilleur que la première partie. Plus d'action. Plus de dynamisme en général. Presque trop : des scènes intéressantes peu développées (sans spoiler : quelques morts pourtant marquantes qui se passent comme ça, en 15 secondes, promis j'exagère pas.) 
Une fin vraiment percutante, je ne m'y attendais pas en ayant regardé les autres films (mais mon talent de devin me laissait imaginer la tournure des événements au fur et à mesure  )
Je vous le recommande donc, même s'il est différent, il est du même acabit que le premier selon moi. 

Sinon je l'ai vu en 3D, j'étais mal placée (vraiment mal) donc ça peut fausser mon jugement mais clairement, c'était pas terrible...

D'manière même bien placé, la 3D une fois sur deux c'est nul !

Une fois sur deux ? J'ai jamais assisté à une seule projection en 3D qui valait le coup, c'est l'arnaque la plus incroyable du 21ème siècle ce truc.