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| Dernier film vu et plus si affinités | |
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Auteur | Message |
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Toti Membre du groupe
Age : 26 Nesquik : 17 Nombre de messages : 2620 Date d'inscription : 31/08/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.08.14 11:19 | |
| - ChocoPillow a écrit:
- Et merde j'ai cliqué sur le spoiler comme un con.
Et encore, t'as de la chance, j'ai failli ne pas le mettre ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.08.14 11:36 | |
| - ChocoPillow a écrit:
- Et merde j'ai cliqué sur le spoiler comme un con.
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| | | zinsky Pâtissière en chef
Age : 50 Nesquik : 107 Nombre de messages : 5738 Date d'inscription : 13/01/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.08.14 11:51 | |
| en même temps, rare les spoilers qui en sont vraiment sur ce forum... |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 27.08.14 17:46 | |
| Du coup je vais regarder Enemy tranquillement chez moi dans la semaine. Il est pas programmé dans mon ciné habituel, et Hercule ne passe pas en 2D, donc j'ai pas envie de faire le déplacement jusqu'en centre-ville (ni payer le parking) Sinon, ce film m'intéresse |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 28.08.14 18:22 | |
| - Shin a écrit:
- Je viens de voir Enemy avec Gyllenhaal, un film complètement wtf qui m'a valu de parcourir le net pour le comprendre car j'avais quasiment rien bité du scénario.
Ça plaira pas à tout le monde mais il m'aura captivé Je viens de voir ça, chez moi comme un connard. Et j'ai trouvé ça d'une maîtrise parfaite. La musique, les plans, le rythme, c'est juste magnifique. Hypnotique et lourd. Même sans vouloir tout déchiffrer tout de suite c'est, comme tu dis, captivant et on prend carrément plaisir à suivre le Thriller. Et Gyllenhaal assure, as usual. Après comme Prisonners, c'est très fort, et la fin peux sembler débandante. Là, Villeneuve vise pas trop le film rationnel, mais plutôt la mise en image métaphorique d'une idée, un thème. Donc on a quelques inserts symboliques et WTF qui apportent un peu de confusion (surtout la fin), mais ça joue à captiver davantage à mon sens. L'interprétation se fait après (coup d'oeil sur la toile aussi), et n'est pas nécessaire pour apprécier la portée du film, je trouve. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.14 20:53 | |
| Pas mal de SF spatiale pre-1950 cette semaine, avec les premiers courts-métrages et longs-métrages "sérieux" du genre. Mon but secret est de remonter tout le genre cinématographique côté voyage spatial/exploration d'une planète. Je me fiche un peu des aventures intergalactiques et simples films de monstres.
Nymphomaniac - Vol. I : Amputée d'1h30, puis divisée en deux parties de 2h, l'essence de Nymphomaniac a de quoi être défigurée. Dans cette première partie, on suit Joe, une jeune femme qui découvre sa sexualité et sa nymphomanie. Même s'il n'était pas nécessaire de présenter les rapports non simulés aussi explicitement - le langage cru suffit - Lars Von Trier évite la vulgarité, mettant sa patte artistique en avant pour aborder les thèmes d'addiction et domination. L'intérêt vient de ce récit de vie rétrospectif que Joe âgée (Charlotte Gainsbourg) raconte à Seligman (Stellan Skarsgård) qui apporte ses réflexions intellectuelles, culturelles et surtout un point de vue qui contraste l'histoire d'une jeune dévergondée. Les acteurs sont excellents (Stacy Martin, Shia LaBeouf), et même l'humour trouve sa place. Le cinéma de Von Trier n'est pas prétentieux ; son découpage en chapitres montre différents aspects de l'histoire, et lui permet parfois d'opter pour divers angles artistiques et tonals, appuyés de choix musicaux particuliers qui rendent l’œuvre à la fois légère et profonde.
Nymphomaniac - Vol. II : Ce deuxième acte reprend pile à la fin du premier, c’est-à-dire la nuit où la sexualité de Joe a changé ; elle n'éprouvait plus de plaisir en couchant simplement avec des hommes. S'ensuit alors un film plus sordide, plus dur et cru, où Von Trier aborde les déviances sexuelles, de tous types - suggérées ou montrées - dont un long passage sur le sadomasochisme avec un Jamie Bell très en forme. Gainsbourg reprend les rênes d'une Joe vieillissante en recherche de stimulation sexuelle. De l'évolution de l'histoire, on peut retrouver à redire tant certains évènements paraissent exagérés. Par ailleurs, question montage et réalisation, Lars Von Trier se montre bien moins inventif et les longueurs ne tardent pas à se faire ressentir, notamment dans les échanges entre Skarsgård et Gainsbourg. Son visuel reste froid et terne, certainement pour souligner la violence et la dépression du personnage, mais le récit est bien moins accrocheur. Néanmoins, le Danois conserve une bonne dramaturgie, particulièrement sur un finale surprenant et, en un sens, déchirant.
Escape From Tomorrow : Escape From Tomorrow est un tour de force filmique. Presque entièrement tourné à Disneyland, sans autorisation, l'équipe du film a donc dû gérer la position du soleil, refaire les manèges des dizaines de fois, et surtout éviter la sécurité. Réussir à tirer un film de ces conditions, c'est fort. Il ne faut, par contre, pas s'attendre à une œuvre professionnelle ; le noir et blanc a d'ailleurs été choisi pour cacher l'amateurisme en uniformisant l'éclairage. Du coup, cela amène une ambiance surréelle qui colle parfaitement aux évènements fantasmagoriques dépeints, et rappelle ce creepypasta de Suicide Mouse. Le scénario repose sur un père de famille - pris d'hallucinations - dont la journée vire à la folie mentale, pleine de vices et de bizarreries. L'intention est intéressante, mais le film tombe vite à plat, entaché de longueurs, de nombreux plans grossiers, et quelques effets médiocres sans nécessité. Et, finalement, les dernières minutes s’accélèrent de façon extravagante en un succession de scènes étranges, ne laissant que l'incompréhension.
A Trip To Mars : A Trip To Mars est un court-métrage de 1910, créé par Thomas Edison. Suite à l'énorme succès de Le Voyage Dans La Lune de Méliès, tout le monde a voulu s'adonner à ces périples spatiaux sur les astres proches de la Terre. Après avoir dupliqué illégalement et capitalisé sans vergogne sur l'œuvre française plusieurs années, Edison a alors jeté son dévolu sur Mars, en une aventure de moins de cinq minutes. Un scientifique découvre une formule chimique qui inverse la gravité et lui permet de léviter. Il se l'applique et se retrouve alors sur la planète Rouge (en noir et blanc, ici), où il fait des rencontres fantasques. Puis il revient. Un scénario de divertissement typique. Sauf que les effets spéciaux ne sont pas très adroits, et le montage bref montre l'opportunisme du film fait en quelques minutes. L'exploration de Mars est minime, et manque de magie. On apprécie toutefois l'effet de gigantisme entre le scientifique et les Martiens. En fin de compte, A Trip To Mars n'a pas fait l'histoire du cinéma, et ça se comprend.
Rocketship X-M : Rocketship X-M n'est pas un mauvais film quand on considère, qu'en 1950, il est l'un des premiers du genre à mettre en scène un voyage spatial, et surtout l'exploration de Mars. Malheureusement, il subit la compétition directe de Destination... Lune !, qui force la précipitation du film - quitte à bâcler - pour le sortir avant. À trois semaines d'écart, il y a alors le choix entre la couleur et le réalisme de Pal, et le noir et blanc et le visuel moindre de Rocketship X-M. Pourtant, les effets spéciaux, sans être éblouissants, sont suffisants, et les acteurs très corrects. Il excelle également à l'arrivée sur Mars, où le noir et blanc est tinté d'ocre, une idée merveilleuse qui rend "parfaitement" compte de la planète Rouge en un désert post-apocalyptique. Et la bande-son étrange s'accorde pleinement à cette ambiance inquiétante, où les scientifiques découvrent des traces de vie. À côté, le film manque de souffle entre ses péripéties et fait tiquer de par ses inexactitudes scientifiques, mais Rocketship X-M est globalement réussi et a tout de même le mérite d'avoir une fin assez audacieuse.
The Collector : Bonne surprise à la croisée du torture porn, du slasher, et du home invasion, The Collector débute pourtant sur des acteurs approximatifs, un montage épileptique de plans bleus/verts/oranges, et un fond de pseudo-thriller qui laisse sceptique. Cependant, dès que notre héros s'en va faire son casse dans la maison, le long-métrage part d'un coup dans un délire de tension et scènes trash fulgurant. Pensé comme prequel de Saw, on retrouve bien des aspects de la franchise. Sur place, il y a déjà un sadique qui a jonché la propriété de pièges sophistiqués et mortels. Un psychopathe masqué qui laisse seulement voir son sourire vicieux et ses yeux ronds, et n'hésite pas à torturer salement. En outre, le design sonore - bruits discordants, cris tordus - est très bien pensé et suffisamment malsain. Même la caméra propose quelques effets de style presque interactifs, avec des sursauts dynamiques et des plans expéditifs. Par ailleurs, The Collector évite les clichés - pas tous - et conserve sa tension perverse et efficace tout du long.
The Collection : Avec The Collection, l'espoir d'un second épisode de qualité s'ébranle rapidement. Cette suite ne semble même pas venir des créateurs de The Collector, mais plutôt de pâles copieurs. Absolument tous les clichés du genre sont présents, en commençant par l'aspect teen movie, des scènes gores encore plus gratuites, et des personnages vraiment très cons envers le protagoniste. L'écriture du film en devient presque insupportable, et Charlie Clouser ne se révèle que dans le finale, qui reste efficace. C'est facile, prévisible, et le psychopathe masqué est un peu érigé en vedette, toujours mis dans des poses classes, sans que sa présence ne soit stressante. La mise en scène est banale, enchaînant le fan service, avec juste quelques bonnes idées par rapport à l'"antre" qui pousse l'imaginaire, mais semble incohérente avec le personnage. En dépit de quelques bons moments pour les amateurs du genre, The Collection souffre d'une écriture bâclée qui met encore à mal l’image des suites, alors que l'orientation de l'histoire avait du potentiel.
Un Monde Sans Humains ? : C'est édifiant, effrayant même. Ce documentaire de Philippe Borrel nous présente l'avenir de la technologie, une évolution qui pousserait à l’abrutissement de l'humain dépendant des machines, et aussi à sa déshumanisation vers sa transformation en données numériques immortelles mises en réseau. Ça, c'est la doctrine du transhumanisme, dont les principes présentés à travers le docu apparaissent malsains et révoltants. D'ailleurs, le récent film Transcendance a dû être écrit par un de ses adeptes. Borrel monte un documentaire riche en informations, en théories, présentant des arguments valables, et appuyé de nombreuses interviews de personnes importantes dans le milieu. Néanmoins, il y a cette impression que, même ce qui peut être bénéfique, le réalisateur le montre avec un point de vue méfiant, sombre, avec des hypothèses à faire froid dans le dos. Assurément, sur le même sujet, il y a matière à faire rêver, mais la pensée de Borrel est trop imprégnée pour qu'on ne ressorte pas de Un Monde Sans Humains ? effaré.
Mars & Avril : On ne peut réfréner une certaine mélancolie au visionnage de Mars & Avril, film de science-fiction poétique qui épate de par ses ambitions. Adaptant ses propres photo-romans, le Québécois Martin Villeneuve met en scène un Montréal futuriste, partagé entre la conquête de Mars et le monde de l'imaginaire. D'un budget dérisoire (2 millions $), il parvient à créer un visuel superbe, qui n'est pas sans rappeler l'univers des Wachowskis. Les effets spéciaux sont beaux, au service de plans oniriques réussis. C'est l'artiste François Schuiten qui s'est occupé des décors, et il donne vraiment une ambiance particulière au film, avec toutes ces inventions technologiques originales et typiquement SF. Focalisé sur une romance, Mars & Avril accuse tout de même quelques longueurs, notamment avec la bande-son de Charest qui manque de présence, alors que la musique est un élément clé dans l'histoire du film. Il serait néanmoins dommage de passer à côté de cette œuvre de science-fiction chaleureuse, créative et envoûtante.
A Horrible Way To Die : Troisième film d'Adam Wingard, et surtout prédécesseur à l'excellent You're Next, on peine à croire que le jeune réalisateur ait pu aller aussi loin au vu de son travail de cochon. A Horrible Way To Die a tout dans le titre pour aviver une curiosité malsaine, mais ne s'avère aucunement à la hauteur. Tout d'abord à cause d'un scénario mystérieux pendant plus d'une heure. Même si on comprend assez rapidement les tenants, la propension de Wingard à rester énigmatique ne reflète qu'un sérieux manque d'idées pour tenir un long-métrage. Si la fin redevient quelques minutes plus intéressante, elle est prévisible et retombe vite dans une fadeur frustrante. Le pire étant que c'est filmé avec les pieds. À vouloir donner un genre artsy, le film est juste laid et pénible à regarder. Une caméra constamment en mode Parkinson, des flous de focales partout, des fondus au noir intempestifs ; c'est un calvaire. Qui plus est, les choix musicaux, façon chorale pour contraster avec "l'horreur", ne font qu'appuyer le maniérisme et l'amateurisme de A Horrible Way To Die.
Un Matrimonio Interplanetario : Un Mariage Interplanétaire - en français - est le premier film de science-fiction italien et, avec le A Trip To Mars d'Edison, le premier court-métrage, dès 1910, à proposer une vision de Mars. Durant un peu plus de dix minutes, c'est davantage une romance qu'une expédition scientifique. Un astronome italien observe Mars au télescope et découvre une civilisation où il est observé en retour par une Martienne. Les deux tombent follement amoureux et planifient un mariage sur la Lune. C'est naïf et bon enfant, tout en recelant d'une réelle inventivité, contrairement aux courts jusque-là ersatz de Méliès. On y retrouve quand même quelques emprunts avec, toutefois, un vrai effort d'imagination pour se différencier. Par ailleurs, si les effets spéciaux sont minimes, les décors sont, eux, vraiment sympathiques, entre matte paintings et prises de vue réelles. L'ensemble reste du carton-pâte simpliste, mais le réalisateur parvient à créer des plans larges des surfaces de Mars et de la Lune, qui ont une dimension spatiale des plus réussies.
Le Voyage À Travers L'Impossible : Méliès ne se repose pas sur ses lauriers ou, plutôt, il tente de contrecarrer la distribution illégale de son Le Voyage Dans La Lune en proposant, deux ans après (1904), une œuvre encore plus grande. Dans le fond, Le Voyage À Travers L'Impossible est du même acabit, avec davantage de péripéties au départ, ainsi qu'au retour. Des scientifiques partent en excursion vers le Soleil, bravent les chaînes montagneuses, embarquent dans un train volant, succombent à la chaleur accablante de l'étoile, et reviennent sur Terre, non sans avoir visité le fond des océans. Méliès, toujours très inspiré par Verne, enchaîne les tableaux, pendant plus de vingt minutes, et avec une imagination déconcertante. La colorisation manuelle est précise et met en valeur cette aventure colossale. Les effets sont plus sophistiqués que jamais et, si on apprécie les paysages solaires, on ne peut qu'être ébloui par ce sous-marin vu en coupe et la pléthore d'incidents qu'il traverse. C'est là toute l'étendu du talent débordant de Méliès.
Excursion Dans La Lune : Souvent comparé à Méliès, voire mis directement en compétition du fait de techniques cinématographiques similaires, Segundo de Chomón décide, étrangement, en 1908, de faire un remake de Le Voyage Dans La Lune. De quoi alimenter encore un peu plus le débat. Toutefois, six ans après l'original, cet Excursion Dans La Lune ne présente guère d'intérêt. De Chomón livre une pâle copie, raccourcie de moitié, et se contentant de reprendre les scènes marquantes de Méliès, en y glissant quelques nouveaux effets. Même sur ce point, il n'y a rien de très impressionnant et, à voir la tête de la Lune, on a du mal à croire que le budget y est supérieur. La colorisation est également très approximative et baveuse et, sans prendre le temps de créer une histoire correcte, les scènes apparaissent souvent grotesques avec des personnages s'agitant pour peu de chose. Finalement, ce remake de Segundo de Chomón tient davantage de la parodie que de l’œuvre sérieuse, terni par une mise en scène bâclée et, surtout, aucune imagination.
Enemy : Force montante du cinéma canadien, Denis Villeneuve assène, avec Enemy, un grand coup de réalisation. Thriller nébuleux laissant entrevoir plusieurs interprétations possibles, le film jouit avant tout d'une esthétique remarquable et hypnotique. Les plans larges de la ville, les mouvements de caméra lents, la photographie jaunie et léchée, et cette bande-son sombre et discrète aux accents dissonants dérangeants permettent à Villeneuve de confectionner une ambiance lourde et malsaine qui croît inlassablement. Cela captive, même si le film paraît parfois abscons de ses plans symboliques qui servent avant tout un thème. En ce sens, l'optique irrationnel renforce le ton surréel, et Villeneuve aurait également pu aller plus loin dans son concept. Porté par un Jake Gyllenhaal totalement investi et brillant, Enemy fait définitivement partie de ces films qui sont puissants, marquants par l'image et la sensation - et l'idée - qu'ils véhiculent à travers ce visuel déroutant, sans que tout n'ait besoin d'être décortiqué par les mots.
End Of Watch : Rarement le milieu policier dépeint dans End Of Watch aura été vu sous cet angle. David Ayer livre une mise en scène percutante, efficace, et immersive en tout instant. Ses caméras sont partout. De la steadicam d'exposition aux GoPro fixées sur les armes, en passant par les dashcam des voitures de patrouille et les caméras DV maniées par les personnages, le film propose un montage dynamique, aux allures de found footage, qui amène une réelle véracité aux quartiers dangereux de South Los Angeles. Pendant une centaine de minutes, on a donc le sentiment de partager complètement le quotidien de ces policiers, de connaître le moindre détail de leur vie ; il y a beaucoup d'humour, joliment contrasté par des moments de tension musclés. Et puis, il y a le duo gagnant Jake "coolitude" Gyllenhaal et Anna "choupitude" Kendrick. Par contre, les gangsters sont très cliché, tout comme certains morceaux de musique choisis. Ce qui n'empêche pas David Ayer d'installer une excellente dramaturgie qui vient étoffer une œuvre brute, d'une authenticité rare.
Pi : Pi reflète l'étrangeté du cinéma d'Aronofsky dans toute sa splendeur. L'esthétique est particulière, et souligne immédiatement les idées visionnaires du cinéaste. D'un noir et blanc fortement contrasté confiné à un ratio minime de 1.66, l’œuvre n'est pas sans rappeler les extravagances des univers de Terry Gilliam, ou l'expérimental de Tetsuo, notamment pour sa technologie rétro-futuriste et son protagoniste obsédé et halluciné, entouré de personnages bien particuliers. Si l'on sent tout de même le film à petit budget, Aronofsky essaie indéniablement d'élever son œuvre en y plaçant des thèmes métaphysiques, entre religion et mathématiques, aussi saugrenus que fascinants - un nouveau clin d’œil à l'ex-Monty Python. On reconnaît également les mimiques du montage épileptique et quelques scènes surréalistes amenées par les thèmes addictifs de Mansell. Si Pi est le genre de film à se révéler entièrement avec les visionnages, c'est également une première œuvre impressionnante de créativité pour un des noms cultes, désormais, du cinéma indépendant. |
| | | ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.14 21:37 | |
| De mon côté j'ai enfin vu Wayne's World ! Sympa, mais bon je pense que je me suis gâché le film en le voyant en VF. Ca ne m'a pas empêcher d'éclater de rire à plusieurs reprises !
Et revu Retour Vers Le Futur premier du nom hier soir pour la séance du film culte du vendredi. Ca fait toujours autant plaisir de le revoir ! |
| | | Striker Addict
Age : 29 Nesquik : 7 Nombre de messages : 904 Date d'inscription : 02/08/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 30.08.14 21:57 | |
| - ChocoPillow a écrit:
- De mon côté j'ai enfin vu Wayne's World ! Sympa, mais bon je pense que je me suis gâché le film en le voyant en VF. Ca ne m'a pas empêcher d'éclater de rire à plusieurs reprises !
Ouai c'est vrai qu'il est un peu moins bien en VF. D'ailleurs pour l’anecdote l'équipe chargée de traduire le film avait décidé d'abandonner tellement les blagues/délires étaient impossibles à transposer en français. Ils ont du faire appel aux membres des Nuls (en l’occurrence Alain Chabat et Dominique Farrugia) pour enfin réussir. |
| | | Alex Le petit marseillais
Age : 30 Nesquik : 112 Nombre de messages : 3572 Date d'inscription : 05/11/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 31.08.14 3:15 | |
| Vu Ludwig Van B. ( Immortal Beloved ) , racontant le destin tumultueux et plein d'embûches de celui considéré , avec Mozart , comme le plus grand musicien classique. Ce film met l'accent sur le dernier testament de Beethoven où il lègue tous ses biens à son " immortelle bien-aimée " et son histoire est racontée à travers plusieurs récits de proches du personnage recueillis par le bras droit du génie , afin de découvrir qui est cette " bien-aimée ". On a droit à un film plus axé sur la personnalité de Beethoven que sur sa musique , comment sa surdité prématurée a changé son comportement déjà fragile et impulsif , faisant de sa vie une perpétuelle descente aux enfers. Gary Oldman est irréprochable ( pour changer ) , et même si il n'est pas au niveau d'Amadeus , ce film se laisse regarder avec plaisir , et sa musique est évidemment splendide
Dans l'ombre de Mary : L'histoire de la négociation entre P.L Travers , créatrice de Mary Poppins et Walt Disney pour que ce dernier fasse son adaptation au cinéma. Dans le même processus que Neverland et la création de Peter Pan , on nous montre ici comment l'auteure façonne le monde de Mary Poppins à travers de multiples flashbacks de son enfance. Un film très touchant comme Disney sait si bien les faire ( encore faut-il aimer Disney ) , drôle aussi avec une Emma Thompson hilarante en tant qu'anglaise clichée , stricte et ... anglaise ! Tom Hanks s'en sort très bien en Walt Disney bien sûr un peu idéalisé mais qui tient la route. Il est évidemment conseillé de voir le Mary Poppins de 1964 avant celui-ci pour mieux l'apprécier et le comprendre , mais cela reste un très bon , voire excellent film selon moi , avec une scène finale vraiment émouvante. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 04.09.14 11:06 | |
| La fin des vacances se fait sentir J'ai vu deux films plutôt complexes dernièrement : Upstream Color : Nébuleux et déstructuré, Upstream Color se contente de dialogues minimalistes, de scènes qui se tutoient, s'opposent, ou se répètent avec variations, et parvient tout de même à être beau, et fascinant. Shane Carruth est impressionnant puisqu'il en est le réalisateur, scénariste, producteur, monteur, acteur, directeur photo, et compositeur. L'approche artistique rappelle Zal Batmanglij, ainsi que des œuvres telles que The Fountain et The Tree Of Life, sans les thèmes divins. C'est plutôt cette expérience complexe et visuellement prenante ; des images douces qui expriment des idées, sur une bande-son presque expérimentale, mystique. Il y a de longues séquences dominées par les bruitages qui créent une symphonie singulière faisant écho aux situations inquiétantes que traverse ce couple central qui perd peu à peu son identité. Sophistiqué dans sa narration, et pratiquement insaisissable au premier visionnage, Upstream Color propose une expérience riche et sensationnelle, mariant parfaitement réflexion et beauté éthérée. Coherence : Coherence est une de ces petites productions de SF qui marquent davantage par leur histoire complexe que par leur visuel. Il est vrai que les acteurs sont moyens, et certains plans sont pauvres en exposition et cadrage. Toutefois, l'ambiance étant au huis-clos, focalisée sur les comportements des personnages alors qu'une comète de passage entraîne des évènements inquiétants, c'est suffisamment fonctionnel. Coherence propose une intrigue cérébrale rappelant Triangle, avec un concept très intéressant sur les possibilités qu'il laisse entrevoir. Néanmoins, l’œuvre de James Ward Byrkit use souvent de facilités, à l'instar de persos invraisemblables, acceptant bêtement des théories d’ordre quantique, d'un finale trop abrupt, et d'une explication très ouverte. Ainsi, le film n'a rien du puzzle à reconstituer, fourmillant d'indices, et sa solution donne simplement le ton des scènes antérieures plus confuses, sans les rendre primordiales. Malgré ces écueils qui lui évitent la minutie du détail, Coherence demeure captivant dans le traitement de son mystère. |
| | | Shin Ton keupin du 0ueb
Age : 35 Nesquik : 227 Nombre de messages : 11481 Date d'inscription : 18/08/2010
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 11:16 | |
| Vu Non Stop par hasard, qui se regarde sans chercher plus, je pige pas que Liam Neeson n'ai pas des rôles différents de ça, c'est des Taken bis tout le temps, le fill reste cool evidemment |
| | | Blackout Blood in your eye
Age : 32 Nesquik : 39 Nombre de messages : 2940 Date d'inscription : 05/02/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 11:23 | |
| Moi j'ai vu Enemy hier soir.
Kom g rien kompri au filme. |
| | | ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 13:27 | |
| Vu Twister le film catastrophe de 1996. Pour l'époque il y a de bons effets spéciaux ! Mais sinon rien de bien génial. |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 15:33 | |
| C'est avec le pick-up rempli de petites sondes sphériques argentées qui se fait emmener par une tornade ?
Dernière édition par CyberInflames le 06.09.14 19:00, édité 1 fois |
| | | ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 17:54 | |
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| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 19:01 | |
| J'adorais ce film avant. Mais ouais, il a dû prendre un bon coup de vieux |
| | | simbaud Membre du groupe
Age : 29 Nesquik : 13 Nombre de messages : 1517 Date d'inscription : 23/06/2014
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 19:45 | |
| ça me dit quelque chose...je l'ai peut être vu, il y a fort fort longtemps ^^ |
| | | ChocoPillow Membre du groupe
Age : 33 Nesquik : 152 Nombre de messages : 4468 Date d'inscription : 17/10/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 06.09.14 20:22 | |
| A un moment dans Twister sont à un drive-in et le film qui est diffusé c'est Shining de Kubrick. Ce film qui m'a foutu les boules étant plus jeune, j'espérais juste ne pas revoir la scène dans la salle de bain. |
| | | BM Membre du groupe
Age : 27 Nesquik : 77 Nombre de messages : 6001 Date d'inscription : 04/01/2012
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 07.09.14 11:14 | |
| - ChocoPillow a écrit:
- Vu Twister le film catastrophe de 1996.
Pour l'époque il y a de bons effets spéciaux ! Mais sinon rien de bien génial. Ce film a bercé mon enfance... Ceci dit, je pense également qu'il a du prendre un sacré coup de vieux ! Même si je pense qu'il est mythique quand même ! J'viens de me rendre compte que j'vous ai pas parlé de mes derniers visionnages pour mon option ciné en prépa , donc voilà, assez brièvement, ce que j'en ai pensé ! J'ai donc vu Zéro de Conduite de Jean Vigo : C'était nul. Je m'arrêterai là ! A l'époque surement révolutionnaire et cruellement osé mais sérieux, c'est juste un calvaire maintenant... La Prisonnière du Désert de John Ford, un classique du genre à en croire les trucs que j'ai pu lire dessus ! Effectivement très bon ! Un peu long, il faut l'avouer... Mais jusqu'à la fin on est en suspens et c'est bien fichu tout ça ! Le Septième Sceau de je ne sais plus qui... Ingmar Bergman ! EXCELLENT ! Ça pousse vraiment à la réflexion à propos de sujets métaphysiques tels que l'existence de Dieu, de l'après-mort, du mal etc... J'ai trouvé ça représenté de manière très ingénieuse (la personnification de la Mort en l'occurence, jouant aux échecs et tout !) Je le recommande plus que vivement ! Je trouve pas qu'il ait vieilli du tout ! J'ai frôlé le 10/10 les gars... Je regarde A Bout de Souffle en ce moment, je l'ai presque fini ! C'est un peu longuet mais pas désagréable ! Par contre, les voix sont insupportables et Belmondo c'est un quetard-relou ! Voilou ! J'vous tiens au courant pour la suite ! |
| | | CyberInflames Cybercritique
Age : 33 Nesquik : 122 Nombre de messages : 5104 Date d'inscription : 09/05/2011
| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités 07.09.14 11:31 | |
| La Prisonnière du Désert, c'est rapport à Lawrence d'Arabie ?
Et oui, Bergman est un cinéaste très surréaliste et complexe dans ses films. Il y en a un de lui qui est culte, et souvent recommandé, c'est Persona. Je ne m'y suis pas encore attaqué. |
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| Sujet: Re: Dernier film vu et plus si affinités | |
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| | | | Dernier film vu et plus si affinités | |
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