Ouaip, même constat de mon côté. On se laisse très vite entraîner par leurs interactions.

J'avais beaucoup aimé le premier Planète des Singes , apparemment celui-ci s'en sort très bien aussi c'est cool !
Et l'atmosphère de Her est complètement hors du temps , très apaisant et je réécoute assez régulièrement la soundtrack

Nouveau trailer d'Interstellar, de Nolan

ça va être le film du siècle

Rien que dans la BA, il y a des plans qui filent des frissons.

Je ne regarderai pas, je ne veux rien savoir !!

La même, je n'ai vu aucun trailer pour l'instant!

Shin tu te trompes, le film du siècle c'est Bienvenue Chez Les Ch'tis !

Je croyais que c'est Intouchable le film du siècle ?

Le film du siècle c'est "Le ciel, les oiseaux et..; ta mère!" ou "Le baltringue", stop les débats inutiles ça ne se discute même pas  

Ah mais non je suis bête c'est Tout Ce Qui Brille !

Vous comptez tous les faire où je vous ban maintenant ?  

Pardon grand maître

En tout cas il s'entoure des mêmes acteurs que pour The Dark Knight Rises le Nolan.   
La bande-annonce déchire grave !

Bah pas des masses en fait pour les acteurs. Moins que de Inception à TDKR. Mais c'est bien connu de Nolan, il réutilise souvent les mêmes.

CyberInflames a écrit:

Hier soir, j'étais à "l'avant-première" de La Planète des Singes : L'Affrontement
Avec le succès surprise de leur reboot La Planète Des Singes: Les Origines, les studios n'ont pas hésité à confier la suite de la franchise à des mains plus expertes, ainsi qu'à doubler le budget. Ainsi, Matt Reeves puise dans son savoir-faire d’œuvres apocalyptiques et surnaturelles pour offrir une excellente mise en scène, notamment au gré des scènes de guérilla ponctuées de quelques plans séquences qui font sensation de par leur montage. Malgré des plans d'exposition plus classiques, son style confiné à l'échelle humaine transmet l'instabilité de la situation volatile entre les deux espèces. Giacchino appuie convenablement cette tension musicalement, forte en percussions et amenant même le Requiem de Ligeti. Il se fait toutefois plus oubliable à côté de ça, même sur ses thèmes emphatiques qui semblent peu inspirés. La photo est brute et souligne le ton mature, mettant particulièrement en valeur l'habitat forestier des singes. S'il demeure des plans perfectibles, les effets spéciaux se révèlent absolument incroyables. Ce second film possède des scènes d'un réalisme sidérant en ce qui concerne le rendu visuel et le comportement des singes. Le travail sur les expressions faciales, surtout, est prodigieux dans son infinité de détails.

L'espèce simiesque adopte une attitude de plus en plus humaine. Dix ans ont passé, le virus a décimé la majorité de la population humaine, et s'est développé chez nos alter égos à fourrure. Rattrapant peu à peu le film de 1968, les singes évoluent en une micro-société conséquente ; la plupart ont une famille, une éthique morale, s'instruisent et sont capables de prononcer des mots. César reste le plus bavard et évolué à ce niveau. Un reproche à la VF sur ce point, d'ailleurs, qui décrédibilise un peu cette capacité vocale. Contrairement aux extraits VO, les répliques comportent trop de syllabes articulées (et de petits mots de liaison pas nécessaires), et ne sont pas assez gutturales pour correspondre à l'animal.

L'affrontement promis réside avant tout en une escalade de tension, et une pression de la part des mentalités extrémistes dans les deux camps. Toutefois, le film est d'emblée biaisée en la faveur des singes, sur lesquels on s'attarde de longs moments pour montrer leur "humanité", tandis que le développement humain est superficiel, et peu intéressant. Le ton est très sérieux et mature, exempt d'humour, et s'autorisant quelques minimes instants de légèreté, ainsi que du mélo forcé. L'intrigue n'est pas très innovante, mais propose quelques bonnes surprises, notamment de la part des figures réfractaires de chacun des camps, qui permettent de brosser davantage l'étendue de la confrontation. On apprécie surtout que le récit soit nuancé et ne suive pas un déroulement manichéen. Riche d'un traitement sensé, le long-métrage opte néanmoins pour un finale quelque peu redondant, synthétisant des péripéties passées et préférant miser sur de la simple action visuelle, pour ne revenir aux conséquences morales qu'après coup. Une fin aux enjeux dramatiques pour un troisième volet qui, après cet épisode de transition, devrait davantage tenir du remake ; de quoi brillamment conclure cette relance de franchise.

Dans le Vlog critique de Durendal (pas taper), il dit que 85% du film tes sous-titré car les singes parlent en langage des signes ou avec des sons... de singes quoi! C'est la VO qui est comme ça ou dans la VF aussi? Parce qu'entre toi qui dit que les répliques comportent trop de syllabes articulées et lui qui dit que tout est sous-titré, je m'y perd un peu!

Je ne vais pas parler de Durendal qui, malgré certaines critiques bonnes, est un personnage détestable.

Mais VO et VF c'est pareil à ce niveau. En fait, tu as les échanges en grognements/signes, et les phrases parlées (comme le "Non" ou "César est à la maison" du précédent). Dans celui-là, les singes parlent un peu plus. Et en VF, c'est vraiment très bizarre.

Par exemple, à un moment César gueule "Parteeez" de façon assez claire, et ça sort un peu du film. Alors qu'en VO ça donne très certainement un "GOOO" très grave, assez proche du grognement.

J'en ai entendu tellement de mal que j'ai fini par regarder ses vidéos! C'est vrai que souvent il a un air hautain et on a l'impression qu'il détient la vérité absolue, mais dans certaines de ses vidéos il précise très clairement que ce n'est que SON avis!  Les meilleurs restent tout de même le fossoyeur de films, ainsi qu'Anto et Matt d'Etat:Critique, que je vous invite d'ailleurs tous à jeter un coup d’œil à leur chaîne! 

Et sinon, je trouve ça assez couillu de sous-titré autant un blockbuster de l'envergure d'un film d'une saga comme La planète des singes! :o