Bon, j'aurais pas le temps de regarder d'autres films d'ici la reprise des cours ( ) donc j'vais dire grossièrement ce que j'ai pensé de tout ça :

AvP : j'en avais déjà parlé, moi j'ai vachement bien aimé, même si je sais que la majorité a trouvé ce film naze et commercial ! J'avais dis que je regarderai les Alien et Predator pendant les vacances pour mieux comprendre tout et tout, je ne l'ai pas fait !  Il n'empêche que je keaf ce film, je proteste ! RANAFOUT ! 

AvP : Requiem : Bon bah là par contre, j'peux pas défendre ce film qui est nul archi nul OMFG... C'est quoi ce film ?! C'est la boucherie tout le long (awai d'ailleurs le 2 est + gore que le 1...  :toubab: ) , l'histoire m'a parut tellement moins haletante que le 1er...   (enfin... si histoire il y a ?!) M'enfin. Nul.

Les Parapluies de Cherbourg : Bon, bah j'ai pleuré déjà.  Le "en-chanté" est un peu chiant parce que c'est chanté en pas bien vous voyez ? J'veux dire, ça donne des scènes WTF ?! quand genre ils se disent bonjour ! :P Ya pas de rimes et tout c'est perturbant... M'enfin on s'y fait vite ! L'histoire est vraiment touchante, grosso modo : ils sont amoureux (rowwwwh ♥) mais lui part à la guerre en Algérie (  ) et pendant qu'il est pas là, la mère de la fille la case avec un autre homme et tout noooon  . Bref, très sympa ! J'ai adoré, rien à redire (sauf le côté en-chanté mais bon, en l'honneur de l'histoire de cinéma, je passe outre !    )

Revu Les Simpson - Le film : Toujours aussi drôle, à chaque fois je saisis des vannes que j'avais pas saisis auparavant ! Du coup, ça m'a donné envie de me refaire toutes les saisons des Simpson ! o/

Revu Bienvenue chez les Ch'tis : J'y allais réticente, avec un souvenir d'humour lourd..  Mais en fin de compte ce film a un certain charme. Il ne me fait pas autant rire que Les Tuches mais je sais pas... Je le trouve touchant de par son côté autodérision caricatural. Mon estime pour ce film est un peu montée.


Petite question : Qui a vu Orange Mécanique ? J'me tâte à le regarder mais allez savoir pourquoi, je l'appréhende alors j'voudrais bien quelques petits avis !

Vu The tree of life. Je suis extrêmement déçu    J'ai trouvé le début assez long, jusqu'au moment où l'on parle de la création de l'univers et de l'apparition de la vie. C'est le seul moment que j'ai regardé vraiment attentivement et que j'ai aimé. Une fois qu'il a été fini, j'ai regardé 10mn, mais après je m'ennuyais trop. Mais pour avoir le sentiment de le finir, j'ai regardé quelques scènes par-ci par-là. Je trouve ça dommage, d'après les critiques il a l'air excellent.   Je le regarderais peut être une autre fois dans de meilleurs conditions.

Happiness Therapy : J'ai beaucoup aimé cette comédie romantique aux élans décalés et parfois dramatiques. L'évolution du personnage principal dans sa thérapie est très bien montrée , et son aspect lourd et bipolaire disparaît au fil du temps , ce qui donne à ce film une nouvelle envolée  et une originalité très bien orchestrées ! Les acteurs sont tous très bons , petite préférence pour Robert De Niro qui est juste excellent et très touchant en tant que père superstitieux et un peu perdu. 
Ce film porte aussi un regard différent sur les hôpitaux psychiatriques , où l'on constate qu'ils peuvent rassembler des personnes tout à fait normales mais à qui il est arrivé de mauvaises choses . On voit aussi que c'est très difficile pour lui de se faire enlever cette image de bipolaire/psychopathe auprès des autres , malgré tous ses efforts. Jennifer Lawrence ne déroge pas aussi à la règle ! 

Sinon , la musique est parfaite , c'est normal car c'est de Danny Elfman   
J'vous conseille donc ce long métrage très sympathique !

Oui Happiness Therapy était sympathique, peut-être pas au point de récolter toutes les nominations qu'il a eues par contre. J'ai adoré Cooper et De Niro dedans. Après le film se conclut de façon assez basique.

Pour Tree Of Life, c'est un film particulier, et les avis dessus sont très polarisés. D'ennui profond à émerveillement total. Personnellement, je l'ai apprécié différemment à chacun de mes visionnages, une fois pour tout le côté famille avec Pitt et les gosses, l'autre pour analyser la symbolique. Mais j'ai toujours ressenti des longueurs.

Ouais il a fait fuhrër aux César , faudrait que j'vois ça !

Ça y est ! J'ai vu Lawrence d'Arabie et, comme pour 2001, j'ai eu la chance de profiter d'une remasterisation HD (4K) absolument sublime. Il est difficile de trouver ses mots face au résultat final. Cette version restaurée presqu'image par image donne l'impression que le long métrage a été tourné avec les caméras les plus récentes du milieu. Tous les décors naturels sont splendides et laissent coi. Le désert s'étend à perte de vue (cette profondeur de champ !), et les reliefs offrent des plans larges simplement saisissants. Il y a un passage avec Lawrence sur une plage, et la mer derrière lui, on croirait être devant des plans IMAX. La définition coupe le souffle, et le réétalonnage de la colorimétrie est à tomber. Les yeux bleus perçants de O'Toole sur fond de terres arides aux multiples nuances d'ocre, les costumes traditionnels en pagaille, les paysages, le ciel d'un bleu éclatant, tout le film est une merveille de choix artistiques, de photographie, et de mise en scène, qui trouve pleinement son apogée dans cette édition 4K inouïe. Difficile de critiquer telle œuvre maîtresse, surtout en la découvrant 50 ans après, mais, bon Dieu, 3h47 !!! Il faut le vouloir ; le visionnage d'une traite n'est pas aisé. Pourtant, le film n'accuse pas tant digressions. Séparé en deux parties (par une interlude musicale), c'est dans la première heure qu'on peut trouver du matériel un peu long pour la mise en place. Sans cela, les 3h suivantes s'apprécient volontiers, avec un développement de l'histoire fluide et plutôt varié (pas de redondance avec les scènes de guérillas) surtout lorsqu'on voit ces scènes monumentales bardées de milliers de figurants, ou bien les échanges exquis entre O'Toole, Quinn et Guinness. Par contre, j'ai trouvé que la musique de Maurice Jarre, bien qu'excellemment composée, n'était pas toujours adéquate à l'image, et assez éloignée de l'ambiance sonore qu'on peut attendre de ces pays arabes. Il faut trouver le temps, mais c'est un film à voir au moins une fois dans sa vie, et cette restauration est juste une aubaine pour sauter le pas.

Revu Rush en BR, un film que j'ai vraiment apprécié, puis j'ai enchaîné sur Senna, le docu sur ben.. Ayrton Senna comme son nom l'indique. Très bien fichu, assez émouvant, et on se dit que la F1 à l'époque c'était quand même autre chose.

Je viens de voir Dallas Buyers club. Très bon film !    Et quand on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie, le film est encore meilleur !    Rien à dire, Matthew McConaughey et Jared Leto méritent vraiment leurs oscars. Seul déception : Je trouve que l'on voit un peu trop souvent le personnage de Matthew McConaughey et pas assez celui de Jared Leto. Je trouve qu'il aurait mérité d'être vu un peu plus.    Et j'ai envie de dire, heureusement que Matthew McConaughey joue admirablement bien, parce que vu à quel point il est mit en avant, si il ne jouerait pas aussi bien, je doute que le film aurait été aussi bon.

Cette semaine de revisionnage BR aura été un sans faute d'un bout à l'autre (de Lawrence à Pi), avec que d'excellents films, complets sur pratiquement tous les points, dont :
Millénium US (BR) : Le film aura beau être décrié parce qu'il est un remake d'une film à succès tiré d'une saga littéraire suédoise à succès, cette mouture que propose David Fincher est d'une rare qualité. Sa mise en scène est brillante et il restitue, à la fois visuellement et par le rythme de son long-métrage, la noirceur qui parcoure l'histoire des ces "hommes qui n'aimaient pas les femmes". S'appuyant sur les sublimes paysages scandinaves et la photo monochromatique ciselé de Cronenweth, il souligne ainsi que davantage le côté froid, brut, et sauvage des mystères qui entourent cette enquête. À ses côtés, Trent Reznor et Atticus Ross offrent une bande originale malsaine, adéquate au possible dans la noirceur pulsée de certaines scènes difficilement soutenables. L'ambiance est sombre, le propos mature, et l'intrigue, comme à l'habitude de Fincher (même s'il reprend un roman), parfaitement orchestrée et développée, bien qu'affichant quelques longueurs (presque 3h de film). Avec des prestations solides (Daniel Craig) et époustouflantes (Rooney Mara), il n'y a que sur la dernière demi-heure qu'il semble avoir du mal à se sortir de cet univers puisqu'il fait suivre le climax par la conclusion successive de quatre sous-intrigues. Sans dévaluer le film suédois, cette version américaine propose ici une excellente adaptation, à la fois dans le ton, que pour son caractère cinématographique léché.

Monsters (BR) : Petit film indépendant réalisé sur un budget dérisoire, Monsters avait quand même réussi à être projeté dans quelques salles, et faire son petit effet. Derrière son feeling road movie, post-apocalyptique, le long-métrage est poétique, dépaysant et envoûtant. En suivant nos protagonistes dans une zone dévastée du continent américain ou des créatures aliens rôdent, Monsters émerveille par ses paysages tout autant qu'il effraie par certaines de ses situations. Il y a cette séquence où ils traversent un village complètement détruit et sans vie qui fait penser à Tchernobyl. Mise en scène contemplative, caméra brute et jeu d'acteur improvisé capté sur le vif, Gareth Edwards joue parfaitement de l'atmosphère, judicieusement renforcée par les morceaux minimalistes et captivants de Jon Hopkins. En gardant comme ligne de conduite (aussi à cause du budget) la présence des créatures suggérée (on pense à The Mist, Cloverfield), Edwards bâtit une œuvre à la sensation réaliste, emprunte de la richesse du film indépendant, et, comme dans District 9, pose la question du vrai monstre entre l’extraterrestre et l’homme. Avec sa romance mise en avant et son aspect exploration, avant d'être un film de monstres, Monsters est clairement un film d'humain.

Moon (BR) : Après le soleil (Sunshine), la Lune avec Moon. J'ai d'ailleurs beaucoup plus apprécié le film lors de ce revisionnage qu'il y a quelques années. Son ambiance isolée, ses paysages lunaires désertiques soulignés par une photographie subtile et monochromatique, sa station à la fois futuriste et dépouillée, ses hommages à la science-fiction plus odlschool comme 2001 (il y a des plans qui ne trompent pas), Silent Running, voire Alien, sa musique d'ambiance des plus adéquates signée par un Clint Mansell inventif (on pense aussi à John Murphy), et puis son histoire magnétique. Oui, il y a quelques longueurs dans la mise en place, les révélations sont assez évidentes, le montage aurait pu être amélioré et le finale peut manquer de grandeur, mais Duncan Jones joue ici d'une ambiance mystérieuse efficace qui se répercute en un huis-clos assez intriguant. La performance de Sam Rockwell, qui passe par toute une variété d'état, est aussi à saluer tant son état mental est en quelque sorte lié à l’évolution du ton du long-métrage. Moon est finalement bon petit film indépendant, au propos de SF captivant et soigneusement mis en scène.

Oblivion (BR) : J'ai beau le (re)revoir toujours du mal à comprendre les réactions si négatives à l'encontre d'Oblivion. Il comporte pourtant tout ce qu'on peut attendre d'un bon film de science-fiction, et surtout possède une ambiance sans commune mesure. D'un point de vue esthétique, Oblivion est irréprochable. Ses effets spéciaux sont superbes dans cette veine futuriste sobre, blanche et "top design", ses environnements sont à tomber tant les paysages islandais offrent le parfait compromis de terre désolée et fascinante, et ponctués numériquement par de nombreux vestiges humains saisissants, et la photographie de Miranda est juste superbe. Le point d'orgue, comme pour Tron: Legacy, c'est la musique éthérée et puissante, ici du leader de M83 et Trapanese, qui élève assurément n'importe quelle scène du film (surtout le finale magistral). Sans oublier de noter une des meilleures prestations de Cruise qui éclipse les autres noms du film et livre des scènes d'action bien foutues. Outre le côté romance assez inégal, l'univers d'Oblivion touche à plusieurs thèmes typiques de la SF adroitement construits au sein d'une intrigue riche. Ne venez même pas me parler d'un plagiat de Moon, c'est l'argument le plus idiot qui existe envers ce film qui montre que Kosinski sait clairement servir une SF moderne aussi réfléchie que belle.

Océans (BR) : Je pense qu'il s'agit d'un des plus beaux documentaires que j'ai pu voir, et surtout un des plus époustouflants sur le milieu océanique. Il aurait facilement pu bénéficier d'une belle 3D. Tout, de la photographie, aux plans hyper-rapprochés, est sensationnel dans Océans, que la mer soit calme ou déchaînée. Bien sûr, il y a des séquences connues, mais rarement elles ont été filmées avec autant de minutie, de précision, de détails, d'angles qu'ici (les baleines) ; c'est à se demander s'ils n'ont pas dispersé un millier de caméra dans le grand bleu pour obtenir autant de plans inouïs. La diversité des espèces n'est pas exhaustive (à quand un film de cet acabit concentré sur les abysses ?) mais tout de même impressionnante. Et puis, les compositions de Bruno Coulais concordent au plus haut point, subtiles, discrètes, et sachant retranscrire la grandeur, la grâce, le comique, où le dramatique d'une situation. D'ailleurs, les bruitages rajoutés pour certaines scènes sont excellents (et même frissonnants). Seul bémol, la narration est épisodique, et nous laisse profiter des belles images pendant une heure (aucun détail sur les espèces/scènes montrées), pour finalement nous moraliser sur l'impact de l'homme sur la nature avec des images plus dures et violentes ; assez facile. Sans cela, le film est un catalogue d'images HD saisissantes et inédites sur la faune marine emprunt d'une certaine sérénité appréciable au visionnage.

L'Odyssée de Pi (BR 3D) : La force de ce film, c'est de faire valoir davantage son propos final à chaque nouveau visionnage. Entre une histoire effroyable et une irréelle, le film nous entraîne dans une aventure humaine grandiose. Visuellement sans précédent - la photo est à se damner et les effets visuels irréprochables - et profitant d'une 3D exceptionnelle en tout point, L'Odyssée de Pi met en œuvre la grâce des thèmes divins de son histoire en une imagerie époustouflante. Les plans sont tous plus magnifiques les uns que les autres. Bien que le film prenne un peu de temps à se mettre en marche, il ne s'agit pas simplement d'une croyance en Dieu ; en plus d'être naufragé et de devoir survivre miraculeusement aux éléments, Pi doit également survivre à son naufrage interne, sa foi et ses convictions, subtilement appuyées dans chacune des scènes par les préceptes de la mythologie Hindoue. Quelques recherches sur l'analyse du film suffiront à vous éclairer sur la place finalement accordée à insérer toute cette mysticité au sein de l'histoire. Il est également bon de noter l'excellente performance de Suraj Sharma qui fait ici ses premiers pas derrière une caméra, et le travail somptueux de Mychael Dana pour musicaliser l’œuvre et nous en faire ressentir toute l'émotion, la grandeur et l'élégie.

Grand Budapest Hotel : L'ambiance de ce film est indescriptible. Plein de trouvailles visuelles, une manière de filmer absolument délirante, des acteurs qui servent parfaitement le film, c'est à la fois drôle et bien fait, j'en redemande !

Monuments Men : Une déception par contre. Clooney est fidèle à lui-même, trop gentil. Alors que le sujet du film était sujet à beaucoup mieux, Clooney en fait une aventure patriotique assez aseptisée. Le film reste agréable à regarder et on s'ennuie peu, mais on sent que Clooney hésite à faire mourir les acteurs, et au final le film manque cruellement de profondeur.

J'suis allée voir Monuments Men hier aussi : 
J'en attendais pas grand chose, et j'avais plutôt raison. Beaucoup de grands noms pour que finalement le jeu de chacun n'apporte aucune valeur ajoutée au film. J'ai trouvé que le film manquait de violence, un peu trop gentillet, un peu trop de légèreté... C'est la guerre quand même, merde...
Cependant, le fond est intéressant, il est vrai que j'ignorais, comme beaucoup je pense, l'existence de ces missions donc on en ressort un peu moins con.

Revus :
Pacific Rim (BR 3D) : je dois admettre que j'étais parti sur quelques aprioris quand j'étais allé le voir en salle, et pourtant Del Toro nous pond ici une œuvre superbement rythmée d'action grandiose. Des robots énormes, des monstres gigantesques, une bataille pour la survie de l'humanité. Scénario manichéen, acteurs qui font le boulot - les prestations d'Idris Elba et Ron Perlman sont à relever - et musique Rock'n'Roll qui fait tourner le même thème en boucle. Mais qu'est-ce que c'est fun ! Les décibels s'envolent, les scènes d'action sont titanesques, variées, et excellemment chorégraphiées. Et puis le film n'oublie pas de faire un peu d'humour sans exagérer. Et, surtout, c'est beau ! Les jeux de lumière nocturnes dans un Hong Kong fuschia/orangé sont un régal visuel lors des affrontements, les scènes en mer avec les bioluminescences cyan sont également superbes, et la photographie ne faillit jamais. J'avais fait l'impasse sur la 3D l'an dernier pensant me retrouver devant une post-prod classique, à tort puisque le rendu des Kaijus/Jaegers n'a que plus d'impact dans ce format, et le travail du détail sur la profondeur de champ est assez hallucinant. La 3D est excellente, et on apprécie encore mieux l'envergure folle du film.

Pandorum (BR) : j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi le film a récolté autant d'avis négatifs. Certes, son budget n'est pas mirobolant et on sent, derrière la réalisation sans grande surprise, quelques effets de caméra cheap, et des choix artistiques perfectibles (beaucoup d'éclairages vert/bleu/rouge), que Pandorum reste un film indépendant, parfois bâti avec les moyens du bord. Mais c'est de la science-fiction d'excellente facture ! Alors oui, Dennis Quaid offre un jeu très irrégulier, et les acteurs sont tout au plus corrects. Toutefois, l'intrigue est rondement menée dans ce huit-clos spatial qui rappelle Event Horizon, Alien, ou encore Sunshine. Il y a une ambiance industrielle, assez magnétique du fait du travail sur la bande-son et le design sonore, et de très bonnes idées de contexte. La conception des différentes pièces du vaisseau est des plus réussies et propose divers environnements intrigants, cohérents et bien finalisés côté détails/technologie. Et l'histoire n'est pas que scènes de monstres (généralement des scènes d'action moyennes), mais accorde une grande part au mental des personnages. Pandorum est vraiment un bon film de science-fiction, au pitch plutôt original d'ailleurs.

Toute dernière BA de Spider-Man, les scènes acrobatiques sont juste à tomber ! C'est marrant comme on retrouve de l'action en plein jour bien colorée alors que l'autre faisait tout de nuit, ça fait plaisir

Qui va/veut voir Her ? 
J'aimerais bien des petits retours même si j'ai cru comprendre d'après quelques avis lus que ce film s'avérait être un presque chef d'oeuvre ! 

Je crève d'envie de le voir, mon Dieu !

Peut-être la semaine prochaine mais pas sûr, donc tu peux aller le voir.

Revu Rain Man ! Film très touchant.

Vu Attrape moi si tu peux , une excellente histoire mêlant humour , drame ... Les rôles de fraudeurs vont très bien à Leonardo , j'ai vu pas mal de ressemblances avec son rôle dans Le loup de wall street ahah ! 
Bref , du Spielberg , du Williams à la musique , un très bon moment !

Revus :
Pirates Des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl (BR) : Un excellent film d'aventure. Dire qu'il est adapté d'une simple attraction et a engendré toute une saga et surtout un personnage iconique, marque d'une génération et d'un genre, c'est très fort ! En effet, Johnny Depp en Jack Sparrow, c'est ce pirate un peu atteint dont on ne sait pas s'il est gentil ou méchant, et qui trouve toujours le moyen de s'embarquer dans des situations folles dû à un passé de basse piraterie sans doute. Tout le monde veut sa peau, en clair. Dans ce premier volet, c'est Barbossa et son équipage de squelettes qui croise son chemin. Malgré une réalisation assez basique, le film offre pas mal de scènes épiques, avec des effets spéciaux efficaces et un sens du spectacle accompli. Les batailles navales et la marche sous-marine sont de grands moments. Et si Orlando Bloom semble clairement à côté de son rôle, Johnny Depp est brillant et apporte le ton comique et les situations loufoques, bien supporté par une musique mémorable et caractéristique.

Pirates Des Caraïbes: Le Secret du Coffre Maudit (BR) : Ce deuxième volet des aventures de Jack Sparrow jouit clairement d'un vrai point de vue cinématographique. Avec Davy Jones en tant qu'antagoniste du long-métrage (Bill Nighy en fait un personnage remarquable et mémorable), le film est constamment baigné d'une photo qui tend sur le vert marin. Flagrant lors des scènes nocturnes qui sont visuellement géniales. D'ailleurs, la transformation de tout l'équipage en monstruosités humaines croisées avec la faune océanique est exceptionnelle, et les effets spéciaux sont toujours excellents de ce côté. Le film étend donc la mythologie des pirates, et offre davantage de spectacle encore. Cela, néanmoins, en souffrant de quelques longueurs : les séquences d'action à terre (les cannibales et la "course au coffre") auraient pu être raccourcies ou coupées car juste présentes pour le burlesque. Jack Sparrow est d'ailleurs un peu plus étoffé, et on retrouve Will et Elizabeth, mieux gérés dans cette suite. Comme pour le premier, il y a l'aspect spectaculaire familiale, avec des scènes navales épiques, Hans Zimmer qui soigne ses compositions et décuple les thèmes cultes du précédent. Et il y a également une part plus sombre dans l'histoire, plus introspective, notamment tout ce qui entoure Davy Jones, et donne une vraie identité et valeur à cette suite.

Pirates Des Caraïbes: Jusqu'au Bout du Monde (BR) : Tellement décrié - comme le 2 d'ailleurs avec lequel il a été tourné bout-à-bout pour satisfaire le même arc narratif - alors qu'il s'agit certainement de l'aboutissement le plus logique de la trilogie. Trois films, trois ambiances et trois univers différents. L'imagerie est juste incroyable, et la mise en scène extrêmement variée sur toute la première moitié au moins. La séquence de l'Antre de Davy Jones est assurément une de mes favorites de la saga, proposant un environnement visuel à part et concrétisant totalement l'aspect mystique qui plane dans chacune des histoires. On pourrait même parler d'une partie un peu plus métaphysique. L'échelle du film est gargantuesque, non seulement dans le contexte avec la mythologie toujours plus enrichie, mais aussi dans le spectacle avec des scènes d'action juste énormes. Les seuls écueils seraient pour moi l'apparition de Calypso, et quelques scènes comiques trop forcées sur le climax. On pourrait aussi reprocher un scénario parfois confus avec d'incessants faux semblants et coups bas qui finissent par perdre le spectateur. Quoi qu'il en soit, analogue de la fin de l'ère de la piraterie, ce troisième épisode conclut brillamment la trilogie, épique au possible notamment grâce aux compos magnifiques de Zimmer et au travail visuel remarquable, et fort d'un scénario complexe qui s'aventure toujours sur de nouveaux horizons.

J'ai vu Her, la curiosité piquée au vif par le nombre de retours élogieux. Je ne connaissais pas le cinéma de Spike Jonze, mais si toutes ses œuvres sont aussi puissantes que celle-ci, j'ai bien intérêt à me lancer dans sa filmographie. C'est le postulat de base qui ne m'intéressait, cette histoire de romance. Sauf qu'elle est ici traitée dans un contexte de SF relativement discret, à la fois futuriste pour la technologie virtuelle mais retro/oldschool dans l'esthétique. Ça ne reste qu'un prétexte pour mettre en scène l'histoire entre Theodore, un homme introverti, solitaire, et Samantha, la personnification d'un système d'exploitation conscient. Un pitch qui paraît burlesque, mais traité avec tellement de poésie, de sentiments, de soin qu'on se laisse rapidement emporter par l'histoire. De ce côté, j'aurais apprécié que Jonze mette en avant un meilleur fil conducteur plutôt que de laisser le spectateur y trouver ses thèmes qui peuvent être parfois contradictoire. Veut-il seulement mettre en scène une relation à l'ère moderne ? Cherche-t-il à montrer du doigt les déviances de la technologie ? Ou encore essaie-t-il de traiter de l'homme qui s'enferme dans sa propre bulle virtuelle ? De nombreux thèmes soulevés à force d'une œuvre belle, réalisée avec légèreté tout en proposant des plans forts, et un jeu sur les couleurs remarquable. Notons aussi l'accompagnement musical d'Arcade Fire épisodique et toujours juste. Plus juste encore, c'est Joaquin Phoenix qui est absolument bluffant dans son interprétation, et Scarlett Johansson qui parvient à rendre toutes sortes d'émotions seulement par sa voix suave. Pratiquement entièrement parcouru de leur dialogue (Phoenix et la voix off de Johansson), le film construit ainsi une ambiance délicate, intimiste, et envoûtante.