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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.06.14 15:04 | |
| Fight club est pas un chef d oeuvre du cinéma, mais c est sur le fond qu il faut le voir, c est un bon sujet de réflexion, c est bien entendu pas ce que la majorité qui le trouve trop cool ou trop dark est allée chercher. |
| | | Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.06.14 15:09 | |
| Justement, c'est le fond que je n'aime pas le film ! Pour moi, justement on a fait de la philo de comptoir pseudo anarchiste et ça y est on a un fond "intelligent". Voilà, après ça n'est que mon avis |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.06.14 15:27 | |
| - Fight club:
Ça fait longtemps mais si je me souviens bien tu decouvres à la fin que ça parle de la schizophrénie et ce qu est la pensée d'un schizo. comment analyse t il le monde qui l entoure en bascule constante entre reve et réalité quand pour lui le reve est aussi réalité, les debordements que ça impliquent...
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| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3571 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.06.14 17:17 | |
| J'me rappelle aussi n'avoir pas été subjugué par Fight Club , par contre beaucoup plus par Requiem for a Dream , il faut dire que la recette a beaucoup mieux marché pour moi ; surtout la descente aux enfers de la mère qu'est superbement orchestrée ... |
| | | BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 13.06.14 17:59 | |
| - CyberInflames a écrit:
- Ça m'est arrivé 5 ou 6 fois, alors maintenant j'écris la critique ailleurs, et je poste quand c'est fait. Et puis c'est plus pratique parce que leur fenêtre est pas terrible.
Je passerai du côté obscur de Word la prochaine fois ! :drunken: - CyberInFlames a écrit:
À La Merveill, je me suis endormi. Et Tree Of Life s'est révélé comme chef d’œuvre à mes yeux au 3ème visionnage. La première fois j'avais mis 2h pour passer les 20 premières minutes.
Si tu veux en parler après visionnage, n'hésite surtout pas Oh ça ne m'étonne pas ... J'sais même pas s'il se passe un truc dans ce film... :suspect: Et ouais, j'te dirai ce que j'en ai pensé, avec plaisir ! - Alex a écrit:
- surtout la descente aux enfers de la mère qu'est superbement orchestrée ...
Ya vraiment que ça dans ce film à vrai dire... Enfin selon moi ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 16.06.14 23:03 | |
| Je pensais avoir le temps d'en revoir d'autres avant le Hellfest mais c'est pas gagné, donc j'ai vu deux films moyens, il y a quelques jours : Headhunters : Je m'étais mal renseigné, je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une comédie à l'humour noir. Encore, avec son intrigue de film de casse et de faux-semblants, façon Thriller psychologique, j'avais un peu de mal à être convaincu par ce métrage norvégien. Disons que la présentation passée, s'enchaînent des scènes d’action et de poursuite pour le moins burlesques, où Roger Brown tente de sauver sa peau et semble avoir une poisse énorme, pendant que Clas Greve (Nikolaj Coster-Waldau) le prend en chasse, avec des moyens très "sophistiqués". Les "twists" sont également grandiloquents et donnent lieu à des explications assez farfelues avec, comme tête de proue, le thème de la renommée - sorte de passe-droit total. Bizarrement, dans cette aventure suffisamment cocasse pour se soucier d'être crédible, le ton redevient plus sérieux. La réalisation est même plutôt adroite, bien que classique des films scandinaves. Et le film traite alors de manipulations, de matérialisme, de convictions qui s'effondrent, etc... En fait, ce n'était pas sensé être une comédie....
Crawlspace : Quand on n'a pas d'idées, on ne fait pas de la science-fiction. Sans originalité aucune Crawlspace, de son statut de toute petite production, préfère ne pas prendre de risque et aguicher le spectateur avec les concepts qui fonctionnent. Huis-clos, militaires, expériences top secrètes, créatures démoniaques... et un mystère peu convaincant. Si on n'est pas dans l'espace, on pense inévitablement à Alien, et puis à tout le reste qui a rarement su innover. J'ai eu l’impression de voir un épisode de Metal Hurlant, version longue, et avec tous ses attributs. Une mise en scène parfois intéressante mais souvent cheap, des acteurs qui ne savent vraiment pas jouer (la gueule des soldats, les scientifiques...), un rythme d'autant plus soporifique, et une intrigue totalement bidon. Les points qui auraient pu être les plus valables sont ceux abordés vite faits, au profit de péripéties absolument ennuyeuses. Sans parler de ce finale qui fait de la psychologie d'un personnage dont on se fout, et se montre méchamment interminable, surtout pour ce qu'il apporte au film. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3571 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.06.14 1:37 | |
| Seulement deux films ? Je suis déçu Cyber ... |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 18.06.14 12:53 | |
| Je suis en examens |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.06.14 18:17 | |
| Qui dit une semaine de vacances, dit retour des sessions ciné. Et j'ai repris en regardant : Le Voyage Extraordinaire (BR) : Le Voyage Extraordinaire est le documentaire consacrée à la restauration gargantuesque entreprise pour sauver et faire renaître l’œuvre de Méliès, mais pas que. En effet, ce documentaire d'une heure propose tout d'abord une mise en contexte sur la vie de metteur en scène de Méliès, son talent visionnaire, sa grande réussite qu'a été Le Voyage Dans La Lune, le bouleversement cinématographique qui s'ensuivit, et la fin de sa carrière. Avec des images d'archives succulentes, des extraits d'autres courts de Méliès tout aussi surprenants, des interviews intéressantes, et des explications précises et complètes sur les techniques utilisées et l'évolution de l'industrie, le documentaire s'adresse à tout amateur de cinéma. Les dernières vingt minutes portent donc sur l'aventure de la restauration couleur qui s'est étalée sur une dizaine d'année, de la photographie minutieuse des milliers d'images de la pellicule d'origine en sale état, à la recolorisation numérique des images importées des versions Noir & Blanc pour reconstituer le puzzle. Un travail titanesque et d'une patience infinie, entrepris par de véritables amoureux du cinéma.
After The Dark : After The Dark est un de ces petits films qui semble proposer une histoire originale et qui peut réussir à convaincre de part son ambiance. Effectivement, son scénario peu commun rappelle partiellement La Vague, avec un professeur de philo qui décide de s'adonner à quelques expériences de pensée avec ses élèves. Ces intellects développés nous entraînent donc dans des scénarios post-apocalyptiques où le problème est de réussir à survivre pour renouveler la race humaine. L'idée de départ est vraiment intéressante, malheureusement le long-métrage ne la développe jamais de la meilleure des façons et, si le film intrigue de par son développement, il se révèle finalement très creux et sans intérêt pour un finale bien en dessous des espérances. Qui plus est, les acteurs jouent comme ils peuvent, et ce n'est pas faute d'avoir James D'Arcy pour mener la barque. Le seul élément que je retiendrai, c'est la bande-son co-composée par Jonathan Davis de Korn et qui s'avère assez envoûtante. Le film, lui, est plus oubliable.
La Grande Aventure Lego : Regarder La Grande Aventure Lego, ce n'est pas comme regarder un film d'animation pour enfants classique, c'est surtout l'impression d'être face à une version Lego du C'Est La Fin de Rodgen. Tout y est exubérant, complètement fou, et le scénario bouffe à tous les râteliers avec cette masse d'idées populaires, et tous ces héros cultes rassemblés dans une quête abracadabrantesque entre les univers aussi décalés que pittoresques. Un véritable spectacle comique aux gags assez recherchés, même s'il est avant tout destiné aux plus jeunes et que le long-métrage frôle souvent l'excès dans des fresques sans véritable cohérence. Il y a, par contre, d'excellentes idées vers la fin, où l'on sort du simple film d'animation. L'animation en elle-même est absolument géniale et donne clairement l'impression d'un film en stop-motion où toutes les articulations de ces petits personnages et briques de constructions sont respectées, ainsi qu'un rendu du plastique (parfois usé) plus vrai que nature. Si après ça les ventes de Lego n'explosent pas...
The Grand Budapest Hotel : Je dois avouer que je découvre le cinéma de Wes Anderson avec ce The Grand Budapest Hotel, et ce fut une expérience splendide. Il fait définitivement parti de ces cinéastes comme Jeunet, Gondry, Jonze, qui créent de vrais contes contemporains, avec une poésie visuelle reconnaissable entre milles. Jouant avec les ratios selon les époques, la prédominance du 1.37 pour les années 30 offre une composition des plans délicieuse. La mise en scène d'Anderson y est savoureuse, avec une photographie et des jeux de couleurs absolument ravissants. Tout autant que Ralph Fiennes et Adrian Brody qui jouent de manière exquise, au sein d'un casting qui n'en est pas moins brillant (Dafoe, Amalric, Ronan,...). Le long-métrage jouit d'un rythme excellemment équilibré, avec un ton théâtral et burlesque particulièrement bien agencé à l'ensemble de l'histoire où Anderson regorge d'inventivités, et enchaîne les situations comiques originales et dialogues réfléchis, au gré d'une bande-son géniallissime. Beau, léger, innocent et enchanteur, Anderson donne vie à tout un univers singulier que l'on se plaît à arpenter.
Wolf Creek 2 : Je l'ai attendue cette suite, pas que le premier était exceptionnel (je lui ai préféré Solitaire, le film suivant de McLean), mais il possédait son charme. L'Australie donne vraiment un cadre particulier, avec son lot de beaux paysages, la musique acoustique adéquate, et une photographie ensoleillée. Mais pour le reste c'est du gore pour le plaisir, et surtout un déroulement de slasher plutôt basique. Les décisions des personnages/proies sont souvent débiles, face à Mick/le tueur qui rempile et se montre excellent, même s'il en fait des tonnes. Parfois l'ambiance est très bonne, d'autres elle est totalement bidon et éculée. Avec une bonne dose d'humour noir, Wolf Creek 2 enchaîne toutes les scènes classiques du genre, jouant des fois avec les codes, mais proposant tellement de péripéties que le film semble interminable. À noter qu'il a également le mérite d'être instructif, et c'est pas tous les jours que vous peaufinerez vos connaissances sur l'Australie devant un long-métrage aussi sadique.
La Belle Et La Bête : C'est assez surprenant de voir apparaître cette adaptation française au milieu du reboot Disney en films live sombres et matures. Un projet risqué mais Christophe Gans s'en sort relativement bien et a déjà sur montrer son talent par le passé pour les histoires fantastiques. Visuellement remarquable et audacieux, pour un film français, et avec des choix de réalisation judicieux, cette version de La Belle Et La Bête nous promène entre une France du début du 19è siècle et un château empli de magie. Les décors sont magnifiques et fourmillent de détails et de couleurs, tout comme les costumes - superbes - et la reconstitution d'époque. Certains effets sont plus pauvres et tirent vers le jeu vidéo, mais rien de très dérangeant tant l'histoire est plutôt bien contée, pleine de magie et de poésie et cohérente, avec ses propres modifications scénaristiques - on est loin de la version Disney - et une musique assez en accord. Le seul gros bémol vient des acteurs qui sont incapables de jouer et récitent leurs dialogues sans conviction ni spontanéité. Sans cela Gans délivre une œuvre honorable et subtilement féérique.
La Vie D'Adèle : Je ne vais pas tergiverser sur ce film ; tout le monde en a entendu parler et sait de quoi il parle. J'ai beaucoup aimé le caractère naturel du long-métrage surtout par la spontanéité et l'improvisation des actrices. Au moins les dialogues sonnent vrai même si Seydoux finit par surjouer et je trouve Adèle vulgaire comme fille. Les scènes de vie comme les réactions de l'entourage sont également bien écrites. Du genre de scènes que j'aurais aimé voir dans Le Secret De Brokeback Mountain. Ce qui fâche, néanmoins, c'est la durée. Si les trois heures se suivent avec légèreté, il y a un nombre incalculable de scènes inutiles, comme toutes les discussions bobo-snobinardes sur l'art, ou les scènes de sexe à rallonge qui en deviennent grossières et gênantes. Et la dernière heure est digne des feux de l'amour. On aimerait également dire à Kechiche de se reculer par moments pour donner une vision d'espace. Ainsi que des indications de temps, car Adèle passe de lycéenne à institutrice sans que l'on voit grand chose changer dans sa vie. Un très bon film de recherche et d'acceptation identitaire/sexuelle en somme, où l'on vit vraiment avec les actrices, mais qui en fait vraiment trop et ne sait pas quand s'arrêter.
Welcome To The Punch : Pourtant emmené par un casting du tonnerre, typiquement British, Welcome To The Punch peine réellement à marquer les esprits. Sous ses allures soignées, sa photo aux tons froids, et une réalisation qui rappelle les petits films scandinaves, Welcome To The Punch n'est finalement qu'un téléfilm avec quelques moyens. Histoire banale de flics et malfrats, bien malgré eux impliqués dans un complot qui les dépasse, et où le cerveau de l'histoire a des motivations abracadabrantesques. Ce long-métrage ne propose absolument rien de nouveau, et s'avère des plus prévisibles. David "The Governor" Morrissey joue très passablement ici, Andrea Riseborough fait office de figuration en fausse brunette, tandis que Mark Strong rempile sans effort pour le rôle du bad guy classique, et on a connu James McAvoy bien plus inspiré (Filth, par exemple). On peut noter quelques tentatives artistiques dans la mise en scène, mais il en faudra beaucoup plus pour nous donner envie de revoir ce film.
Et en revoyant aussi : Valhalla Rising (BR) : Nicolas Winding Refn est assurément un cinéaste de génie, au style visuel bien particulier. Valhalla Rising est certainement son œuvre la plus expérimentale, également vendue comme ce qu'elle n'est pas, c'est-à-dire un film d'action à l'époque des Vikings. De Vikings, oui, il en est question. D'action, bien moins. Il y a seulement quelques sursauts d'ultra-violence qui viennent pimenter une mise en scène extrêmement lente à la façon d'un Kubrick. D'ailleurs, Nicolas avoue que son film est en grande partie inspiré de 2001: L'Odyssée de l'Espace et de la science-fiction que du métrage d'époque. Pas facile à voir, mais on finit par le deviner au vu de la multitude de plans tous plus symboliques les uns que les autres, de la portée métaphysique et spirituel de l'ensemble (puisant dans des concepts religieux), et de la teneur contemplative générale qui rend justice aux merveilleux paysages écossais et au travail de contrastes sur la photographie. Le design sonore et les dialogues minimalistes jouent aussi sur le mysticisme de l’œuvre et son caractère hypnotique, accentué par la présence monolithique de Mads Mikkelsen, nous entraîne dans un conte surréaliste très particulier.
Le Voyage Dans La Lune (BR) : Quand on note une œuvre comme Le Voyage Dans La Lune, on est à mille lieues de la valeur qualitative. En tant qu'amateur prononcé de science-fiction, ou même simple cinéphile, ce court-métrage de Méliès est une œuvre culte, sans discussion. S'inspirant des récits de Jules Verne, le cinéaste français réalise là le premier film de science-fiction et met en exergue toute son inventivité et ses talents pour les trucages, soit les premiers effets spéciaux du cinéma. Une révolution pure et simple pour l'époque et le début du vrai cinéma. C'est aussi assez amusant de constater que le film n'est finalement qu'un enchaînement non-continu (coupures caméra) de scènes de théâtres, avec son lot de décors et installation gigantesques, d'accessoires, de costumes, etc... la caméra reste fixe. Le Blu-ray propose la version restaurée qui est incroyable en terme de qualité, et accompagnée d'une bande-son signée par Air plutôt concordante, même si un peu trop envahissante par endroit. Il y a toutefois la possibilité de voir la version Noir & Blanc avec musique d'orchestre, piano et/ou boniments. Un régal pour tout cinéphile.
Wall-E (BR) : Dieu que ce film d'animation est grandiose ! Derrière son petit robot obsolète qui n'est pas sans rappeler E.T., Wall-E propose une réelle réflexion d'anticipation qui ne se perd pas avec le temps. Loin des simples gags à répétition, Pixar puise dans des valeurs sûres du cinéma de science-fiction (Silent Running, 2001) et les utilise avec brio. Il n'y a pas, ici, d'animaux ou d'objets qui parlent, ou d'humains en première ligne, seulement des robots, dans un contexte réaliste. Avec toutes leurs mimiques et leurs bruitages, ces personnages technologiques sont rapidement très attachants, et la romance qui est développée s'avère cent fois plus touchante que n'importe quelle autre du cinéma de divertissement. Très réussi visuellement dans sa dépeinte du futur, le long-métrage repose avant tout sur des thèmes forts. La science-fiction en animation, c'est plutôt rare, et l'univers est ici grandiose, à la fois dystopique et satiriquement utopique. Derrière sa critique évidente de la société, Wall-E reste toute de même foncièrement optimiste et offre ainsi une histoire poétique, drôle, émouvante et captivante. Le meilleur film de Pixar, et un chef-d’œuvre de l'animation.
Warrior (BR) : Warrior avait tout du film de castagne classique, avec son tournoi d'arts martiaux et son champion. Il n'en est rien. Gavin O'Connor privilégie ici la dramatisation et le développement de ses personnages. Deux frères aux antipodes, un père alcoolique qu'ils détestent, et des combats en tant qu'exutoires de leur malheur, avec une prime à la clé qui leur permettrait de continuer à vivre. Une histoire incroyable et viscérale qui se tisse pendant plus d'une heure pour finalement exploser à un point inattendu. Si le développement s'avère aussi poignant, c'est de par l'excellente prestation de Nick Nolte, un Joel Edgerton parfait sur le tapis où ses émotions sont à vifs, et Tom Hardy qui est juste magistral. L'adrénaline et la tension emmagasinée se déversent donc dans cette dernière heure, sur des choix musicaux justes qui appuient l'émotion, et une mise en scène d'exception. Chaque combat donne l'impression d'un match final de n'importe quel film du genre ; on a rarement vu une réalisation aussi poignante et tendue. Au plus près des chairs, à travers les mailles de la cage, on ressent chaque coup, chaque prise, avec les tripes, et Warrior finit littéralement par mettre K.O.
Watchmen (BR Version Longue) : Comme The Dark Knight, Watchmen déconstruit le mythe du superhéros. Aux antipodes du film de genre, on est ici dans une intrigue politique, mais aussi un vrai film noir, où Rorschach enquête sur un tueur de masques. Adaptation extrêmement fidèle du graphic novel, cette nouvelle œuvre de Snyder nous entraîne dans des États-Unis uchroniques, en pleines années 80, à l'aube d'une troisième guerre mondiale nucléaire. Dépeinte sombre et réaliste des superhéros qui ne sont - excepté le Dr. Manhattan - que des hommes et femmes en costume, à la psychologie complexe, et qui n'hésitent pas à tuer et aident à leur façon. En trois heures, Snyder présente parfaitement ses personnages, soulignant leur point de vue par une mise en scène différente, et créé dans ce ton sombre, dramatique et parfois nihiliste, un agencement des évènements opératique. Le film est dense et manque d'émotionnel, mais possède un vrai scénario fouillé avec une divergence finale judicieuse pour garder une cohérence cinématographique. La version longue apporte même quelques ajouts appréciables. L'esthétique est léchée, dans une Amérique d'époque où les jeux de couleurs sont spectaculaires et chaque plan - et dialogue - est un hommage à la BD, mais l'action est un peu en deçà, venant du gars qui a fait 300. Les musiques (Classique ou Pop/Rock) sont toutefois bien choisies et collent à cette ambiance familière mais décalée. Incontestablement, Zack Snyder signe là un classique d'une génération, amené à être aussi culte pour le genre que le comics l'a été avant lui. |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11481 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.06.14 18:56 | |
| La vie d'adele j'ai tenu 20min |
| | | LinkinFan Incollable
Age : 26 Nesquik : 15 Nombre de messages : 664 Date d'inscription : 30/04/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.06.14 18:59 | |
| Je suis tenté de faire une vanne salace... je m'abstiendrais Moi on m'a décrit la grande aventure Lego comme étant une pure pépite aux références nombreuses et jouissives.. je vais peut-être me laisser tenter |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.06.14 19:38 | |
| Completement d accord pour la vie d adèle. C'est dommage parce que ces scenes de sexe à rallonges donnent à penser qu'il s'est surtout fait plaisir. Alors qu'une transition entre lycée et instit n'aurait pas été du luxe. Du coup le message est un peu effacé.
Edge of tomorrow: il me semble que c'est le titre, celui avec tom cruise. La science fiction n'est qu'en second plan, c'est surtout un film sentimental. C'est un bon divertissement, du Tom Cruise quoi! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.06.14 20:10 | |
| Shin: non mais ouais les 20 premières minutes, c'est une wesh dégueulasse Adèle, t'as envie de la vomir. LinkinFan: oui, y a des références de partout, un peu trop d'ailleurs, mais c'est bien fun ! Zinsky: ouaip, les scènes de sexe tournent carrément au porno vulgaire, ça tue le côte "artistique" qu'il a essayé de donner. Et autant le film dure trois heures, autant toute l'évolution de sa vie est complètement éclipsée, j'étais limite perdu quand elle disait "ça fait un an..." WTF? c'était y a 2 minutes. Dans la BD c'est pire d'ailleurs. Edge Of Tomorrow je l'ai trouvé plus fun et SF que sentimental quand même. |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| | | | simbaud Membre du groupe
Age : 29 Nesquik : 13 Nombre de messages : 1517 Date d'inscription : 23/06/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.06.14 23:42 | |
| Ah ouais Guillaume est super comme film ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.07.14 0:03 | |
| - zinsky a écrit:
- Adele : Moi aussi j'ai mis un moment à piger le saut dans le temps, d'ailleurs ça faisait fin bâclée ...après 3h de film.
Ça me fait plaisir que tu les trouves porno, je me demande toujours dans ces trucs si c'est moi qui devient vieille conne. t'imagines le tauler quand les familles sont sorties de la projection avec les gosses. D'ailleurs y a t-il eu une interdiction d'âge au cinéma? Et je me demande toujours comment elles ont pu accepter de tourner ça, t'es pas tout seul sur le plateau.
Un film magnifique et bien plus parlant sur le sujet est guillaume et les garçons à table.
Edge of tomorrow: tu trouves? Je suis pas fan de SF mais comme ça, ça passe. Je veux dire que le film aurait été pendant un conflit bien terrien que ça ne changeait pas grand chose. La SF n'est pas le 1er attrait du film mais j'ai mes limites en matière connaissance cinématographique. Ouais, j'ai halluciné pour Adèle, il est juste en moins de 12 ans mais :affraid: :affraid: :affraid: Y a plus d'un parent qui a dû tomber des nues, même moi tout seul j'me sentais mal On voit un pénis en érection et plusieurs fois des vagins, c'est normalement du classé X par définition. Bah Edge of Tomorrow, c'est surtout le concept de voyage dans le temps, et les exosquelettes. |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| | | | Jonathan Monsieur Live
Age : 32 Nesquik : 44 Nombre de messages : 5036 Date d'inscription : 29/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.07.14 21:04 | |
| Il me semble que le fait de déterminer à quel genre il appartient, il faut voir "l'élément" qui fait recommencer la journée. Si c'est un "don" de certaines personnes alors c'est plutôt fantastique. Ca me fait penser à "L'effet Papillon". Par contre si c'est une "technologie" comme dans "Source Code" alors là c'est clairement de la Science-fiction. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.07.14 22:43 | |
| Oh il y en a plein des films de ce genre.
Mais là le contexte de l'histoire est strictement SF, après on peut rajouter action/comédie. J'ai trouvé la dramatisation assez en retrait justement. Elle est un peu plus appuyée sur quelques scènes à la fin (moins que dans l'histoire d'origine en tout cas), mais pas davantage que dans n'importe quel autre film de SF. Par exemple, Oblivion était beaucoup plus poétique en ce sens. |
| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 01.07.14 23:18 | |
| Generalement science fiction c'est pour moi quelque chose de beaucoup plus tranché, genre avatar, matrix," transformer" ou rencontre avec le 3eme type. J'ai du mal à qualifié comme tel un film si peu impacté dans l histoire par la SF. Edge of tomorrow pour moi la SF sert de decor seulement à une histoire . Bref, généralement le terme SF me fait faire marche arrière. C'est donc un genre que je ne pratique pas beaucoup :P En fait je pense que c'est un à priori comme ceux qui pensent que le métal c'est du bruit, des cris, des dégénérés bourrés et incultes. |
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| | | | Dernier film vu et plus si affinités | |
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