Je faisais ma petite virée habituelle sur 9gag quand ce post m'a fait penser à vous :

Spoiler:

Non mais vous comprenez , Mr Grey est riche et beau donc il peut avoir tous les fétichismes du monde , il sera qualifié comme " un individu mystérieux et plein de secrets " par la gente féminine qui adule ces livres/films poubelles.
Essaie toi de révéler haut et fort des fantasmes/fétichismes ( si tu en as ) , tu seras jugé comme un gros pervers dégueulasse et malsain par les mêmes filles 

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Un avant-goût d'Aquaman :
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Si vous saviez le nombre de femmes qui sont autant fétichistes que les mecs, on appelle ça des fantasmes même, plus d'une fois j'en ai parlé en soirée avec des gens, quand t'es pas coincé sur le sexe, tu peux en parler ouvertement à plein de personnes (des nanas en l’occurrence) et c'est loin de faire passer pour un obsédé ! 

Puis c'est pas un mythe que les nanas sont plus "crue" sur les conversations autour du sexe, alors les choqués en leur disant que tu kiffes te bander les yeux, j'pense que ça craint pas grand chose !

DSK il me fait mourir de rire moi perso, il a juste baisé la moitié de Paris !

C'était la plus grosse semaine ciné de février, du coup, entre mercredi et hier, j'ai vu :
American Sniper : Sans trop de surprise, American Sniper est quelque peu victime de son marketing puisque l'on n'est pas en présence d'un chef-d’œuvre, ni même d'une œuvre innovante dans le film de guerre Américano-Irakien. Certes, papy Eastwood en a encore dans le viseur et sait rudement bien mettre en scène ce conflit au Proche-Orient, avec quelques belles scènes de tension dans la lunette du sniper. Néanmoins, il n'apporte rien au genre puisque l'on a sans cesse l'impression de revoir Démineurs, juste avec un sniper dans le rôle central. Et cela pas seulement pour le contexte, car American Sniper n'est pas un film de guerre à proprement parler. Il se concentre avant tout sur le traitement moral du Navy SEAL Chris Kyle - un soldat cherchant juste à défendre son pays - et montre froidement à quel point la guerre peut changer un homme, au delà même de ses missions sur le terrain. En cela, rien de nouveau, et la thématique du personnage trouve de nombreuses similitudes avec celle du démineur William James, mais aussi d'autres films plus anciens, qu'ils soient sur la Seconde Guerre Mondiale, la guerre du Viêt Nam, et bien d'autres.  

Pourtant, American Sniper est adapté du livre de Chris Kyle, ce qui en fait un pseudo-biopic puisque le long-métrage d'Eastwood se concentre sur ses opérations militaires et sa vie de famille. Cette mise en image est instructive, en un sens ; et puis Bradley Cooper, derrière ses airs de baroudeur et de nounours, livre un personnage attachant. Mais Clint Eastwood, très patriotique dans l'âme, veut absolument faire ressentir l'Amérique profonde et les scènes quotidiennes, que ce soit les soldats bien beaufs, les coupures familiales de Kyle qui ne pense qu'à ses frères d'armes, ou les flashbacks de sa jeunesse texane, sont extrêmement convenues. Finalement, entre les scènes au front, et celles au Texas, la dramaturgie reste plutôt pauvre, suivant une intensité formatée et déjà-vue. Et après la série Homeland, le plus cinématique Du Sang Et Des Larmes, ou encore les deux récentes œuvres de Kathryn Bigelow, très complètes sur le sujet, on a simplement l'impression que Clint Eastwood marche sur les traces de ses cadets. Malgré tout son savoir-faire - de mise en scène et direction d'acteur - qui valorise assurément la pellicule, il s'y prend un peu tard, alors que le tour de la question a déjà été maintes fois bouclé.

Kingsman, Services Secrets : Confier l'adaptation d'un comic book à Matthew Vaughn, c'est l'assurance d'un travail bien fait. Une histoire pour les grands, signée Mark Millar qui, après avoir revisité le mythe du super-héros à travers Kick-Ass, s'attaque ici aux films d'espionnages vieille école à la James Bond. Très vite, on retrouve tout ce qui a fait le brio du "botteur de culs", notamment dans la liberté d'expression de la mise en scène, totalement décomplexée, mais aussi dans sa lecture aux multiples particularités et références culturelles qui se dévoileront sûrement toujours davantage au gré des visionnages. Ainsi, dans un univers teen movie typique, mais à la sauce British (rien de tel pour alimenter l'excentricité), Vaughn nous sert du tape-à-l'œil, une intrigue déjantée d'un service secrets de gentlemen qui sauvent le monde, des personnages hauts en couleurs, parodies de tous les gimmicks du genre, et des séquences de violence sanglante, très souvent éclipsées par ce montage très dynamique - à la limite du lisible parfois - construit de nombreux plans séquence pour le moins renversants. Il y a aussi la touche X-Men: First Class qui se fait sentir, notamment lors de toute la phase initiatique, et aussi grâce à la bande-son d'Henry Jackman, qui semble un peu plus libéré ici que sur ses derniers films, sachant justement coller aux folies du réalisateur.

Kingsman est donc un délire très particulier, dont il faut avoir conscience, car le visionnage au premier degré rendrait assurément l'ensemble extrêmement grossier, voire ridicule. Le sérieux désopilant avec lequel les acteurs jouent leur personnages et enchaînent les répliques exquises y est également pour beaucoup, accumulant tous les clichés pour en faire un festival de dérision des films d'agents secrets, et de leurs gadgets improbables. Colin Firth, en mentor, s'en donne à cœur joie, et les figures plus habituelles de Mark Strong ou Michael Caine, ne font qu'appuyer le classieux de leur univers. Sans oublier l'excentrique Samuel L. Jackson, un méchant tout ce qu'il y a plus de Bond-ien. Mais derrière tout ce visuel clinquant, ces scènes d'action débridées, et cet humour grinçant, Vaughn parvient quand même à glisser ses petites réflexions sur la société qui rendent son long-métrage plus intéressant que la moyenne, même s'il a tout du film d'action "classique" en surface. Néanmoins, il s'appuie sur le travail de Millar car, en vérité, Kingsman permet simplement à Vaughn de se lâcher, à sa manière, à l'instar de ces séquences finales absolument jouissives et hilarantes qui ne peuvent fonctionner qu'avec son style. Kingsman est un film au fun exponentiel, toujours plus exubérant, plus drôle et adroitement orchestré.

Réalité : Le mindfuck façon Dupieux, ça ne s'invente pas, c'est inné. On peut penser que c'est facile de réaliser ses films comme Quentin : écrire moult idées sympas, les monter à la suite sur la pellicule en faisant du sophisme cinématique pour que le spectateur semble y trouver une logique, accompagner le tout d'une bande-son cyclique marquant l'importance du moment, et agrémenter le tout de scènes complètement improbables mais sacrément jouissives de par leur ingéniosité. Et pourtant, il en faut du talent pour équilibrer tout cela, pour entraîner le public dans ses idées absconses. Car, même si l'on ne sait jamais vraiment où va Dupieux, si l'on a souvent l'impression que lui-même s'est perdu, on le suit sur Réalité avec une facilité déconcertante, même lorsqu'on n'y comprend plus grand chose. C'est certainement grâce à ce ton léger, qui laisse l'absurde se dérouler de façon chaleureuse, à travers une mise en scène douce, et toujours ce cadre californien qui donne une superbe photo lumineuse. Quoiqu'il en soit, on aime voyager dans ses univers qui - aussi obscurs soient-ils - s'arpentent avec réjouissance.

Et dans Réalité, il y a aussi ce personnage central, joué par Alain Chabat, pour lequel on éprouve rapidement de l'empathie, sous ses airs de Denis Bouley (Fais Pas Ci, Fais Pas Ça) ; un cadreur qui veut faire un film incongru et doit trouver le gémissement parfait. Face à lui, Jonathan Lambert, Élodie Bouchez, mais aussi Eric Wareheim - déjà dans Wrong Cops - qui rythment tous le film savamment. Derrière ses méandres Lynchien, Dupieux met son œuvre en abîme, la garnit de nombreux clins d’œil et références justement amenés, et fait parfois se réfléchir dialogues et images. Le cinéaste déborde d'inventivité, il donne du sens au non-sens, créé la compréhension dans l’incompréhension, et rend ainsi le spectateur curieux de découvrir ses nouveaux tours, même si l'on sait pertinemment qu'il faudra s'attendre à rester dans la confusion. Contrairement à ses précédents films qui semblaient s'étirer dans leurs concepts, se dérouler sans but, Réalité surprend, se renouvelle et bluffe. Plus étrange que Rubber, plus barré que Wrong et plus drôle que Wrong Cops, mais tout aussi inclassable, Réalité voit Dupieux imposer son style dans toute sa splendeur, plutôt qu'un simple exercice de style.

Aquaman me fait penser à Khal Drogo.

Sinon récemment j'ai pas vu beaucoup de films, à part les Trois Frères le dernier, j'ai ri mais sans plus...

ChocoPillow a écrit:

Aquaman me fait penser à Khal Drogo.

GRAAAAAAAAVE ! 

Spoiler:

J'ai vu Restless : c'est un peu Nos Etoiles Contraires en moins larmoyant. La fille est en phase terminale du cancer, le mec est à moitié schizophrène, et ils s'aiment. Et voilà, ...
Pas fou, mais ça fait passer le temps.

Vu Birdman, assez psyché mais très bon!

J'y vais mercredi.

BM a écrit:

ChocoPillow a écrit:

Aquaman me fait penser à Khal Drogo.

GRAAAAAAAAVE ! 

Spoiler:

.

Normal c'est lui il a la classe ce mec !

Leexy a écrit:

BM a écrit:

ChocoPillow a écrit:

Aquaman me fait penser à Khal Drogo.

GRAAAAAAAAVE ! 

Spoiler:

.

Normal c'est lui il a la classe ce mec !

Ah ben voilà je me disais aussi.

Sinon moi j'ai vu Incassable de Night Shyamalan, avec Bruce Willis et Samuel L. Jackson. Un film de super-héros "réaliste" dans un genre un peu thriller, avec une fin plutôt cool.
Et puis vu Wish I Was Here de et avec Zach Braff. Surpris car je m'attendais à beaucoup rire (des barres pendant les 9 saisons de Scrubs (même si la dernière est naze)), et finalement il nous livre une histoire plus touchante que véritablement drôle. Sympathique donc, mais sans non plus être la comédie (dramatique ?) du siècle.

Ah putain, tu étais sérieux Choco en plus ?
Et BM aussi ?

Game Of Thrones
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Ce mec est tellement classe

C'est l'hiver

la barbe c'est la vie