C'est de l'humour très gras quand même... J'étais la seule à l'avoir vue et moi il m'avait grave fait rire ! J'ai donc fait la proposition à mes parents : mon père était mort de rire tout le long, ma mère est partie se coucher au bout d'une quart d'heure !

Tiens ta mère aussi n'aime pas rire devant un film ?  

Deux posters qui valent le coup d'oeil :
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Dat raton laveur

J'ai vu Rêves d'Or au cinoch ce matin, petite séance privée pour le lycée sisi² tkt ! 
Émigration sud-américaine vers les USA, l'American Dream etc... évidemment, ils vont tous très vite déchanter. C'est plutôt réaliste et montre plutôt bien les conditions dans lesquels les migrants évoluent, les difficultés qu'ils rencontrent aussi (le mur-frontière qui me fera toujours autant halluciner, les coyotes etc...) Plutôt beau esthétiquement ; le scénar' est pas incroyable mais ça nous touche quand même pas mal (d'un sens ils ont mon âge hein...) ; la musique est sublime.
Bref, c'est un beau film qui traite d'un sujet bien malheureusement d'actualité. Ne serait-ce que pour mieux se rendre compte de ce qui se passe là-bas - même si on s'en doute tous pas mal - j'vous invite à le regarder !

Vu For All Mankind (BR) : comment noter un film comme celui-ci qui n'est finalement qu'une ode à ce que l'humanité a pu réussir de plus glorieux ? Évènements marquants d'une génération, et premières pierres d'une prétendue conquête spatiale, Al Reinert propose ici un œil nouveau sur les missions Apollo. Non pas en cherchant à réaliser un documentaire technique de science et de faits, mais en montant plutôt l'ensemble des missions en un seul et même voyage vers la Lune. Dire que c'est ce qui a lancé le cinéma de SF 67 ans plus tôt avec Méliès. À force d'effets spéciaux de plus en plus détaillés, ces images de For All Mankind ont un air de faux à côté, pourtant ce sont les images brutes de la réalité, rien n'a été retouché, ni modifié numériquement. Et c'est un spectacle grandiose. Reinert a eu accès aux archives de la NASA, des centaines d'heures de pellicule conservées dans la glace, dégelées pour l'occasion et offrir une qualité d'image époustouflante, et des plans jamais vus encore. Porté par la musique ambiante et suffisamment discrète de Brian Eno, For All Mankind présente la beauté dans sa plus pure forme, alors que les caméras qui filmaient n'avaient aucun but cinématographique. On partage l'aventure de ces hommes en combinaison, et surtout la vive émotion de ceux qui ont un jour marché sur la Lune.

Et revus Harry Potter et les Reliques de la Mort (Part 1) (BR 3D) : j'avais d'énorme doute à l'époque de la production de ce dernier volet en deux parties, surtout parce que le 6ème, bien qu'irréprochable techniquement, était une adaptation honteuse qui ruinait complètement l'atmosphère si spéciale du livre et surtout l'histoire. Heureusement, Yates s'est repris et, plutôt que d'adapter librement, s'en est tenu à l'essence du roman pour ce finale. C'est un des épisodes, si ce n'est l'épisode le mieux adapté de toute la saga. En coupant l’œuvre en deux - au parfait endroit d'ailleurs - il peut ainsi développer le maximum dans le long-métrage et créer deux parties sensiblement différentes. Celle-ci transformerait presque Harry Potter en film d'auteur même, avec son côté road-trip plombé par la désolation, l'absence de vie dans le film (le retour de Voldemort), la BO grave et soigné de Desplat et la photographie sombre aux tons ternes. Il n'est bien entendu pas exempt de défauts : un jeu d'acteur approximatif et parfois théâtral, quelques longueurs et des facilités scénaristiques pour rattraper les bourdes scénaristiques des précédents, et certainement un danger pas assez oppressant vis-à-vis de la situation. Sans cela, pratiquement tous les éléments du film y sont, le visuel est très beau, surtout les paysages du Pays de Galles (le seul intérêt d'une 3D passable), les effets spéciaux généralement bien foutus, et il est amusant de voir à quel point le monde d'Harry Potter, assez burlesque au départ (les noms/mots inventés) a pris une tournure extrêmement mature et sérieuse.

Harry Potter et les Reliques de la Mort (Part 2) (BR 3D) : il y a toujours un petit pincement au cœur quand on termine une saga - quelle qu'elle soit et quel que soit le medium - surtout lorsqu'elle dure depuis si longtemps et qu'on a grandi avec. Dernier pallier de la franchise Harry Potter (pour l'instant ?) je regarde toujours ce film final avec un brin de nostalgie ; il me rappelle les différents moments auxquels j'ai lu/vu chacun des films/livres, dix ans de ma vie dont toute mon adolescence, ce n'est pas rien en termes de souvenirs. Alors, bien sûr, cette seconde partie est donc consacrée essentiellement au spectacle visuel (qui arrive en à peine 30 min), et on peut lui reprocher une fin expédiée assez nonchalamment, qui manque quelque peu de grandeur, tout comme certaines scènes dispensables. Mais c'est le grand finale, la fin d'une aventure, avec une photo somptueuse, une atmosphère magique et sombre délicieuse, et des séquences jouissives (je n'aurais jamais pensé qu'ils mettraient le passage spirituel). David Yates réussit à mettre le tout parfaitement en scène, surtout cette affrontement gigantesque, et Desplat livre encore les juste compositions pour l’accompagner. Alors, malgré ses imperfections, et passages qui auraient pu être mieux arrangés, ce dyptique final (parties 1 & 2) est assurément d'une grande qualité et fait honneur à la saga. C'est aussi le terme d'un tour de force du cinéma, d'avoir réussi à mener cette adaptation des sept films d'un bout à l'autre (malgré quelques discordances), en gardant une cohérence de l'univers, un casting aussi gargantuesque, et avec des suites toujours mieux produites. Harry Potter ne parle sans doute qu'à une certaine génération, et je ne suis peut-être pas des plus objectif dessus, mais l'aventure s'est terminée avec brio pour ma part.

Tu m'as donné envie de les regarder une nouvelle fois ahah ! Je suis d'accord , Yates a su se cantonner aux romans pour les deux derniers films , et y a implanté l'atmosphère adéquat , ce qui était loin d'être le cas pour le 6 et le 5 ... Bien qu'en tant que fan , je ne peux qu'apprécier les voir et les revoir , leur résultat aurait pu être tellement , mais tellement meilleur ... Mais bon , je ne les trouve pas ratés pour autant , j'y trouve une certaine atmosphère ( surtout dans le 5 ) qui " rattrape " les grosses bourdes au niveau de l'adaptation !

Mon frère m'a poussé à regardé Alien vs Predator aujourd'hui. Etant donné que j'ai jamais rien vu de la fameuse saga Alien, j'me suis dis que ça pouvait être cool de le voir, histoire de se mettre dedans.

Bah j'crois que j'ai pas tout suivi parce que j'ai vraiment keaffé le film, j'trouve pas grand chose à redire... Et quand je vais sur sens-critique, j'vois que la moyenne dépasse pas 4/10 ! Alors soit je suis différente, soit j'ai raté quelque chose ! MDRRRRRRRRRRR 
C'est p-e dû au fait que je connaisse ni Alien, ni Predator, je sais pas... o.0 
Enfin bon, du coup je me lance dans un Alien Marathon pour ces vacances afin de mieux comprendre tout ça !

je fais aussi des "rares" personnes qui l'ont trouvé bien sympa a l'époque, c'est certes pas un chef d’œuvre mais c'est bien foutu.

Bon apres il y a des trucs qui m'ont un peu rebuté, notamment le fait

Spoiler:

les predators sont censés être "sans pitié", fiers et très hostile, et la sur le coup j'ai trouvé ca un petit peu choquant.... c'est peut être pour cela qu'il a été descendu par de nombreux fans de predator.

Dans ce genre de film, c'est toujours le facteur humain qui pose problème.

J'suis aller voir les 3 Frères Le Retour hier, sincèrement c'est une bonne comédie, j'étais loin d'être plié tout du long mais y'a des trouvailles vraiment très bonne et des clins d'oeil à leur sketchs/premier film vraiment bien mis en place !

Shin a écrit:

J'suis aller voir les 3 Frères Le Retour hier, sincèrement c'est une bonne comédie, j'étais loin d'être plié tout du long mais y'a des trouvailles vraiment très bonne et des clins d'oeil à leur sketchs/premier film vraiment bien mis en place !

J'ai un peu peur d'aller le voir... Mais j'irai quand même, si tu dis que ça vaut le coup.

T'attends pas être bidonné mais il est quand même cool puis c'est top de les revoir tous les 3 !

Ça ne me donne pas spécialement envie, je trouve cette bande-annonce assez mauvaise.

A chier j'dirais même, après maintenant on sait tous que y'a 3 bandes annonces par film, faut attendre la dernière à deux mois de la sortie

Revus :
Les Immortels (BR) : Mon enthousiaste envers ce film a plutôt baissé au revisionnage ; il est clairement trop long à se mettre en marche. Seules les 40 dernières minutes remontent le niveau. Du coup, pendant plus d'une heure, on subit une construction d'histoire mollassonne, des dialogues pauvres, et des acteurs pas très convaincants. En somme un bon aspect kitsch qui revient souvent. Seuls Mickey Rourke et Luke Evans tirent leur épingle du jeu avec des prestation plus que correctes et de bonnes lignes. Freida Pinto est inutile et Cavill manque de charisme ici. Sans cela, il faut attendre le finale pour avoir les scènes d'action épiques et enfin apprécier ces combats jouissifs des Dieux contre les Titans, usant très astucieusement des ralentis. Heureusement que le visuel de Tarsem Singh est particulièrement soigné (et plutôt unique), avec une importance capitale sur la symbolique, la géométrie, et les pointes de rouge/bordeaux et doré/ocre sur des fonds aux dominances noires. Un long-métrage qui, visuellement, est clairement composé d'enchaînement de tableaux assez époustouflants, et c'est un peu tout ce qu'on peut y sauver.

Inception (BR) : Ce film est assurément une œuvre maîtresse. Il est fort ce Nolan, un Dark Knight qui révolutionne le super-héros au cinéma et s'inscrit comme classique du cinéma tous genres confondus, et maintenant Inception qui s'impose comme un des films majeurs de la décennie. Une mise en scène parfaite et chirurgicale, aiguisée d'une photo minutieuse, comme il a su nous en faire part avec le Chevalier Noir, et un montage subtil. Le scénario est intelligent, joliment construit, et nous est servi avec brio à travers une distribution d'acteurs assez phénoménale, un histoire captivante et originale, et une des meilleures bande-sons qu'a pu composer Hans Zimmer. Toujours avec cette volonté d'ultra-réalisme, les effets spéciaux sont bluffants et servent l'intrigue, à défaut du simple spectaculaire. Les visionnages multiples sont recommandés ; mieux encore, on les redemande. Difficile de se lasser d'Inception tant les détails à capter sont nombreux et l'histoire est toujours bien rythmée, sans temps morts ni palabres philosophiques à rallonge malgré les thèmes qui parcourent l’œuvre. Nolan signe là un thriller de science fiction novateur et brillant, qui ne manque pas de nous tordre l'esprit. Et on aime ça.

Iron Man (BR) : Iron Man est simplement le meilleur film qu'a pu faire Marvel dans l'ensemble de sa "saga Avengers", et ils n'ont jamais réussi à l'égaler (même si Avengers était très bon). Pourquoi ? Parce que la machinerie implacable Marvel/Disney n'était pas encore en marche avec 50 films déjà prévus dans le méta-univers, en lançant des persos à droite et à gauche pour capitaliser sur leurs origines, le film a vraiment une allure cinématographique et non celle d'épisode TV à rallonge, l'humour n'est pas omniprésent et plutôt réfléchi, les clins d’œil geek/culture ado ne pullulent pas toutes les deux minutes pour faire parler les fans, la réalisation n'est pas aseptisée au profit d'effets spéciaux en pagaille pour donner vie à la BD. Non, Iron Man est un film qui prend le temps de construire son personnage, qui profite d'une mise en scène plutôt brute et de scènes d'action décapantes, qui sait allier le fun et un ton plus sérieux/adulte avec des sous-thèmes intelligents (qui ont été petit à petit éclipsés dans les autres Marvel au profit du divertissement seul). On regrette simplement un méchant (très bien joué par Bridges qui évite la caricature comme certains autres) vite expédié sur le finale. Iron Man c'est la vraie réussite de Marvel, quand peu s'y attendaient.

Je suis allé voir 300 La Naissance d'un Empire (3D) : Je pense qu'on peut être quand même soulagé du résultat final tant l'annonce d'une suite à 300 laissait présager bien pire. Ici, on garde un patte visuelle très stylisée, pour rester dans la continuité comic book. Mais Noam Murro ne fait pas un calque de Snyder et propose une vision différente, abandonnant le sépia, le rouge et l'ocre pour s’orienter sur des tons principalement bleus-gris, qui se retrouve sur les capes des Grecs, les yeux d'Artemisia et Themistocles, et tout simplement le lieu de l'action. On passe de la terre battue à la mer fendue par les navires guerriers des Grecs et des Perses. Même si, avec l'image constamment cramé et les blancs surexposés, il y a souvent cet aspect un peu bâclé, et cette sensation d'irréel là où 300 gardait un côté brut et bien vivant. D'ailleurs, le fun du premier laisse place à une pseudo-histoire plus sombre, qui ne trouve même pas de vrai développement (les évènements se passent en même temps que le volet précédent) ni de fin. Disons qu'on s'attarde très peu sur les acteurs, faibles en charisme malgré les efforts de Stapleton, gardant quelques yeux sur la jolie Eva Green. Je suis aussi déçu de la place accordée à Xerxes qui perd également pas mal de sa prestance. Mais le plus risible reste quand même les dialogues qui se veulent vulgaires. Heureusement que les séquences d'affrontement sont joliment chorégraphiées (avec les "ultra"-ralentis qui vont bien et les giclées de sang qui tâchent cette fois), même si on perd un peu de l'impact guerrier, la majorité étant des manœuvres navales. 300 : La Naissance D'un Empire est une suite acceptable finalement même si j'attends de le revoir en 2D tant la 3D (imposée et de qualité médiocre, sauf sur les ralentis) enlaidit certains visuels et donne un air de jeu-vidéo.

Et revu Kick-Ass (BR) : Plus je le revois, plus je l'apprécie ce film, et plus je saisis ses particularités. Entre les œuvres de super-héros sombres et celles de pur divertissement, Kick-Ass adapte très bien le comics dont il est tiré pour proposer une histoire haute en couleurs. Sur un principe déjanté, avec des personnages qui le sont tout autant et un humour et des références culturelles bien pensés, Kick-Ass construit tranquillement son petit univers, mariant l'hémoglobine et la violence crue à des environnements tape-à-l'oeil qui ont tout du teen movie. Les choix de réalisation sont excellents, avec des plans dynamiques et un photo pétillante jouant sur la saturation des couleurs pétantes, et la musique vient joliment habillé le tout entre compos ambiantes prenantes et morceaux Pop Rock adéquats. Vraiment, Kick-Ass est un long-métrage délirant - délire que je ne parvenais pas forcément à saisir au départ - et qui assume pleinement ses exagérations tout en ne manquant pas de lâcher quelques piques acerbes sur notre société.