Vus en ce début de semaine (sûrement pas trop le temps d'en voir d'autres avant Godzilla mercredi prochain) :

Le Loup De Wall Street : Scorsese déchaîne les passions et la critique avec son Loup De Wall Street, et j'ai franchement bien aimé. Dans tous ces films satiriques tirés de faits réels, le réalisateur tire son épingle du jeu en jouant la carte de la comédie (dramatique) tout du long, un peu comme Bay sur Pain & Gain. De ce fait, les 3h de long-métrage possèdent un très bon rythme, de nombreuses péripéties et des actions variées, et le personnage de Jordan Belfort est particulièrement bien présenté et retranscrit, grâce à un DiCaprio qui excelle de nouveau et interagit souvent avec le spectateur. Cet homme était-il vraiment comme ça ? Toutes ses aventures et machinations ont-elles vraiment eu lieu ? Apparemment oui, et c'est là que le drame se tisse en filigrane car le vrai Belfort était bien pire, d'après ses propos. Divertissement constant, avec un choix de musique décalé qui est dans l'ambiance du film, Scorsese parvient à montrer le gouffre de noirceur du milieu tout en arborant une réalisation de comédie, et c'est ce qui le rend plus intéressant que n'importe quel biopic jouant à fond sur le pathos.

Veronica Mars : Quel plaisir ! De retrouver la toute choupie Kristen Bell dans ce personnage qui lui colle à la peau depuis une dizaine d'années. Un film fait pour les fans, et par les fans ; véritable phénomène financé grâce à Kickstarter et soutenu par toute la clique de cette excellente série, injustement annulée. À la façon d'un American Pie 4, on ne peut s'empêcher d'être nostalgique en regardant ce long-métrage et voir ce que sont devenus tous les personnages (neuf ans se sont écoulés). Scénaristiquement, l'intrigue reste bien sûr classique, de ce qu'on a déjà vu dans la série et maintes feuilletons policiers. Néanmoins, le film est plutôt bien foutu, n'a justement pas un visuel de télévision, et le décor Californien fonctionne toujours autant sur l'atmosphère de Veronica Mars. On pourrait aussi lui reprocher quelques facilités, et d'être un peu trop "sage" dans l'ensemble. Mais le casting y croît, est sincère dans son implication, et il n'en faut pas moins pour revenir avec plaisir dans cette aventure. Et puis, moi aussi j'adore voir Kristen Bell se rouler dans la boue.

Ink : Du genre de claque cinématographique dont seules les productions indépendantes ont le secret, Ink s'avère être une vraie merveille ! Univers onirique, poétique, sombre, torturé, artistiquement recherché et travaillé, et à l'ambiance totalement envoûtante, ce long-métrage à micro-budget (250 000 $) fonctionne comme un croisement entre l'atmosphère et le visuel de Richard Kelly (Donnie Darko, Southland Tales), les thèmes et jeux de réalisation d'Aronofsky (Pi, The Fountain), et un peu de Tarsem Singh (The Cell, The Fall) dans l'esthétique du fantastique, ainsi qu'une influence globale de David Lynch. Pour autant, Ink a son identité, et Jamin Winans met en scène une histoire surprenante et touchante, entre les rêves et les mondes. Les effets sont réussis, malgré une photo trop filtrée et surexposée et le gros nez en latex du "monstre" qui font assez pauvres, mais cela contribue pleinement à cette ambiance si particulière, totalement magnifiée par la bande-son sublime et émouvante de Wanins lui-même. Ink est beau et marquant, à la fois pour son visuel unique, mais aussi pour son intrigue bien tournée, et dévoile un réalisateur au potentiel certain.
Et puis à 35€ le package "BR autographié, double BO, poster, T-shirt, fdp inclus", ce serait dommage de se priver.

Deux nouvelles BA pour le prochain Planète des Singes, qui s'annonce monstrueux !

Déjà que le dernier Superman est très moyen, celui là me fait d'autant plus peur que Ben Affleck il a le charisme d'un concombre.

Il n'y a que moi qui en a ras-le-bol de tous ces films de super-héros depuis quelques années?! Et c'est pas prêt de s'arrêter, j'ai vu des projets de films allant jusqu'à 2022 un truc du genre... u_u

(Pour ce qui est de Ben Afleck, il a joué dans Pearl Harbor donc rien que pour ça  :tomate2: )

Moi je pensais surtout à Dardevil....  

Le pauvre il s'en prend plein la gueule , j'le trouve pas si mauvais moi !

C'est que tu n'as pas vu Dardevil ^^

Personnellement je ne le trouve pas mauvais non plus mais il n'est pas taillé pour jouer Batman.

Badass !

Daredevil le problème vient plus du scénario et de la réalisation , même si il est loin d'être génial !

Je peux pas dire que je le trouve vraiment mauvais, je l'ai juste vu dans quelques films mais quand je vois ses performances dans Armageddon et dans Pearl Harbor.... Bon on peut mettre ça sur le dos de ce cher Michael Bay mais bon  

Moi aussi je l'aime bien !   

...
A moins que ce ne soient mes hormones qui parlent...   



Bon, grosso merdo :

Vu :
Les Petits Mouchoirs : déçue... C'est cruellement long, cliché, des musiques qui gâchent de beaux moments silencieux et pleins d'esprits ! Pfeu...
Belle fin ceci dit, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps !   

Revus :
Armageddon : (avec Ben Affleck tiens ! :P ) Bon, ça fait passer le temps, rien d'extra même si ça reste un classique ! (non?)
Sans surprise j'ai pleuré quand même.

N'oublie Jamais : J'avais le souvenir d'un film incroyable, bouleversant. Bah en fait je l'ai trouvé long, plat, cliché, prévisible et tout ce qu'il faut.
Et même que j'ai pas pleuré.

En cours:
Bright Star qui pour l'instant est plutôt longuet...

Ouais en fait j'aime pas grand chose en ce moment.

Il est très bon réalisateur et il a fait des films cools style The Town ou Argo

BM a écrit:

Armageddon : (avec Ben Affleck tiens ! :P ) Bon, ça fait passer le temps, rien d'extra même si ça reste un classique ! (non?)

 :affraid:  :affraid:  :affraid:  :affraid:  :affraid:

La seule chose qui sauve le film c'est la BO je trouve! J'ai tout simplement détesté  Bon je l'ai vu il y a un bout de temps...

Franchement, Affleck est taillé comme un monstre ici.
À côté, Bale passe vraiment pour un cosplay avec un son costume en kit   
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(la colo est fan made)

La gueule est cool mais les oreilles sont trop petites à mon gout, sinon Godzilla a l'air de se faire défoncer en critique spectateur, gros pétard mouillé?

Oh non ! Pas Gaodzilla ! :'( Il m'a l'air énorme pourtant !

Sur allociné pas tant que ça quand même !
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Pratiquement 4 étoiles sur 5, au contraire! 
J'ai vraiment hâte de voir ce reboot

Godzilla :
"The King is back!"  comme on dit. Et avec grand fracas. Il l'avait laissé entrevoir avec son road movie Monsters, le réalisateur Gareth Edwards a un talent inné pour porter ces créatures effroyables à l'écran, et nous les faire paraître réelles. Pour cela, il s'inspire des meilleurs et met en scène de façon oldschool. L’intrigue se développe progressivement, les monstres se dévoilent par petits bouts, l'action est éparse, et le maintien d'une ambiance oppressante, assez mystérieuse, prime. Dès les premiers plans, où le contexte est passé et la photo adaptée au grain, on a cette impression de (re)voir un classique de la fin des années 70. Tout comme sur Monsters, on pense beaucoup à Rencontres du Troisième Type - dont Edwards est fan - et, bien sûr, Cloverfield, ainsi que quelques idées de Jurassic Park et King Kong. Pour le coup, Godzilla est aux antipodes du blockbuster de pure action décérébrée à la Pacific Rim - aussi jouissif puisse-t-il être - et préfère se dévoiler en douceur, quitte à entraîner plusieurs longueurs sur la première heure, où Bryan Cranston ne se montre pas mémorable.

Cette réalisation à l'ancienne ne s'arrête pas là. L'image est volontairement vieillie par moments, les plans de caméras et cadrages - souvent en gros plan - rappellent ces astuces d'antan pour ne pas se trahir par des effets carton-pâte, et la musique de Desplat suit cette logique. Il n'y a là aucun thème à chantonner sous la douche, mais vraiment une musique de désolation. Un orchestre de violons grinçants, de cuivres tirés des entrailles de la Terre, et quelques percussions fatalistes. En plus du Requiem de György Ligeti qui glace le sang sur chaque plan dantesque. Car le "Roi des Monstres" se pavane ici dans son profil le plus titanesque grâce à des effets impressionnants et, bien qu'il donne son nom à l'affiche, sa présence entière monopolise à peine 15 min du long-métrage. Et ce n'est pas forcément plus mal ; ses apparitions n'ont que plus d'impact. Et elles le sont. Effroyables et d'une puissance monstrueuse. On évite ainsi l'ennui des affrontements interminables contre les autres monstres, même si on aurait aimé plus de scènes de jour (réussies dans Pacific Rim). Disons que l'obscurité aide à créer cette ambiance de mort, de forces de la nature qui se réveillent et marchent sur l'humanité sans sourciller.